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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 23:24

Lundi 4 mai à 22 h 50, Canal+ a diffusé le documentaire « Nucléaire : la politique du mensonge » dans le cadre de son émission "Spécial investigation".

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Pour  (re)voir le documentaire qui revient notamment sur les accidents survenus à la centrale nucléaire de Saint-Laurent des Eaux (Loir-et-Cher):

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Pour décrypter la novlangue nucléaire...

Vous pourrez y voir l'ACRO à l'oeuvre :

 

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DIFFUSION : LUNDI 4 MAI 2015 A 22H50 

Une enquête de Jean-Baptiste Renaud, Production : Premières Lignes Télévision, Durée : 52 min

Depuis 40 ans, on nous répète que le nucléaire français serait « sûr », « propre » et « bon marché ». Trois « atouts » qui sont en réalité plus que contestables. Pour enquêter sur un accident nucléaire, pas besoin de voyager jusqu'à Fukushima ou Tchernobyl. Il nous a suffi de prendre le train pour le Loir-et-Cher. Dans la centrale nucléaire de St Laurent des Eaux, deux des dix plus graves accidents nucléaires du monde se sont produits, en 1969 puis en 1980. Grâce à des documents confidentiels restés secrets pendant 35 ans, notre enquête révèle pour la première fois que suite à l'accident de 1980, EDF a sciemment rejeté du plutonium dans la Loire. Une pratique totalement illégale selon notre enquête. 

En 2008, pour convaincre de la « propreté » de l'énergie nucléaire, Anne Lauvergeon, alors PDG d'Areva, affirmait que « 30 ans de déchets radioactifs français » pouvaient entrer dans « une piscine olympique ». Mais d'après notre enquête, les déchets nucléaires français, qui ne disent pas toujours leur nom, représenteraient en fait 183 piscines olympiques ! A Bessines dans le Limousin comme à Tricastin dans la Drôme, ce sont ainsi des centaines de milliers de tonnes d'uranium appauvri appartenant à Areva qui sont stockées depuis des dizaines d'années, sans perspective d'utilisation prochaine. Interrogée, Areva reconnait que ces matières « recyclables » ne sont effectivement pas « recyclées ».

Quant à une électricité nucléaire « pas chère », c'est aussi un mythe. Auditionné à l'Assemblée nationale en mai 2014, Henri Proglio, alors patron d'EDF, reconnaissait que l'ensemble des travaux de modernisation des réacteurs nucléaires français s'élèveraient à 55 milliards d'euros. D'après notre enquête, ce sera en réalité 110 milliards d'euros. Un coût astronomique et lourd de conséquences : en 5 ans, le prix de l'électricité a déjà augmenté de 20%...

« Nucléaire : la politique du mensonge »
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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 08:46

relevé sur le site internet : Sortir du nucléaire

 

Pendant la crise ukrainienne, la catastrophe de Tchernobyl continue,....

La crise politique en Ukraine ferait presque oublier que ce pays – ainsi que de vastes régions du Belarus et de la Russie - est marqué par une catastrophe nucléaire en cours depuis 28 ans. Populations malades, mensonge et déni, milieu naturel atteint, réacteur toujours menaçant : à l’occasion du triste anniversaire de l’accident, effectuons quelques rappels sur ce désastre durable aggravé par les tensions internationales.

 

Le 26 avril 1986, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl (Ukraine) explose en projetant dans l’atmosphère des quantités considérables de radioéléments. La première vague d’évacuation ne commencera que le lendemain ; une zone d’exclusion de 30 km de rayon sera ensuite définie.

 

Pendant des mois, pompiers puis « liquidateurs » - de 600 000 à 900 000 personnes, essentiellement des jeunes appelés recrutés sur tous le territoire de l’URSS - se relaient dans des conditions sanitaires catastrophiques pour éteindre l’incendie, puis pour tenter à tout prix d’étouffer la fusion du cœur du réacteur.

 

Comme celui-ci menace de s’enfoncer dans le sol, un tunnel de 167 mètres de long est creusé sous le réacteur pour y construire une dalle de béton. Une deuxième explosion catastrophique aura été évitée, mais au prix de l’irradiation de centaines de milliers de personnes.

 

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 22:17

relevé le 15 avril 2015 sur Actu Environnement

 

Ce mercredi 15 avril, à l'occasion de son audition devant les parlementaires de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), Pierre-Franck Chevet, président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a qualifié de "sérieuse, voire très sérieuse" l'anomalie de la cuve de l'EPR de Flamanville.

 

Rappelant qu'il s'agit d'un composant essentiel du réacteur, "il faudra une conviction absolue" de la résistance de la cuve pour autoriser le démarrage de l'EPR. 

 

Pour rappel, le 7 avril dernier, l'ASN a annoncé "[avoir] été informée par Areva d'une anomalie de la composition de l'acier dans certaines zones du couvercle et du fond de la cuve du réacteur de l'EPR de Flamanville".

 

Cette anomalie ne permettant pas de valider la sûreté du fond de cuve et du couvercle, Areva doit conduire de nouveaux tests. 


