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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 11:08

Tout est dit !!!

 

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Le Président de la République s'exprimait dans l'Est Républicain du 19 août 2015

"Tous les responsables publics doivent veiller à faire des économies et à maîtriser les prélèvements.

Il ne peut y avoir deux discours : un à Paris, pour demander la baisse des dépenses et des impôts, et un autre au niveau local, pour revendiquer davantage de dotations de l'État.

J'ai moi-même été maire et Président d'un conseil général. Je sais qu'il y a des collectivités en très grande difficulté, notamment dans le milieu rural. Pas parce qu'elles sont mal gérées, mais parce que leurs ressources ne progressent plus, alors que leurs dépenses, notamment sociales, continuent d'augmenter.

Nous devons donc accentuer la péréquation des dotations de l'État, c'est-à-dire la solidarité, en faveur de ces collectivités. Et soutenir l'investissement public parce que c'est de l'emploi dans le BTP.

Comment ?

Il s'agira de moduler les dotations en fonction des investissements engagés."

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7 août 2015 5 07 /08 /août /2015 09:45

Différentes tentatives d'intrusion de modifications législatives pour faciliter l'autorisation du projet CIGEO ont été faites depuis 2013

L'amendement CIGEO - les différentes tentatives
L'amendement CIGEO - les différentes tentatives
L'amendement CIGEO - les différentes tentatives
L'amendement CIGEO - les différentes tentatives
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5 août 2015 3 05 /08 /août /2015 09:56

En fin de nuit du 9 juillet 2015, la commission spéciale de l’Assemblée nationale, chargée d’étudier les amendements du Sénat, décidait d’intégrer dans son texte à débattre au cours de l'après-midi suivant l’amendement des plus pernicieux glissé par Gérard Longuet (sénateur LR de la Meuse).

  • C'est le type même du "cavalier législatif", c'est à dire un petit article rajouté "en douce" dans une loi qui ne concerne pas la loi votée !!!

Notons que cet amendement était soutenu par Jean-Louis Dumont (député PS de la Meuse) et Jean-Yves Le Déaut (député PS de la Meurthe et Moselle), mais Denis Baupain (député EELV) n'a pas pu s'y opposer.

  • Voir la vidéo http://videos.assemblee-nationale.fr/video.6989.commission-speciale--croissance-et-activite-9-juillet-2015 (cliquer sur : Amendements 81 (article 24 bis A) à 21 et 98 id (article 54 bis AA), puis amener curseur à 8 mn (fin des échanges sur la sujet à 43 mn)
  • Que de confusions dans les expressions des participants : coûts, réversibilité & récupérabilité, phase pilote, sûreté, accord de la Meuse, volumes à traiter, AREVA et ses difficultés financières, besoins en énergie,…
  • Et tout cela dans un paquet « Croissance et activité » !!!

Pourquoi tant d'agitation à vouloir court-circuiter la fameuse loi sur la réversibilité ? Tout simplement parce qu’une telle loi s’appuierait sur un débat parlementaire préalable, débat que certains élus qui veulent imposer l’enfouissement redoutent au plus haut point.

En effet, si la «réversibilité» est un concept rassurant (et qui favorise ô combien «l’acceptabilité» de l’enfouissement, but réel du concept), un débat parlementaire démontrerait vite qu’il n’est qu’une vue de l’esprit et que la récupérabilité de colis est de plus en plus reconnue comme impossible.

Il n’est d’ailleurs que de voir ce qu’il en est au WIPP (Etats-Unis), à Asse (Allemagne), à Stocamine (Alsace), trois sites d’enfouissement qui ont connu des accidents et dont la réversibilité (récupération des ‘colis’) s’avère mission impossible.

Et l'on voit d’ici les conséquences d’une loi sur la réversibilité qui conclurait celle-ci impossible : l’abandon logique du projet Cigeo.

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Par ailleurs, je suis affligé en regardant la vidéo du rapport annuel fait par l'ASN devant l’OPECST !!! (Cette vidéo peut être visionnée jusqu'au 29/02/2016)

http://videos.assemblee-nationale.fr/video.6691.opecst--rapport-annuel-de-l-autorite-de-surete-nucleaire-15-avril-2015

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Le projet Cigeo prévu à Bure représenterait 99% de la radioactivité française et ferait ainsi partie des projets européens les plus conséquents des prochaines années. Le site d’enfouissement des déchets de Bure (à 500 m sous terre) occuperait 200 ha de terre agricole, 200 ha de forêt et une vallée comblée. A cela s’'ajouteraient 10 millions de mètres cube de déblais, 2 trains en moyenne par semaine pendant 130 ans. 50 % du volume prévu concernerait des déchets non produits.

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Cet amendement a été "retoqué" par le Conseil constitutionnel mercredi 5 août 2015

 

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Le projet Cigeo prévu à Bure représenterait 99% de la radioactivité française et ferait ainsi partie des projets européens les plus conséquents des prochaines années. Le site d’enfouissement des déchets de Bure (à 500 m sous terre) occuperait 200 ha de terre agricole, 200 ha de forêt et une vallée comblée. A cela s’'ajouteraient 10 millions de mètres cube de déblais, 2 trains en moyenne par semaine pendant 130 ans. 50 % du volume prévu concernerait des déchets non produits
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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 17:45

Si nous ne nous opposons pas massivement au plan anti-abeilles des firmes agrochimiques, les pesticides tueurs d'abeilles seront utilisés sans restriction à travers toute l'Europe - détruisant ce qu'il reste de colonies d'abeilles et de pollinisateurs sauvages en quelques années.

