Bilan d'utilisation et de fréquentation du nouveau réseau de transport interurbain

Lors de sa séance plénière du 15 octobre 2009, l’Assemblée départementale a souhaité que le Service des Transports [du Conseil général de la Meuse] dresse un bilan d’utilisation et de fréquentation du nouveau réseau RITM après 4 mois d’exercice.

Un rapport en a été présenté le 08 avril 2010 ; en voici les conclusions : Les résultats encourageants enregistrés sur les 6 premiers mois, tant au niveau de la fréquentation que budgétairement (taux de couverture atteignant 20% au lieu de 8%) font du réseau RITM, un réseau attractif et qui s’est adapté aux besoins de mobilité des meusiens grâce à la création d’une véritable chaîne de transports.
Toutefois, le déploiement du réseau RITM devrait être complété en 2010 avec la mise en oeuvre de quelques expérimentations de TAD intercommunal et, éventuellement une augmentation de l’offre sur certaines lignes régulières. En effet, la carte INSEE résultant du recensement des trajets domicile-travail en Meuse fait apparaître des faisceaux de déplacements qui ne sont actuellement pas couverts par le réseau régulier commercial RITM.
Des études complémentaires pourront aider à identifier les besoins en transport dans ces bassins de vie pour faire évoluer, si nécessaire, l’offre proposée par le Département. Pour ce faire, un second rapport vous sera présenté dans le courant du dernier trimestre 2010.

J’ai alors fait l’intervention suivante « Je réitère une remarque présentée voilà quelques semaines pour regretter que les scolaires ne puissent pas bénéficier du transport gratuit sur les lignes régulières. Je regrette que l’Assemblée n’ait pas répondu présente s’agissant de cette demande de gratuité.
Une question d’ordre statistique. Je ne doute pas de la qualité des services du Conseil Général, mais les précisions données, à l’unité près, sur le nombre de voyageurs par semaine avant et depuis le 1er septembre doivent résulter d’une collation des données transmises par les transporteurs. On sait que ces derniers ne communiquent que ce qu’ils peuvent communiquer et que la qualité de leurs chiffres est aléatoire. Mon propos n’engage que moi, mais on sait que les chiffres proviennent d’un comptage manuel – des bâtons sur des feuilles –, ce qui n’est certainement pas le meilleur outil. Le système billettique qui est engagé est susceptible de nous procurer des informations plus sûres, même si elles ne sont pas exhaustives.
Les données actuelles faites avec un crayon sur feuilles volantes ne constituent pas une référence suffisante pour conclure d’une manière aussi péremptoire. »