L'ASN envisage d'avoir recours à des experts étrangers

 

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Relevé sur la Lettre d'information N°43 - mars/avril 2015 de l'ASN 

EPR de Flamanville

Anomalie de fabrication de la cuve

L’ASN a été informée par Areva d’une anomalie de la composition de l’acier dans certaines zones du couvercle et du fond de la cuve du réacteur de l’EPR de Flamanville.

Les résultats d’essais chimiques et mécaniques sur un couvercle de cuve similaire à celui du réacteur EPR ont en effet montré, fin 2014, la présence d’une zone présentant une concentration importante en carbone et conduisant à des valeurs de résilience mécanique plus faibles qu’attendues. Areva a proposé à l’ASN de réaliser à partir d’avril 2015 une nouvelle campagne d’essais approfondie sur un couvercle représentatif pour connaître précisément la localisation de la zone concernée ainsi que ses propriétés mécaniques.

L’ASN se prononcera sur le programme d’essais, contrôlera sa bonne réalisation et instruira le dossier que présentera Areva pour démontrer la résistance de la cuve du réacteur EPR de Flamanville.

L’ASN a en outre informé ses homologues étrangères concernées par la construction d’un réacteur EPR. www.asn.fr

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 13:20

Message de Denis Bauoin

Le président de l’Autorité de sûreté nucléaire a présenté le 15 avril 201 aux parlementaires membres de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) le rapport annuel sur la sûreté nucléaire en France.

L’occasion d’entendre Pierre-Franck Chevet évoquer pour la troisième année consécutive un bilan « globalement satisfaisant », qualifier de « très sérieuse l'anomalie de la cuve de l'EPR de Flamanville », évoquer clairement des sanctions pour Areva concernant le reconditionnement de vieux déchets nucléaires qui traine depuis 20 ans à La Hague, rappeler que la prolongation des centrales au-delà des 40 ans n'est nullement acquise, etc….

  • Intégralité des débats, notamment aux réponses du président de l’ASN, via ce lien : 

http://videos.assemblee-nationale.fr/video.6691.opecst--rapport-annuel-de-l-autorite-de-surete-nucleaire-15-avril-2015

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 19:44

Communiqué de presse - mardi 7 avril 2015


Soirée - débat public : lundi 13 Avril à 20 h 30

  • à Bettancourt-la-Ferrée (Complexe Jean-Jaurès  - 1 rue Fonds des Vaux) - proche de St Dizier / sortie-entrée direction Bar-le-Duc

Enfouir des déchets nucléaires à BURE (projet Cigéo) : solution ? garantie de sûreté ?

  • organisée par l'EODRA (Association des élus lorrains et champardennais opposés à l'enfouissement des déchets radioactifs) et le CEDRA Collectif contre l’enfouissement des déchets radioactifs) 

 

  • Première partie de soirée : conférence
  • Avec Arjun & Annie MAKHIJANI (scientifiques, spécialistes du nucléaire et à qui le CLIS a déjà confié 2 études critiques des travaux de l’Andra). Ils viennent des Etats-Unis et sont tous deux à la tête de l’IEER (Institute for Energy and Environmental Research)

 

le site d’enfouissement des Etats-Unis (WIPP / Nouveau Mexique)

  • que sait-on de l’accident du 14 février 2014, alors que tout avait été promis sûr ?
  • la mission du WIPP ?
  • le rapport préalable de l'IEER de 1998,
  • l'importance des effets de la radiolyse et des effets du temps, l'incendie et le relâchement radiologique dans l'environnement, 
  • les causes possibles de ces accidents,
  • la question de confiance et les enseignements : peut-on faire confiance à l’enfouissement ?

 

  • Seconde partie de soirée : échanges avec le public
  • avec la participation de Jean-Marc Fleury, président de l’EODRA, qui a visité le WIPP fin 2010 avec le Clis de Bure
Parur dans le Journal de la Haute Marne le 17 avril 2015
Parur dans le Journal de la Haute Marne le 17 avril 2015
Parur dans le Journal de la Haute Marne le 17 avril 2015
Parur dans le Journal de la Haute Marne le 17 avril 2015

Parur dans le Journal de la Haute Marne le 17 avril 2015

Arjun MAKHIJANI
Arjun MAKHIJANI
Arjun MAKHIJANI

Arjun MAKHIJANI

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 15:36

Relevé sur le site "Sortir du nucléaire"

 

Interpellation du Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire

Suite aux incidents survenus à la centrale nucléaire de Fessenheim durant la période du 28 février au 5 mars 2015, les 5 associations alsaciennes luttant pour sa fermeture ont adressé une lettre de saisine à Marie-Pierre Comets, Présidente du Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire.

 

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 23:12

Communiqué de presse de l'ANCCLI le 10 mars 2015 - Sécurité nucléaire

L’ANCCLI réclame une plus grande transparence et plus d’information vis-à-vis des Français

Tirer les leçons de la catastrophe de Fukushima


A la veille de la date anniversaire de la catastrophe de Fukushima (survenue le 11 mars 2011) l’ANCCLI s’inquiète que les Français ne soient pas mieux préparés à un accident nucléaire éventuel.