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Désolé, le texte envoyé par Pollinis est un (trop) long, mais il situe bien les enjeux

Peu de gens le savent, mais :

  • pendant les 2 ans du soi-disant moratoire sur les néonicotinoides, la vente de ces produits n'a jamais cessé de croître dans tous les pays européens : ils sont aujourd'hui utilisés sur 80 à 100% des grandes cultures, céréales, pommes de terre et colza (du jamais vu dans l'histoire des pesticides !) (1)
  • le moratoire très partiel ne porte que sur 3 molécules alors qu'il en existe déjà 7 autorisées en Europe.  Et qu'entre temps, des produits génériques, sans marque, sont apparus sur le marché et des demandes d'autorisation sont en cours pour de nouveaux néonicotinoïdes chinois.
  • bien souvent les agriculteurs n'ont plus d'autre choix que d'utiliser des semences enrobées aux pesticides néonicotinoïdes tueurs d'abeilles - les seules disponibles chez leur distributeur local.
  • en moyenne, il faut près de 9 mois pour que la quantité de néonicotinoïdes présents dans les sols après une culture diminue de moitié. Concrètement, 2 à 3 ans sont nécessaires pour que l'imidaclopride, la substance active du Gaucho, ne soit plus détectée dans les champs - mais entre temps, l'agriculteur aura probablement semé avec un autre traitement, et les toxiques tueurs d'abeilles s'accumuleront dans le sol. On les retrouve dans les pollens et les nectars des cultures même non traitées semées à la suite - à des concentrations certes faibles, mais tout de même 20 fois supérieures aux doses qui entraînent une surmortalité des abeilles étudiées en laboratoire ! (2)

Le soi-disant moratoire européen sur les néonicotinoïdes est une supercherie - une vaste opération de propagande destinée à endormir les citoyens et les organisations qui luttent depuis plus de dix ans pour faire interdire les pesticides tueurs d'abeilles partout en Europe.

Ce que nous devons absolument faire aujourd'hui, c'est rassembler au plus vite une armée de citoyens suffisamment nombreux pour s'opposer par tous les moyens aux lobbies, se faire entendre des politiques et forcer les technocrates à écouter les vrais experts qui alertent en boucle sur les dangers qui menacent notre environnement et nos productions agricoles.

C'est un véritable bras de fer qui s'est engagé avec les firmes agrochimiques :

D'un côté, les associations, les scientifiques indépendants et les citoyens, qui à force de mobilisations ont réussi à obtenir l'écoute de quelques responsables politiques et ouvrir la voie vers une interdiction, en France et en Europe ;

De l'autre, une armée de plusieurs centaines de lobbyistes professionnels de l'industrie agrochimique, qui font des pieds et des mains, à Paris et à Bruxelles, pour faire rétablir leurs produits : chantage aux licenciements auprès des politiques, "conseils" aux autorités sanitaires, financement d'études favorables à leurs produits...

C'est à la rentrée que tout va se jouer. C'est pour ça qu'en ce moment même, chacun des deux camps est en train de préparer ses armes et passer ses troupes en revue.

Et c'est pour cela qu'ici à Pollinis, nous avons besoin de savoir si nous pouvons compter sur vous pour préparer la bataille décisive qui va se jouer à l'automne prochain.

Nous devons être capables de mener le combat sur tous les fronts : à Bruxelles, auprès de la Commission européenne, du Parlement, et de tous ceux qui ont leur mot à dire dans l'interdiction des pesticides.

Et à Paris. Car si nous n'arrivons pas à faire plier la Commission européenne, le plan B, c'est l'amendement adopté par l'Assemblée nationale française en mars dernier, et qui interdit les néonicotinoïdes à partir de janvier 2016.

C'est un espoir phénoménal pour les citoyens de l'Europe entière : si jamais la Commission décidait de réhabiliter ces pesticides mortels, il suffirait qu'un seul pays membre de l'UE les interdise sur son territoire pour l'obliger à revoir sa copie.

Ici aussi, la bataille est serrée : alors que notre association a lancé une mobilisation inédite pour faire pression sur les sénateurs, et mis une partie du Sénat de notre côté, en face les lobbies agrochimiques ont joué la carte économique pour convaincre les élus de torpiller le texte.

Résultat : l'amendement a été retiré jusqu'à nouvel ordre !

Mais ce n'est pas fini : après l'examen du texte en commission du Développement Durable, la prochaine étape c'est l'examen par l'ensemble du Sénat à la rentrée. Et d'ici là nous avons du pain sur la planche, nous les défenseurs des abeilles et de l'environnement, pour faire rétablir cet amendement et obtenir l'interdiction totale de ces pesticides tueurs d'abeilles !

Il est impératif de continuer le combat sur les deux fronts, en Europe et en France, pour mettre toutes les chances de notre côté et débarrasser pour de bon les cultures de ces pesticides qui mettent en péril l'alimentation et la santé de toute la population.

C'est pour ça que, à Paris et à Bruxelles, grâce au soutien de citoyens engagés à 100% dans la bataille, Pollinis a constitué une petite équipe soudée autour de cet enjeu crucial pour faire face aux armées de lobbyistes payés par l'industrie agrochimique.

Et je dois dire que, ces derniers mois, personne n'a chômé :

  • Pour contrecarrer les pseudo-études financées par les lobbies agrochimiques, nous avons fédéré les chercheurs qui travaillent sur le sujet, produit de nouvelles études accablantes sur les effets désastreux des néonicotinoïdes sur les colonies d'abeilles, sur l'environnement, et même sur l'agriculture, qu'ils mettent en péril en accélérant le développement de résistances chez les insectes ravageurs ! Nous avons appuyé les recherches de scientifiques de renom, et leur avons donné la parole devant les élus européens et la Commission européenne lors d'une conférence à Bruxelles début juillet ;
  • Pour faire pression sur les institutions et les responsables politiques, nous avons mobilisé plus d'un million de citoyens à travers toute l'Europe, et avons informé des dizaines de millions de personnes sur les manœuvres scandaleuses des lobbies agrochimiques pour faire rétablir leurs produits. Et en France, la dernière campagne sur les sénateurs a fait l'effet d'une bombe : jamais les élus n'avaient reçu, directement de leurs administrés, autant de messages de protestation !
  • Pour enfoncer le clou, nous sommes allés taper à toutes les portes pour exposer nos arguments et faire entendre la voix des millions de citoyens qui refusent qu'on mette en péril leur santé et leur environnement pour satisfaire les intérêts financiers de quelques entreprises sans scrupules. Nous avons rencontré une vingtaine de députés européens, tous les députés qui comptent en France sur les questions environnementales et agricoles, nous avons été reçus au Ministère de l'Agriculture, au Ministère de l'Ecologie...

Et la bataille continue !

Quand je vois le représentant de la COPA-COGECA, le lobby des agrochimistes à Bruxelles, balayer d'un revers de main devant un parterre de journalistes et d'institutionnels les arguments du Docteur Jean-Marc Bonmatin, l'un des scientifiques du CNRS les plus en pointe sur les néonicotinoïdes, sous prétexte que "ça ne répond pas à l'impératif économique", j'en ai la nausée... (§ à modifier selon le rapport de la conférence, en attente) (3)

"L'impératif économique", ça veut dire faire fructifier leurs profits, quitte à sacrifier la nature, l'alimentation et la santé de toute la population !

Chaque année, les taux de mortalité des abeilles sont alarmants. Rien qu'en 2015, certains apiculteurs ont perdu entre 70 et 100 % de leurs colonies (4) – c'est l'hécatombe !

Si le déclin des abeilles perdure à ce rythme-là, qui assurera la pollinisation et la reproduction de toutes les plantes, fruits et légumes que nous consommons chaque jour, et qui nous sont essentiels ?

Il est impératif d'enrayer cette spirale dramatique avant qu'il ne soit trop tard !

Les néonicotinoïdes sont aujourd'hui utilisés sur 80 à 100% des grandes cultures, céréales, pommes de terre et colza (5) – et ce, malgré le pseudo-moratoire de la Commission européenne...

Plus d'une centaine d'études recensent leurs effets particulièrement nocifs sur les abeilles : perte de la faculté d’apprentissage, difficulté dans la recherche de nourriture, perte de l’instinct de retour à la ruche, désorientation, perte de fécondité des reines... (6). Au total, ils sont 7000 fois plus mortels pour les abeilles que le DDT utilisé précédemment dans les champs !

Et ce n'est pas tout : petit à petit, de nouvelles études mettent en lumière la pollution extrême de ces pesticides dans les sols, les nappes phréatiques, les cours d'eau... Bouleversant tout l'écosystème sur leur passage : vers de terre devenus rachitiques, disparition de plus de 40% des organismes aquatiques (dépollueurs naturels des rivières) (7), famines des poissons et oiseaux qui s'en nourrissent... Même les études menées sur les mammifères sont effrayantes : déformation des fœtus, taux anormalement élevé de fausses couches, réduction de la fertilité... (8)

Rien ne justifie qu'on continue à utiliser de façon massive et systématique ces pesticides sur les cultures !

Même l'argument derrière lequel se cachent les agrochimistes, selon lequel ces poisons sont le seul moyen d'avoir des rendements suffisants pour nourrir tout le monde, ne tient pas : l'agriculture n'a jamais été aussi menacée qu'aujourd'hui !

A force de déverser de façon systématique des tonnes de néonicotinoïdes dans les champs, les espèces ravageuses se sont rapidement adaptées : à l'heure actuelle, les néonicotinoïdes dans certaines régions ne peuvent déjà plus rien contre les attaques de doryphores ou de punaises... (9)

C'est une menace sans précédent sur notre sécurité alimentaire qui se profile, et la seule façon d'éviter ça c'est de stopper, dès maintenant, l'utilisation de ces produits.

Seulement voilà : face aux montagnes d'argent des agrochimistes, leurs armées de lobbyistes à Bruxelles et dans tous les pays du monde, et leurs ribambelles d'études pseudo-scientifiques complaisantes, nous, les citoyens, devons nous battre avec toutes nos forces pour peser dans la balance !

C'est à l'automne que tout va se jouer, aussi bien à la Commission européenne qu'au Sénat français. Et croyez-moi, l'équipe de Pollinis compte bien se préparer tout l'été pour être sur le pied de guerre et bien armés à la rentrée.

Nous devons à tout prix continuer le plan de bataille que nous avons mis en place, grâce au soutien des membres de Pollinis, sur le terrain des études scientifiques, des relations institutionnelles et des mobilisations citoyennes.