Garantes de l’information du grand public sur les activités nucléaires, l’ANCCLI et les Commissions Locales d’Information (CLI), regrettent de ne pas être suffisamment informées des questions de SECURITE nucléaire.

 

  • Voir ci-dessous le communiqué de presse ainsi que l2 retours sur ce communiqué : 1 article dans LE FIGARO et dans LOCALTIS

 

Association Nationale des Comités et Commissions Locales d'Information

Tirer les leçons de la catastrophe de Fukushima
Tirer les leçons de la catastrophe de Fukushima
Tirer les leçons de la catastrophe de Fukushima
Tirer les leçons de la catastrophe de Fukushima
Tirer les leçons de la catastrophe de Fukushima
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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 23:36

A l'approche du quatrième anniversaire de la catastrophe de Fukushima, l'ACRO a mis en ligne un article qui tente de faire le point sur la situation.

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Fukushima : des défis insurmontables

Cela fait quatre ans que la catastrophe nucléaire japonaise a commencé. Après l’urgence et les mesures d’ajustement et de restructuration, aussi bien la compagnie TEPCo, qui exploitait la centrale, que les autorités se sont installées dans un chantier à long terme. Les défis sont immenses, tant au niveau de la centrale qui reste menaçante que dans les territoires contaminés où la population s’interroge sur son avenir, mais le pays y fait face avec les anciens réflexes de dissimulation et d’autoritarisme qui ne font qu’aggraver la situation.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 09:38

"L’environnement scruté à la loupe à Bure, site d’un projet de tombeau nucléaire souterrain.

Du lait de ferme cryogénisé, des capteurs sur des ruches, des stations biogéochimiques en forêt: d'intenses observations scientifiques sont menées à Bure (Meuse), sur la zone d'un projet polémique de stockage souterrain de déchets hautement radioactifs, en quête de légitimité."
 

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 22:13

Relevé dans "Le journal de la Haute-Marne" du 22 janvier 2015

 

Invitée par le Cedra 52 à l’occasion de la sortie de son livre, “L’Etat nucléaire”, Corinne Lepage a livré sa vision du projet Cigeo. Pour elle, le lobby nucléaire a tout fait pour que seule la solution de Bure et du stockage en profondeur soit possible.

Ils en étaient les premiers surpris. Les membres du Cedra 52 n'avaient d'ailleurs pas prévu assez de documentations pour tous les spectateurs. Ni même assez de chaises. Plus de 400 personnes s'étaient rassemblées mardi soir, dans la salle des fêtes de Joinville, pour écouter Corinne Lepage. Ancienne ministre de l'Ecologie, députée européenne, leader de Cap 21, Corinne Lepage connaît bien la filière nucléaire. Elle la combat depuis de nombreuses années. Le projet Cigéo ne pouvait manquer de la faire réagir. Et, à la grande joie des militants antinucléaires, elle n'a pas mâché ses mots. Ne croyez pas pour autant que la conférence de l'ancienne ministre n'était étayée que par des opinions. Au contraire : Corinne Lepage apporte des arguments (chiffres ou exemples concrets), à tout ce qu'elle évoque.[...]

Publié le jeudi 22 janvier 2015

Corinne Lepage à Joinville « Sur le plan éthique le projet de Bure est terrifiant »
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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 14:44

Conférence - débat avec Corinne Lepage, présidente de CAP21, mardi 20 janvier à 20 h 30 à Joinville à la salle des fêtes

 

Divers liens pour en savoir plus :

 

Quelques extraits du livre "L'Etat nucléaire"

 

Corinne Lepage est avocate spécialisée dans le contentieux environnemental, ancienne députée européenne, ancienne ministre et ancienne députée européenne, spécialiste du nucléaire, sujet dont elle a fait son cheval de bataille depuis plus de 20 ans

Elle a déjà publié : "La vérité sur le nucléaire" (2011) et "On ne peut rien faire Madame le ministre" (1998)

"L'Etat nucléaire" par Corinne Lepage
"L'Etat nucléaire" par Corinne Lepage
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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 19:35

Deux fictions sur Arte au sujet du nucléaire !!!

voir le lien sur ARTE : présentation des films

  • jeudi 8 janvier 2014 à 20 h 50 "Le jour de vérité"

Un drame se joue dans une centrale nucléaire à la frontière franco-allemande.
Un thriller explosif

Le corps de Bernard Feyermann, responsable de la sécurité à la centrale du Haut-Rhin, vient d'être retrouvé dans le Rhin. L’homme a été abattu par balles. Alors que la procureure allemande Marie Hoffmann et le commissaire de police français Jean-Luc Laboetie commencent leur enquête,
David Kollwein, un ancien salarié du site nucléaire, s’introduit dans la salle de commande du réacteur. Traumatisé par la perte de sa fille, emportée par une leucémie diagnostiquée à la suite d'un incident nucléaire dont les autorités avaient dissimulé la gravité, il menace de provoquer une réaction en chaîne depuis le cœur de la centrale. 
À moins que le ministre français de l’Énergie et Feyermann, le responsable de la sécurité dont il ignore l'assassinat, ne reconnaissent publiquement le soir même que des négligences impardonnables ont été commises et que la centrale représente un danger majeur en raison de son état de délabrement…

  • vendredi 9 janvier 2014 à 20 h 30 "Mon cher petit village"

Un ingénieur doit convaincre un village et sa maire écolo d’accueillir un site de stockage de déchets radioactifs.
Une comédie bucolique qui moque en douceur les certitudes pro-nucléaires françaises. 

Ingénieur nucléaire, Antoine Degas débarque à Saint-Lassou, petit village endormi et charmant, pour y convaincre les habitants d’accueillir l’installation d’un centre d’étude, préalable à l’aménagement d’un site de stockage de déchets radioactifs. Un énorme projet soutenu en haut lieu, avec emplois et gros sous à la clé qui, plaide-t-il, représente une aubaine pour cette commune économiquement moribonde.
C’est sans compter sur l’opposition farouche de la maire Anna Lagrange, écolo allemande propriétaire d’une ferme bio, élue faute d’autres candidats lors du précédent scrutin. Leur affrontement va susciter des tensions croissantes dans le village – à commencer par le foyer d’Anna, dont le mari, Florian, ingénieur au chômage, se range du côté d’Antoine…

 

Dans la vraie vie, le Centre industriel de stockage géologique de l'ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) doit être testé dès 2025 à Bure, un village de la Meuse dont les habitants n'ont pour l'instant pas été consultés.

Deux fictions sur Arte au sujet du nucléaire !!!
Deux fictions sur Arte au sujet du nucléaire !!!
Deux fictions sur Arte au sujet du nucléaire !!!
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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 23:05

La CNE (Commission Nationale d'Evaluation) a rendu son rapport N° 8 (juin 2014) à l'OPECST

voir le document complet

 

RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS


Selon les dispositions de la loi de 2006, la gestion à long terme des déchets de haute activité et à vie longue (HA-VL) comporte deux volets conjoints : la séparation-transmutation des actinides qui seraient présents dans le combustible usé des futurs réacteurs nucléaires et le stockage géologique des déchets de haute et moyenne activité à vie longue dans le respect du principe de réversibilité.


SÉPARATION ET TRANSMUTATION
La loi de 2006 dispose d’associer les recherches sur la séparation et la transmutation avec les études et recherches sur les nouvelles générations de réacteurs (réacteurs à neutrons rapides, RNR, et réacteurs sous-critiques pilotés par accélérateur, ADS1).

 

Dans le cadre du programme Astrid, des options innovantes pour réaliser un démonstrateur industriel de réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium (RNR-Na) de nouvelle génération, possédant un degré de sûreté au moins égal à celui de l’EPR et intégrant les enseignements tirés des événements de Fukushima, ont été identifiées et font l’objet d’E&R pour préparer l’Avant Projet Détaillé (APD). Il s’agit d’un cœur à faible coefficient de vidange qui permet d’éviter tout emballement de la réaction de fission en cas de vidange locale du caloporteur sodium, d’un système de conversion d’énergie sodium-sodium-azote évitant tout contact possible entre le sodium et l’eau, d’une accessibilité et d’une inspection en service prévues dès la conception, et d’un récupérateur interne de corium assurant l’intégrité de la cuve en cas d’accident grave.

 

La Commission apprécie très positivement ces orientations. Elle souligne que des moyens importants seront nécessaires pour mettre en œuvre les innovations majeures du projet. En particulier, le choix des matériaux de structures du cœur et des gaines de combustible exigera un effort de recherche important qui devra s’accompagner d’une mobilisation des industries très spécialisées aptes à les produire.

 

La Commission recommande de veiller à ce que le programme Astrid puisse se développer dans toutes ses composantes sans être compromis par des contraintes de financement.

 

Les études de scénarios de la transition du parc actuel de réacteurs nucléaires et des installations associées vers un parc de RNR montrent que cette transition est réalisable dans des conditions industrielles réalistes mais nécessite des changements successifs de configuration. La transmutation de l’américium n’est réalisable qu’avec des RNR ou des ADS. La Commission demande donc qu’elle fasse l’objet d’une recherche active et qu’elle soit prise en compte dans ces scénarios.

 

Une recherche amont forte doit être maintenue dans le domaine de la chimie, dans le cadre de coopérations renforcées, car elle est essentielle pour maintenir le niveau de compétence nécessaire à la gestion d’un parc de réacteurs nucléaires recyclant tout ou partie des combustibles usés.

 

La Commission apprécie le déploiement d’une recherche pluridisciplinaire sur l‘énergie nucléaire dans le cadre de Needs, programme piloté par le CNRS. Les recherches amont doivent évidemment bénéficier d’une grande liberté d’approche puisque c’est leur rôle d’introduire des voies innovantes.

 

Cependant, il faut qu’elles soient cohérentes et crédibles. La Commission recommande que les programmes propres des organismes s’attachent à étudier aussi la faisabilité des concepts qu’ils proposent. La Commission recommande enfin que les projets de Needs soient conçus pour que la communauté nationale se fédère autour d’objectifs majeurs de l’électronucléaire et que ces projets se fertilisent mutuellement.