Tout l'été, nous allons préparer le terrain pour :

- Organiser de nouvelles rencontres avec les scientifiques, produire de nouvelles études sur les effets néfastes des pesticides, lancer de nouvelles conférences à Bruxelles et Paris en invitant les journalistes et les responsables politiques et institutionnels ;

- Multiplier les rendez-vous avec les parlementaires et leur remettre de solides dossiers de fond que nous aurons préparés pendant l'été ;

- Organiser un double dépôt des 1 millions de signatures à la campagne StopNeonics collectées dans toute l'Europe et le monde, auprès de la ministre française de de l'Ecologie, et des responsables de la Commission européenne, pour marquer le terrain dès la rentrée ;

- Remobiliser les citoyens pour mettre une pression ultime et déterminante sur les décideurs politiques, pour réussir à faire passer, au niveau européen ou français, l'interdiction des néonicotinoïdes, salvatrice pour les abeilles, l'environnement et l'avenir alimentaire de toute la population.

Nous avons du pain sur la planche, mais je sais que je peux compter sur chacune des personnes de l'équipe, ici à Pollinis, pour s'investir à 100% pour remporter le combat.

Mais toute l'énergie et la motivation du monde ne sont rien sans un minimum de moyens financiers. Et c'est ce dont nous avons besoin, de toute urgence, pour continuer le plan de bataille que nous avons entamé et être prêts pour le combat à la rentrée.

C'est grâce au soutien fidèle des premiers membres de Pollinis que nous avons pu arriver jusqu'ici, et obtenir un espoir réel d'interdire des produits chimiques pourtant défendus becs et ongles par de puissants lobbies industriels.

Je ne les remercierai jamais assez pour ça.

Mais aujourd'hui, nous devons mettre les bouchées doubles, consolider l'équipe et nos moyens, faire travailler des scientifiques, publier leurs travaux, travailler à temps plein pour aller rencontrer tous ceux qui ont leur mot à dire dans le processus de décision politique... tout en continuant bien sûr de payer les factures de loyer pour nos petits bureaux, d'électricité, d'eau, de téléphone, d'internet...

 

 

 

 

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 19:24

Certains ne manquent pas d'air !!!

à partir d'un article sur MaireInfo du 23 juillet 2015

Crise de l'élevage : François Baroin et André Laignel interpellent François Hollande sur l'approvisionnement local.

Ils ont demandé de voir évoluer la législation pour faciliter, pour les maires, l’accès aux produits locaux ou nationaux car la législation sur les marchés publics ne permet pas, pour des raisons de non-discrimination et d’égal accès à la commande publique, de privilégier la commande locale et disent au président leur souhait que « des solutions juridiques soient trouvées rapidement ». 

Rappelant que le décret du 25 août 2011 permet de valoriser les circuits courts mais regrettant qu'il reste « trop méconnu et complexe à mettre en œuvre », les deux élus demandent donc que soit trouvée « rapidement une solution simple et juridiquement sécurisée qui autorise, sous quelque forme que ce soit, un droit de préférence aux produits français dans les marchés publics ». 

Mais c'est bien le Gouvernement de Droite qui a publié ce décret !!!

 

Par ailleurs, le Député UMP Jean-Claude FLORY (UMP) avait déposé une question "commercialisation - circuits courts" le 01 février 2011. Il a eu une réponse le 15 novembre 2011 

Et la réponse est particulièrement ambigüe "... Ce critère permet de privilégier les circuits court ... Il est toutefois rappelé que la localisation du producteur ne saurait constituer un critère d'attribution du marché en tant que tel, les critères de préférence locale étant contraires au droit de la commande publique."

Et aujourd'hui qui souffle sur les braises ?

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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 13:07

Communiqué de la délégation socialiste française

Travailleurs détachés : Bouygues peut construire sa propre prison

Strasbourg – jeudi 9 juillet 2015 - http://www.deputes-socialistes.eu/?p=11444

Bouygues Travaux publics a été condamné – avec Atlanco Limited et Elco - cette semaine par le tribunal correctionnel à 25 000 euros d’amende pour avoir indirectement pratiqué le travail dissimulé et le prêt de main-d’œuvre illicite sur le chantier de l’EPR de Flamanville.

« Le 1er juillet 2011, j’avais conduit une délégation d’eurodéputé-e-s sur le chantier de l’EPR de Flamanville afin d’enquêter sur les conditions de travail des salariés détachés », rappelle Pervenche Berès, Présidente de la Délégation socialiste française.Retour ligne automatique
« Sur place, nous avions pu constater que le chantier de Flamanville, véritable laboratoire européen du travail illégal, était à la pointe du dumping social et de l’esclavage moderne. Déjà condamné pour homicide involontaire, le groupe Bouygues a été rattrapé par la Justice le mardi 7 juillet : c’est une excellente nouvelle, même si l’amende reste beaucoup trop faible au regard de l’ampleur de la fraude sociale et fiscale », ajoute l’élue.Retour ligne automatique
La porte-parole du groupe socialistes et démocrates (S&D) sur l’emploi et la politique sociale Jutta Steinruck qui faisait partie de la délégation parlementaire qui s’est rendue à Flamanville a déclaré :Retour ligne automatique

« L’exploitation des salariés européens de Flamanville est un cas typique de contournement des règles européennes sur le détachement des travailleurs par des entreprises peu scrupuleuses. Parce que le cadre juridique reste fragile, nous devons obtenir la révision de la directive détachement des travailleurs au-delà de ce que nous avons déjà arraché sous la précédente mandature pour lutter contre le dumping social en Europe ».

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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 09:53

Je viens lire ce matin dans l'Est Républicain (8 juillet 2015) dans l'article "Bure - Cigéo : l'amendement de Gérard Longuet revient"

".. C'est regrettable car la définition de la réversibilité est un sujet fédérateur : qui voterait contre la possibilité de pouvoir récupérer ces déchets ?".

Alors que plus personne ne croit à cette définition de la réversibilité !!!