  • 1 Accelerator Driven System

 

STOCKAGE GÉOLOGIQUE
Le projet Cigéo a pour objectif la construction d’un stockage de déchets radioactifs HAVL et MAVL à 500 m de profondeur au sein de la couche d’argilite du Callovo-Oxfordien (COx) épaisse d’environ 130 m à l’emplacement du site de Meuse/Haute-Marne.

 

Assistée de son maître d’œuvre systèmes Gaiya, l’Andra a proposé en 2012, en conclusion d’une phase dite d’esquisse, plusieurs solutions d’ensemble pour la conception de l’ouvrage. En novembre 2013, le projet Cigéo est entré dans la phase d’avant-projet sommaire (APS). Un débat public sur le projet Cigéo s’est déroulé du 15 mai au 15 décembre 2013 sous l’égide de la Commission nationale des débats publics (CNDP). Les conclusions du débat public ont été publiées le 12 février 2014 et l’Andra a présenté son nouveau calendrier le 5 mai 2014 : l’APS sera achevé en mai 2015 et suivi de l’avant-projet détaillé (APD) finalisé en mai 2017 avec le dépôt de la DAC. La Commission note un glissement de deux ans par rapport au calendrier initial.

 

Les E&R d’avant-projets concernent essentiellement l’optimisation des exigences relatives aux alvéoles HA et MAVL.

 

L’Andra a mis en place dans le laboratoire souterrain de Bure des expériences de grande ampleur pour mesurer les variations, en fonction de la température, des paramètres physico-chimiques de l’eau porale de l’argilite du COx. Les résultats seront essentiels à la modélisation du comportement à long terme des radionucléides dans le champ proche des alvéoles HA et permettront de mieux prendre en compte les conditions de température dans les analyses de sûreté.

 

Les études de l’Andra en relation avec les alvéoles MAVL ont pour but de préciser leur géométrie ainsi que le dimensionnement des jeux entre les colis et le béton. Elles doivent être intensifiées, eu égard aux exigences de réversibilité du stockage. Par ailleurs, la Commission recommande d’amplifier la collaboration de l’Andra et des producteurs sur l’étude du comportement des colis de déchets pyrophoriques, salins et bitumeux et, plus généralement, sur l’étude des interactions entre complexants organiques et actinides. Ces études sont indispensables pour organiser le stockage des différents types de colis au sein des alvéoles et éviter tout co-stockage incompatible. Il est urgent que cette collaboration conduise à une définition consensuelle des spécifications des colis.

 

Plusieurs problèmes restent à résoudre pour maîtriser totalement le fonctionnement du stockage, notamment le dimensionnement du revêtement des galeries de transfert et des alvéoles MAVL, le dégagement d’hydrogène et le comportement à long terme de l’argilite en présence de ce gaz, les conséquences de la désaturation-resaturation du massif rocheux, la surveillance et les scellements pour lesquels la Commission demande que des essais à l’échelle 1 soient programmés in situ dès la tranche 1 de Cigéo. Selon le planning prévu maintenant, les études d’avant-projet ne seront pas terminées avant 2015.

 

Beaucoup de points doivent encore être précisés avant d’aboutir à des solutions industrielles utilisables pour la DAC. La Commission demande que l’Andra précise avant la fin de l’APS la liste des points qu’elle considère comme devant être traités avant le dépôt de la DAC, en distinguant les éléments structurants de ceux relevant d’une démarche d’optimisation.

 

L’optimisation de la tranche 1 de Cigéo est une préoccupation prioritaire de l’APS. La Commission s’inquiète que des évolutions importantes et qui ne relèvent pas d’un simple ajustement soient encore à l’étude. Cette tranche 1 sera l’occasion d’une montée en puissance industrielle de Cigéo.

 

Elle doit être l’occasion d’investigations scientifiques complémentaires.

La Commission rappelle la nécessité d’établir très rapidement le coût de la tranche 1 de Cigéo ainsi que les clefs de répartition des montants qui devront être assumés par les producteurs (investissement initial, coût de fonctionnement et tarif de dépôt des colis) au cours de l’évolution du stockage.

 

Enfin, elle souhaite que pour maximiser les retombées bénéfiques à la région qui accueille Cigéo, cet ouvrage bénéficie du label «grand chantier» comme cela a été fait pour l’EPR.

 

RÉVERSIBILITÉ
La loi de 2006 indique que le stockage profond doit être réalisé dans le respect du principe de réversibilité. Ce concept de réversibilité est introduit de façon différente suivant les pays.

 

L’Andra a porté le débat au niveau national et international. L’Agence pour l’Energie Nucléaire (AEN) de l’OCDE a défini une hiérarchie des niveaux de réversibilité pour un stockage géologique : le niveau 1 d’entreposage en surface ; le niveau 2, dans lequel des colis ont été déposés dans un alvéole ; le niveau 3, dans lequel l’alvéole est muni de son dispositif de fermeture final ; le niveau 4, dans lequel un quartier entier d’alvéoles est fermé; et le niveau 5, qui est celui de la fermeture complète du stockage, dont la sûreté est alors assurée de manière passive.