Projet Cigéo et la réversibilité !!!
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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 22:07

Le Maire avait assuré que le festival RenaissanceS 2015 à Bar-le-Duc devait "renouveler sensiblement sa formule".

 

Toutefois, même si différents spectacles de grande qualité ont été proposés (Kori-Kori et les poupées géantes le vendredi soir en centre ville ou Missa Criola le dimanche soir à l'église St Etienne (voir l'article sur mon blog : Missa Criola), cela n'a pas été suffisant pour répondre à l'attente des "visiteurs festivaliers" durant les 3 jours.

 

  • Les petits ont été quasiment oubliés, sauf pour la "Course cycliste" et "Marines" dans la Cour des Halles
  • La ville basse a été orpheline le samedi et le dimanche ;
  • Le parc de l'Hôtel de Ville, havre de fraîcheur arboré, n'a accueilli aucun spectacle ;
  • La partie haute de la rue des Ducs, porte d'entrée en venant de la place Gossin, n'avait plus ces étals qui donnaient la note d'accueil vers le festival ;
  • La place Saint Pierre paraissait bien vide sans ses commerçants ;
  • La guinguette était recluse sur le parking des Grangettes ;
  • et le village des métiers d'art était bien éloigné du coeur de la Ville Haute.

 

Festival RenaissanceS 2015 à Bar-le-Duc, déception
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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 19:17

Relevé dans l'Est Républicain du 24 juin 2015

« Clairvaux : l'aventure cistercienne »

A l'Andra, exposition organisée dans le cadre des 900 ans Clairvaux.

Elle présente l'histoire de cette abbaye, depuis sa fondation par Saint-Bernard jusqu'à sa vente par l'État à la Révolution.

Elle est complétée de panneaux présentant les abbayes cisterciennes de Meuse et de Haute-Marne.

Tous les jours, de 14 h à 18 h, jusqu'au 7 juillet.

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 19:12

Relevé dans l'Est Républicain du 24 juin 2015

Une enquête sur la prise de médicaments par les plus de 65 ans

Les personnes âgées prennent des médicaments pour le système cardiovasculaire, les voies digestives et le système nerveux.

Souvenez-vous, c'était en 2013. Une dame de 76 ans mélangeait ses cachets dans sa boîte de Furosémide. Le laboratoire Teva - qui fut au coeur de l'affaire, et des accusations, avant que l'on découvre que l'inversion de médicament était liée à une erreur de la dame - a décidé de rebondir sur le sujet en lançant une vaste étude sur « l'observance chez les personnes âgées polymédiquées ».

Derrière cette formulation complexe, il s'agit de savoir comment réagissent les personnes âgées face à leurs ordonnances à rallonge. Et d'expliquer pourquoi elles oublient de prendre un cachet ou se trompent dans une prescription.

C'est un véritable enjeu de santé publique : en moyenne, les personnes âgées de 75 à 84 ans consomment quatre à cinq médicaments différents par jour.

Selon l'Assurance-maladie, 53,5 % des patients de plus de 75 ans, ont une utilisation inappropriée des médicaments. Et 10 % des hospitalisations chez les personnes âgées de plus de 70 ans sont liées à des erreurs dans les prises de médicaments.

439 prescriptions décryptées

Pour y voir plus clair, Teva a commandé une enquête à une équipe dirigée par le Pr Gilbert Deray, chef du service de néphrologie de l'hôpital de la Pitié Salpêtrière. Il s'est concentré sur les ordonnances de personnes de plus de 65 ans (objectif en décrypter 1.000) pour comprendre le rapport des personnes âgées au médicament.

Selon les premiers résultats, sur 439 prescriptions, présentés hier, environ 30 % des malades ne savent pas pourquoi on leur prescrit les médicaments. Ils sont nombreux à avoir déjà oublié de prendre un médicament (41 %) et quelque 28 % à l'avoir pris avec du retard. Et 12 % d'entre eux ont carrément décidé d'arrêter de prendre leur cachet car ils pensaient qu'il leur faisait plus de mal que de bien.

Le Pr Deray appelle à refonder l'ordonnance - « on ne l'a pas fait depuis 1803 », sourit-il - pour donner plus d'informations au patient, et au pharmacien (sur le patient notamment) pour aider à mieux prendre les traitements.

Élodie BÉCU   

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 09:14

relevé dans acteurspublics.com

Docteur en histoire de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Émilien Ruiz analyse dans la revue scientifique Genèses la difficulté à dénombrer les fonctionnaires en France et les biais que suppose toute statistique sur le sujet. “Plusieurs usages trompeurs ont été faits des chiffres de l’Insee”, dénonce-t-il à Acteurs publics.  
 

L'article complet

 

Quelques extraits 

  • .....Veut-on mesurer le nombre des salariés de l’État ? Des trois versants de la fonction publique ? Nous intéressons-nous aux emplois budgétaires ou aux effectifs réels ? Etc. Pour comprendre et bien lire ces statistiques, il est indispensable de tenir compte des conditions dans lesquelles elles ont été produites.....
  • .....en droit, “un agent n’est pas fonctionnaire en général ; il est fonctionnaire au regard d’un certain texte ou d’une certaine règle”.....
  • .....Entre 2011 et 2012, les effectifs de l’État ont ainsi diminué de 1 %, tandis qu’entre 2012 et 2013, ils ont augmenté de 1 %. Difficile de parler d’une hausse continue, inexorable et massive des effectifs…
  • .....Il est ainsi un peu malhonnête de titrer sur “toujours plus de fonctionnaires” et de ne pas mentionner, pour les trois fonctions publiques, qu’il y a eu plus de départs que d’entrées parmi les titulaires (parmi les fonctionnaires, donc) ; que l’essentiel de la croissance des effectifs est due au recrutement de non-titulaires et de contrats aidés ; que plus d’un quart des agents des trois fonctions publiques exerce à temps partiel.....
  • .....Or actuellement, des questions importantes sont discutées : la réforme du statut, le gel des traitements ou encore les réflexions sur le périmètre des interventions de l’État et sur la nature du service public… Ces questions ne se résument pas à des mesures techniques et doivent s’inscrire dans un véritable débat démocratique. Un tel débat ne peut que gagner à une meilleure information des citoyens, par la presse, mais aussi par les chercheurs en sciences sociales.
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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 13:49

Bientôt, les journalistes et leurs sources pourraient être attaqués en justice par les entreprises s’ils révèlent ce que ces mêmes entreprises veulent garder secret. A moins que nous ne réagissions pour défendre le travail d’enquête des journalistes et, par ricochet, l’information éclairée du citoyen. 

Sous couvert de lutte contre l’espionnage industriel, le législateur européen prépare une nouvelle arme de dissuasion massive contre le journalisme, le "secret des affaires", dont la définition autorise ni plus ni moins une censure inédite en Europe.

Avec la directive qui sera bientôt discutée au Parlement, toute entreprise pourra arbitrairement décider si une information ayant pour elle une valeur économique pourra ou non être divulguée. Autrement dit, avec la directive "Secret des Affaires", vous n’auriez jamais entendu parler du scandale financier de Luxleaks, des pesticides de Monsanto, du scandale du vaccin Gardasil... Et j’en passe.

 

Signez la pétition 

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 12:51

relevé dans L'Est Républicain du 03 juin 2015

"La voiture électrique ne rejette certes pas de gaz à effet de serre. En revanche, elle utilise le réseau électrique classique pour être rechargée. Or, en France, l'électricité produite est issue à 75 % des centrales nucléaires disséminées sur le territoire.

Le jury de déontologie publicitaire, saisi par l'Observatoire du nucléaire en avril dernier, a d'ailleurs estimé que la voiture électrique ne pouvait pas être considérée comme « écologique » ou « propre » comme le vantait pourtant une publicité du groupe Bolloré pour les véhicules mis en libre-service à Paris et Lyon. « L'utilisation de ce service induit nécessairement certains effets négatifs sur l'environnement, notamment les pièces d'usure des véhicules utilisés et l'électricité nécessaire à leur rechargement, dont il n'est pas établi qu'elle serait intégralement issue de sources renouvelables », indiquait notamment le jury.
 
De son côté, Stéphane Lhomme, directeur de l'Observatoire du nucléaire, ajoutait au moment du jugement. « Certes, la voiture électrique ne pollue pas quand elle circule, mais elle pollue avant et après, et surtout elle délocalise la pollution autour des mines d'uranium et de lithium, des centrales nucléaires, des sites de stockage de déchets radioactifs ».
 
Pour la plupart des écologistes, la solution ne se résume pas à une dualité entre véhicule électrique et véhicule thermique. L'enjeu majeur demeure la fin de l'hégémonie du « tout voiture » et un développement des transports en commun qui, à court terme et sans évolution technologique majeure, peuvent faire baisser les impacts liés aux déplacements.

G.H   "

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 22:05

Ce samedi 30 mars, c'était le Congrès des Républicains à La Villette

Il y a les images officielles,,,, et les autres (qu'il n'était pas prévu de diffuser)

 

Le congrès des Républicains
Le congrès des Républicains
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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 11:28

communiqué de l'ACRO

Trafic de biens de consommation radioactifs : L’ACRO appelle à la vigilance !

 

Papier peint, draps, serviettes hygiéniques… radioactifs vendus sur le thème du bien-être et de la santé ! L’ACRO appelle à la vigilance face à ce qui ressemble à une vaste escroquerie.

Tous ces produits, commercialisé en Corée pour le papier peint, en voie d’être importé en Espagne pour les draps et vendues en France pour les serviettes hygiéniques, contiennent de la radioactivité naturelle dite renforcée, c’est à dire qui a été concentrée. Ils sont supposés favoriser la présence d’anions, des ions négatifs qui seraient source de bien-être.

De telles pratiques sont illégales en Europe !

L’addition de radioactivité dans les biens de consommation et l’alimentation est interdite.

En l’espace de quelques mois, l’ACRO a eu à expertiser différents produits commercialisés sous l’appellation « Anion » : parfois, rien d’anormal n’a été trouvé, mais plusieurs d’entre eux contiennent de la radioactivité rajoutée.

Les résultats accompagnés d'un dossier de présentation sont sur le site Internet : http://acro.eu.org

 

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 23:24

Lundi 4 mai à 22 h 50, Canal+ a diffusé le documentaire « Nucléaire : la politique du mensonge » dans le cadre de son émission "Spécial investigation".

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Pour  (re)voir le documentaire qui revient notamment sur les accidents survenus à la centrale nucléaire de Saint-Laurent des Eaux (Loir-et-Cher):

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Pour décrypter la novlangue nucléaire...