 

La Commission propose la définition suivante pour la réversibilité.

La réversibilité est un mode de gestion qui consiste à garantir aux générations futures la possibilité, à toutes les étapes du processus planifié de stockage, d’une décision de poursuivre, de marquer une pause ou de revenir éventuellement à l’étape antérieure.

Pour être effective, la réversibilité suppose la récupérabilité, c’est-à-dire la possibilité technique et organisationnelle de déplacer ou de remonter en surface les colis de déchets. Elle nécessite dans la réalisation des ouvrages une certaine flexibilité qui permette de prendre en compte les avancées scientifiques et techniques et le retour d’expérience.

 

La possibilité de changer de niveau de réversibilité doit être laissée ouverte aux générations futures. 

 

Une phase de durée raisonnablement longue doit être utilisée pour préparer le passage progressif du niveau 2 au niveau 3 des premiers alvéoles remplis. Cette période initiale d’observation, qui devra être proposée par l’opérateur, pourrait être d’une dizaine à une vingtaine d’années. Elle devrait être mise à profit pour réaliser des essais sur des alvéoles expérimentaux et pour développer et valider des moyens de surveillance.

 

La Commission n’estime cependant pas souhaitable que l’option de laisser l’intégralité du stockage au niveau 2 soit imposée par notre génération aux générations futures. En effet, cette option peut présenter des inconvénients majeurs, tant pour la sécurité en exploitation que pour la sûreté à long terme.

 

En conséquence, la Commission estime que, après la période initiale d’observation, la décision de passage d’un alvéole du niveau 2 au niveau 3 devrait être prise si sa fermeture est jugée opportune, notamment du point de vue de la sûreté.

 

DIMENSION INTERNATIONALE
Les informations sur le panorama international présentées dans le rapport N°7 restent valables.

 

La Commission a analysé la diversité des conceptions de la réversibilité au niveau international. Par ailleurs, elle présente l’organisation de la gestion, du financement et du coût prévu pour un stockage géologique en Belgique, Finlande et Suède.

 

Malgré la diversité des approches et des dispositions réglementaires, ces pays appliquent le principe pollueur-payeur, donnent la priorité à la sûreté et prévoient un financement assuré pour la construction de l’ouvrage et son exploitation pendant une durée de l’ordre du siècle.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 12:00
Transports de substances radioactives - population exposée, risque pas évalué

Ci-dessous copie du courrier de la CRIIRAD

 

Chères adhérentes, chers adhérents,

 

La CRIIRAD vient de terminer une étude sur la question des transports de substances radioactives, avec le soutien financier de la Région Rhône-Alpes.

 

Julien Syren, ingénieur chargé de l’étude, intervient sur ce thème lors du 19/20, ce jeudi 11 décembre 2014 à partir de 19h sur France 3 Rhône-Alpes.

 

Cette étude a été présentée lors de la Commission Locale d’Information (CLI) de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse vendredi 5 décembre 2014. Elle sera de nouveau présentée lors de la CLI de la FBFC de Romans-sur-Isère, jeudi 11 décembre 2014 à 14h à l'Hôtel de Ville de Romans.

 

 

Revue de presse

 

Nous vous remercions infiniment pour le soutien que vous nous apportez et restons à votre disposition pour tout renseignement.

 

Bien cordialement,

 

CRIIRAD

29 Cours Manuel de Falla - 26000 Valence - 04 75 41 82 50
> contact@criirad.org

- www.criirad.org

Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité - Copyright © 2014

Transports de substances radioactives - population exposée, risque pas évalué
Transports de substances radioactives - population exposée, risque pas évalué
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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 14:15

Source : Actu Environnement 18 septembre 2014)

La transmutation, c'est-à-dire la transformation d'un élément radioactif en un autre élément dont la radioactivité est moins dangereuse ou durable, est "un objectif ambitieux, presque futuriste, à la limite de la science-fiction", a expliqué Christian Bataille, plaidant pour la poursuite des recherches françaises afin de rester compétitif en terme de recherche nucléaire face aux concurrents internationaux.


Aussi, défend-il le maintien de la recherche sur la séparation des différents produits de fission. L'Opecst recommande ainsi de "donner au CEA les moyens nécessaires au maintien de l'effort de recherche sur le cycle du combustible et tout particulièrement celui nécessaire à la séparation-transmutation".

 

Quant à la transmutation à proprement parler, qui est envisagée via les réacteurs de quatrième génération à flux de neutron rapide, elle nécessite la poursuite des travaux sur les surgénérateurs, estime le député du Nord qui plaide pour la construction du réacteur Astrid dérivé notamment des réacteurs Phénix (250 MW, 1974 à 2010) et Superphénix (1.240 MW, 1984 à 1997). L'Opesct appelle ainsi le CEA à "prendre en compte les demandes complémentaires" en matière de sûreté formulées par l'ASN.

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Pour Christian Bataille, la transmutation c'est "..... presque futuriste, à la limite de la science-fiction....." !!! 