Vous pourrez y voir l'ACRO à l'oeuvre :

 

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DIFFUSION : LUNDI 4 MAI 2015 A 22H50 

Une enquête de Jean-Baptiste Renaud, Production : Premières Lignes Télévision, Durée : 52 min

Depuis 40 ans, on nous répète que le nucléaire français serait « sûr », « propre » et « bon marché ». Trois « atouts » qui sont en réalité plus que contestables. Pour enquêter sur un accident nucléaire, pas besoin de voyager jusqu'à Fukushima ou Tchernobyl. Il nous a suffi de prendre le train pour le Loir-et-Cher. Dans la centrale nucléaire de St Laurent des Eaux, deux des dix plus graves accidents nucléaires du monde se sont produits, en 1969 puis en 1980. Grâce à des documents confidentiels restés secrets pendant 35 ans, notre enquête révèle pour la première fois que suite à l'accident de 1980, EDF a sciemment rejeté du plutonium dans la Loire. Une pratique totalement illégale selon notre enquête. 

En 2008, pour convaincre de la « propreté » de l'énergie nucléaire, Anne Lauvergeon, alors PDG d'Areva, affirmait que « 30 ans de déchets radioactifs français » pouvaient entrer dans « une piscine olympique ». Mais d'après notre enquête, les déchets nucléaires français, qui ne disent pas toujours leur nom, représenteraient en fait 183 piscines olympiques ! A Bessines dans le Limousin comme à Tricastin dans la Drôme, ce sont ainsi des centaines de milliers de tonnes d'uranium appauvri appartenant à Areva qui sont stockées depuis des dizaines d'années, sans perspective d'utilisation prochaine. Interrogée, Areva reconnait que ces matières « recyclables » ne sont effectivement pas « recyclées ».

Quant à une électricité nucléaire « pas chère », c'est aussi un mythe. Auditionné à l'Assemblée nationale en mai 2014, Henri Proglio, alors patron d'EDF, reconnaissait que l'ensemble des travaux de modernisation des réacteurs nucléaires français s'élèveraient à 55 milliards d'euros. D'après notre enquête, ce sera en réalité 110 milliards d'euros. Un coût astronomique et lourd de conséquences : en 5 ans, le prix de l'électricité a déjà augmenté de 20%...

« Nucléaire : la politique du mensonge »
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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 13:33

Strasbourg – mercredi 29 avril 2015 - http://www.deputes-socialistes.eu/?...

Drames en Méditerranée : le Parlement veut une réponse globale

Un débat tendu sur les récentes tragédies en Méditerranée a eu lieu aujourd’hui au Parlement européen en présence des Présidents de la Commission et du Conseil, Jean-Claude Juncker et Donald Tusk ; il a permis de voir la claire différence entre les priorités des trois institutions. Le Conseil veut concentrer son action sur la lutte contre les trafiquants. La Commission et le Parlement sont convaincus que l’urgence est à la recherche et au sauvetage des migrants.

À l’issue du débat, le Parlement a adopté une résolution qui aborde bien d’autres aspects de ce sujet sensible et complexe. La résolution s’inspire heureusement des propositions que nous avions entre autres développées dans deux communications la semaine dernière (« Naufrages en Méditerranée : nous devons tous agir pour une nouvelle politique migratoire » ; « Conseil européen sur les migrations : le combat pour défendre une politique européenne ambitieuse continue ! »).

Nous saluons notamment dans la résolution :

  • la demande de mise en place d’un dispositif efficace et communautaire de sauvetage en mer, assorti d’un mandat clair en matière de recherche et de sauvetage et d’un champ d’intervention étendu ;
  • la promotion d’un mécanisme de solidarité intra-européenne en appelant à une répartition obligatoire des demandeurs d’asile entre les États membres, l’activation de la directive "protection temporaire" de 2001 et une assistance renforcée pour les États en première ligne ;
  • l’encouragement à la recherche de voies légales de migration en augmentant les efforts de l’ensemble des États membres en matière de réinstallation, en demandant la délivrance de visas humanitaires dans les ambassades ou consulats des États membres dans les pays tiers et en insistant sur la nécessité d’une approche holistique en matière de migrations qui prennent en compte tous les aspects de la migration, y compris la migration économique ;
  • l’accent mis sur la responsabilité de tous les États membres de transposer de manière pleine et entière les instruments du régime d’asile européen commun pour que les demandes d’asile, quel que soit le pays d’accueil dans l’Union, reçoivent un traitement équivalent ;
  • le soutien à une coopération accrue avec les pays tiers afin de renforcer leurs capacités en matière d’asile et de promouvoir les politiques de développement. Elle encourage les efforts diplomatiques pour permettre une résolution des conflits et un retour à la stabilité dans certaines zones, telles que la Libye, l’Irak et la Syrie ;
  • Elle met clairement en évidence la nécessité d’une lutte contre les trafiquants en favorisant entre autres une coopération accrue avec les pays tiers et entre les agences de l’Union, telles qu’Europol, Frontex et le Bureau européen d’appui en matière d’asile.

Pour le Parlement, cette résolution ne constitue évidemment qu’une étape pour répondre à l’urgence. Il présentera dans les mois qui viennent un rapport analysant la politique migratoire européenne selon une approche de court, moyen et long-terme, assorti d’une série de recommandations précises. En attendant, c’est la Commission européenne qui devra faire preuve d’audace le 13 mai prochain en présentant un Agenda européen pour les migrations ambitieux !

José Lavezzi, Attaché de presse de la délégation socialiste française au Parlement européen

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 13:28

Communiqué de presse - Strasbourg – mercredi 29 avril 2015 - http://www.deputes-socialistes.eu/?...

Dans quelles conditions sociales et environnementales sont fabriqués nos vêtements ? Nous voulons savoir !