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 14:02

Les parlementaires déplorent l'absence de soutien de l'Etat à Cigéo. Faute d'obtenir des réponses aux questions essentielles, les élus locaux sont las, explique l'Opesct chargé d'évaluer le plan de gestion des déchets radioactifs.

 

Alors que la seconde moitié de l'année 2013 a été marquée par le tumultueux débat public relatif au projet de Centre industriel de stockage géologique (Cigéo) porté par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), les parlementaires de l'Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (Opecst) appellent l'Etat à s'investir plus fortement dans le projet d'enfouissement des déchets radioactifs, à l'occasion de la présentation du rapport d'évaluation du plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs (PNGMDR) pour 2013 – 2015.

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Christian Namy, le Président du Conseil général de la Meuse (sénateur & vice-président de l'OPECST) n'est pas satisfait

Christian Namy a regretté qu'"on ne laisse [aux Meusiens] que les déchets". Le président du département qui doit accueillir le site de stockage définitif des déchets radioactifs appelle à ce que l'Andra et les acteurs du secteur nucléaire concernés apportent aussi de l'"intelligence nucléaire" sur le territoire, c'est-à-dire y installent des activités de recherche.

Or, il était question d'installer dans la Meuse le siège de l'Andra, compte tenu de la réalisation de ce qui est le plus important projet de l'agence. Mais les salariés ont refusé le déménagement. Par ailleurs, l'élu regrette que les activités nucléaires qui s'y installent ne soient que des activités de manutention, à l'image du centre de stockage de certaines pièces de rechange d'EDF qui se contente de gérer le stock sans participer au conditionnement des pièces.

Pour y remédier, l'Opesct recommande que le gouvernement crée "une « mission Cigéo » (…) rattachée au Premier ministre [et] chargée d'accompagner l'insertion du projet Cigéo dans le territoire en assurant la coordination nécessaire entre tous les acteurs et d'identifier les opportunités de développement économique".

La recommandation, qui figure en deuxième position, est importante car "Cigéo est à un tournant", estime Christian Namy. En cause ? "La lassitude des élus locaux face à l'absence d'investissement dans le dossier de l'Etat". Il regrette tout particulièrement que les élus locaux et les représentants du secteur nucléaire soient les seuls à s'intéresser concrètement au dossier. Quel sera l'aménagement du territoire ? Quelles seront les nouvelles activités économiques ? Quelle sera la fiscalité associée au projet d'enfouissement ? Autant de questions sans réponse.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 13:59

 

Un budget accru de 36 millions d'euros et 190 emplois supplémentaires : c'est ce que demande l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour la période 2015 à 2017. Elle a rendu un avis le 6 mai 2014 relatif au budget du contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection. Elle souligne la nécessité de renforcer ses moyens humains et financiers comme ceux de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

En cause notamment, selon l'ASN, le nécessaire renforcement de la sûreté du parc nucléaire français à la suite de l'accident de Fukushima, le vieillissement des centrales et l'instruction de la demande de prolongation de leur fonctionnement au-delà du quatrième réexamen de sûreté, la mise en fonctionnement du réacteur EPR sur le site de Flamanville, le développement du projet Cigéo (et notamment l'examen des options de sûreté), les premiers réexamens de sûreté d'un cinquantaine d'installations exploitées par le CEA et Areva (notamment l'usine de La Hague), et enfin la montée en puissance de la problématique du démantèlement.

L'autorité rappelle sa proposition de réforme du financement du contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection afin qu'il s'appuie en partie sur une contribution annuelle versée, sous le contrôle du Parlement, par les exploitants des installations nucléaires en France. Elle suggère également que les moyens consacrés soient rendus plus lisibles par leur regroupement au sein d'un même programme budgétaire.

Enfin, l'ASN appelle à un financement complémentaire des Commissions locales d'information (CLI).

Dorothée Laperche

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 23:36

Le CLIS du laboratoire de Bure a effectué une visite de 2 jours (lundi 27 et mardi 28 octobre) à Marcoule (voir plus bas le programme)

Cette visite a permis aux participants de (mieux) connaître différents aspects de "la chaîne du nucléaire" et notamment le cycle du combustible.

Toutefois, en ce qui concerne la séparation / transmutation, il apparaît (mais je le savais déjà !!!) que les travaux de recherche seraient longs et difficiles (plusieurs dizaines d'années, des investissements très importants,...).

Aussi, je constate que le choix décidé par les gouvernements successifs, soutenus (guidés ?) par les opérateurs et le lobby du nucléaire, reste l'enfouissement irréversible en profondeur.

D'ailleurs, le député Christian Bataille, reste depuis plus 25 ans un fervent soutien de ce choix.

 

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CEA Marcoule

Le CEA Marcoule est l'un des 10 centres de recherche du Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA).

Créé en 1955, il est au coeur des enjeux énergétiques du XXIème siècle : durabilité des ressources indépendance nationale et préservation de l'environnement.

Ainsi, il constitue un centre de référence à la fois dans la gestion de ses anciennes installations et dans la préparation du nucléaire du futur.

Ses recherches préparent le cycle du combustible (recyclage des matières, minimisation et gestion des déchets ultimes) des réacteurs nucléaires du futur.