« Deux ans après la tragédie du Rana Plaza au Bangladesh, beaucoup reste à entreprendre afin de garantir des conditions de travail décentes dans l’industrie du textile du sud-est asiatique. Maîtriser la mondialisation, avancer vers le juste-échange, améliorer les conditions de travail, de santé, de sécurité des travailleurs, partout dans le monde, est notre devoir de socialiste. La résolution votée aujourd’hui, à l’occasion du deuxième anniversaire de cette catastrophe, était pour nous l’occasion d’avancer des propositions concrètes », expliquent Emmanuel Maurel et Eric Andrieu, membres de la commission en charge du commerce international et cosignataires de la résolution.

Les deux eurodéputés ajoutent :

« Nous voulons obtenir la traçabilité et la transparence dans la chaîne d’approvisionnement des marques de l’habillement. L’Union européenne a la capacité et le devoir d’agir pour répondre aux préoccupations exprimées par les citoyens européens. Elle doit s’inspirer des initiatives nationales déjà existantes comme en France, en Allemagne, aux Pays-Bas ou au Danemark ; et notamment d’une proposition de loi française, rédigée par Dominique Potier, qui vise à obliger les entreprises, qui souhaitent opérer sur le marché européen, à mettre en place un plan de vigilance vis-à-vis de leurs filiales et de leurs sous-traitants. Notre objectif via ces mesures est de prévenir les atteintes aux droits de l’Homme et à l’environnement, de lutter contre la corruption et de réparer les dommages subis par les victimes ».

« Nous nous félicitons d’être parvenus à dégager une large majorité sur les paragraphes qui demandent une législation européenne contraignante sur le sujet », concluent Emmanuel Maurel et Eric Andrieu.

José Lavezzi, Attaché de presse de la délégation socialiste française au Parlement européen

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2 mai 2015 6 02 /05 /mai /2015 21:20

Communiqué de presse - Strasbourg – mardi 28 avril 2015 - http://www.deputes-socialistes.eu/?p=11167

 

Le plastique, ce n’est pas toujours fantastique

 

S'il ne faut qu'une seconde pour fabriquer un sac plastique, il sera utilisé seulement 20 minutes en moyenne et polluera les écosystèmes pendant des siècles. Alors que les sacs plastiques à usage unique seront interdits en France à partir de 2016, les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux se sont battus pour une législation européenne la plus ambitieuse possible et sont satisfaits par le vote intervenu aujourd’hui.

 

« Il s’agit là d’une urgence : le plastique pollue, le plastique tue. Dans le Pacifique, un continent de plastique s’est formé, d’une superficie de 3,5 millions de km2. Au niveau de l'Union européenne, environ 100 milliards de sacs en plastique sont mis sur le marché chaque année ; beaucoup se retrouvent dans les mers et sur le littoral : rien qu'en France, on estime que 122 millions de sacs plastiques souillent 5 000 kilomètres de côtes ! » explique Gilles Pargneaux, membre de la commission de l’environnement.

 

« Pour remédier à cette situation, le Parlement européen et le Conseil sont parvenus, fin novembre 2014, à un accord historique » ajoute l’eurodéputé.

 

Au cours des 18 prochains mois, les Etats membres devront choisir entre deux approches pour réduire l'utilisation de sacs en plastique légers :

  • soit réduire le nombre de sacs en plastique légers utilisés par personne, soient 90 sacs/personne/année pour fin 2019 et pas plus de 40 sacs/personne/année pour 2025 (contre 200 actuellement);
  • soit arrêter de donner des sacs gratuitement dans les points de vente alimentaires pour fin 2018.

 

Les Etats membres auront 18 mois pour intégrer les nouvelles règles dans leur législation nationale, une fois qu'elles seront entrées en vigueur.

 

La Commission européenne et les Etats membres mèneront, par ailleurs, des campagnes d'information et de sensibilisation du public concernant les incidences négatives que l'utilisation excessive de ces sacs en plastique légers a sur l'environnement.

 

« Deux ans après l’entrée en vigueur de la directive, la Commission devra faire un rapport et proposer de nouvelles mesures pour aller plus loin : nous serons au rendez-vous pour renforcer encore et toujours la protection de l’environnement ! » promet Gilles Pargneaux.

 

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José Lavezzi, Attaché de presse de la délégation socialiste française au Parlement européen

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25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 22:16

relevé le 22 avril 2015 sur la page de Députés socialistes

 

La délégation socialiste française a pris connaissance de la proposition de réforme de la procédure l’autorisation d’importation des OGM dans l’Union européenne.

 

Les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux ont soutenu précédemment une procédure permettant à un Etat membre d’interdire sur son territoire la culture d’un OGM autorisé au niveau européen.

 

Transposer cette possibilité pour les importations est, à nos yeux, une erreur : en effet, elle revient à renationaliser le marché, et donc vient en contradiction avec le marché intérieur. Cette décision serait non seulement contestée par le Cour de justice de l’Union européenne, mais aussi vraisemblablement par les instances de l’OMC.

 

Par ailleurs, cela n’empêcherait probablement pas des détournements commerciaux et donc une présence de matières premières issues d’OGM dans les pays qui en refuseraient l’importation. Rien ne serait véritablement contrôlable quant à l’utilisation des OGM dans l’alimentation animale par exemple…

 

L’inévitable pagaille qui en résulterait ne devrait pas donner l’occasion aux pro OGM de remettre en cause la législation récente et durement acquise sur la possibilité donnée aux Etats membres de restreindre ou d’interdire la culture des OGM sur leur territoire.

 

Lors des débats parlementaires, nous serons vigilants sur ces points et nous nous mobiliserons pour répondre à l’attente principale des citoyens : la transparence, via un étiquetage indiquant clairement la présence ou non d’OGM.

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