Le centre regroupe les sites de Marcoule et de Pierrelatte. Il est certifié ISO 9001, OHSAS 18001 et ISO 14001.

Visiatome : cette structure comporte une exposition et des ateliers pédagogiques sur la radioactivité. Visite du laboratoire CLT qui étudie à long terme le comportement des matériaux prévus pour le stockage.


Visite du laboratoire Atalante (ATelier Alpha et Laboratoires pour ANalyses, Transuraniens et Etudes de retraitement) 

ATALANTE est une installation de recherche en radiochimie (chimie en milieu radioactif) sans équivalent à ce jour dans le monde.

Principale Installation Nucléaire du CEA dédiée à la Recherche et au Développement sur le traitement des combustibles usés depuis la dissolution jusqu'à la vitrification avec la mise en oeuvre de produits radioactifs représentatifs ou réels. 

Des équipements scientifiques performants d'analyses et de procédés implantés dans un environnement d'enceintes de confinement (boîte à gants et chaîne blindée) permettent d'étudier les procédés de retraitement (hydrométallurgie et pyrométallurgie) et de fabriquer des composés pour les tests d'incinération.

 

Visite de l'lNFODEM : Un espace d'information dédié ouvert en 2006 

Le CEA a ouvert en juin 2006 à Fontenay-aux-Roses, un espace d information dédié aux métiers, à la stratégie et aux technologies de l'assainissement et du démantèlement ces installations nucléaires.

InfoDem offre une richesse inédite d'informations sur l'assainissement et le démantèlement des installations nucléaires au CEA et dans le monde en sept thèmes : la vie des installations, l'assainissement et le démantèlement, ces hommes et leurs outils, les déchets du démantèlement, la protection des hommes et ce !'environnement. sûreté et sécurise et la gestion des grands projets.

Adapté à l'accueil d'un groupe d'une trentaine de personnes, il s'adresse aussi bien aux scolaires et aux adultes pour une visite pédagogique qu'aux délégations professionnelles dans le cadre d'une réunion technique. 

Il compte des ressources. modulaires, variées et complètes : mallette pédagogique, films, mini-laboratoire d'expérimentation, maquettes et objets authentiques.


InfoDem : une instance de suivi et de concertation

En 2004, une enquête publique relative à la demande d'autorisation de mise à l'arrêt définitif de démantèlement et de modification du périmètre des installations nucléaires du centre a abouti à la création d'une instance de concertation pour l'information et le suivi du démantèlement des installations nucléaires du centre (Icis).

Placée sous l'autorité ou sous-préfet d'Antony, elle réunit, une fois par an, des représentants des 7 communes riveraines du centre, des pouvoirs publics, des associations locales et départementales, de l'autorité de sûreté nucléaire et de l'IRSN.


Visite de l'usine MELOX qui produit du combustible MOX, suivi d'un déjeuner avec des membres de la CLI du Gard/Marcoule.

L'usine MELOX, située dans le Gard (France), fabrique des assemblages de combustibles MOX destinés à alimenter les réacteurs à eau légère de différents pays. MELOX est le leader mondial de ce marché, avec plus de 1 700 tonnes de métal lourd de combustibles MOX produites depuis le démarrage de l'usine.


Sources

Visite à Marcoule
Visite à Marcoule
Visite à Marcoule
Visite à Marcoule
Visite à Marcoule
Espace InfoDem
Espace InfoDem
Espace InfoDem
Espace InfoDem
Espace InfoDem
Espace InfoDem
Espace InfoDem
Espace InfoDem
Espace InfoDem
Espace InfoDem
Espace InfoDem
Espace InfoDem

Espace InfoDem

Melox
Melox
Melox
Melox
Melox

Melox

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 11:21
Le nucléaire est un secteur en déclin face au développement croissant des filières renouvelables. Avec son obstination pour le nucléaire, la France navigue à contre-courant et se prive de nombreuses opportunités.

Investissements. En 2013, les investissements mondiaux dans l’éolien ont été cinq fois supérieurs à ceux du nucléaire (pour un montant de 215 milliards de dollars contre seulement 42 milliards pour l’atome).

Chiffres d’affaires. Quand l’Allemagne a réalisé un chiffre d’affaires à l’export en 2013 de 13 milliards d’euros pour les renouvelables (chiffre cumulé pour le solaire et l’éolien), la France, quant à elle, s’est contentée de 5,6 milliards d’euros pour le nucléaire.

Puissance installée mondiale. Sur la dernière décennie, quand la puissance installée du solaire et de l’éolien a cru de 403 gigawatts électriques (GWe), celle du nucléaire a reculé de 32 GWe, soit l’équivalent de la moitié du parc français.

Nucleaire face aux ENR

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 17:51

Ce vendredi 19 Septembre sur Arte à 22 h 25 (durée 53 mn), projection du film. On peut le revoir en replay
 

 

Si le stockage définitif des déchets nucléaires est une question récurrente dans le débat public, pas un mot sur les déchets ultimes, ni sur les conséquences d’un stockage définitif impropre. Cependant ces déchets scories des usines...

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