Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 décembre 2022 5 02 /12 /décembre /2022 14:40

Histoire de la filière nucléaire française et de ses affaires avec Thierry Gadault

Les entretiens du Comité Centrales, c'est parti ! A la faveur des contacts noués, nous allons filmer des entretiens dans le but de faire un BILAN de décennies nucléarisées... ce qui n'a pas été fait par l'Etat avant de foncer tête baissée dans la « relance ».. Le 1er a été mis en ligne. Thierry Gadault, journaliste indépendant, dresse de manière limpide et savoureuse l'histoire de la filière entière depuis 1945 et des « affaires » qui l'ont émaillée. 

PARTIE 1 - Les rivalités Historiques : 00:15
PARTIE 2 - Privatiser EDF / Récupérer Framatome : 27:30
PARTIE 3 - Les conséquences d'une stratégie ambivalente : 48:34
PARTIE 4 - Des falsifications à l'échec industriel actuel : 1:13:05
PARTIE 5 - Les réacteurs EDF - Actualité d'un désastre en cours : 1:24:55
CONCLUSION - L'avenir incertain du nucléaire (et de l'État) français : 1:44:01

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2022 2 29 /11 /novembre /2022 21:31

N° 131 - 29 NOVEMBRE 2022

CONCERTATION SNCF

La SNCF organise 2 réunions publiques de concertation sur la ligne ferroviaire Nançois/Gondrecourt le Château les :

  • MERCREDI 7 DECEMBRE 2022 à 18h00 - salle polyvalente de Gondrecourt le Château
  • JEUDI 8 DECEMBRE 2022 à 18h00 - salle Jean Barbier à Ligny en Barrois.

 

 

Modernisation de la ligne de fret Nançois-Tronville - Gondrecourt-le-Château

Le projet consiste à moderniser la ligne de fret Nançois-Tronville — Gondrecourt-le-Château dans le cadre du projet Cigéo de stockage profond de déchets radioactifs. Les travaux de modernisation permettront d' acheminer les matériaux de construction du centre de stockage et de desservir ce dernier en phase opérationnelle. Plus globalement, le projet vise à renforcer le maillage ferroviaire du territoire.
Le projet a fait l'objet d'une concertation du 3 mai au 28 juin 2021.


Le projet en bref

Le projet de modernisation de la ligne de fret Nançois-Tronville – Gondrecourt-le-Château est issu du débat public organisé en 2013 par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) et par l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra) sur le projet Cigéo de stockage géologique de déchets radioactifs, situé à Bure dans la Meuse (55) :  une des conclusions du débat public a été de privilégier le transport ferroviaire pour desservir le centre de stockage. La solution préconisée a été de s’appuyer sur cette ligne existante avec l’objectif de la moderniser.

 

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2022 5 18 /11 /novembre /2022 21:34

relevé su "www.lemonde.fr/planete" le 10 février 2022

De 2017 à 2022, comment Emmanuel Macron a changé de position sur le nucléaire
A son arrivée à l’Elysée, en 2017, Emmanuel Macron évoquait son ambition de réduire drastiquement la part du nucléaire dans le mix électrique français. Cinq ans plus tard, il prône le retour dans « la grande aventure du nucléaire civil ».

Extraits vidéo de ces positions changeantes.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2022 4 27 /10 /octobre /2022 17:41

Jeudi 03 novembre 2022 à 20 h à Saint-Dizier (Espace Cœur de Ville  - 5 place du Général de Gaulle), projection du film "Notre terre mourra proprement", suivie d'une conférence-débat par le Comité Centrales sur l'histoire des luttes contre les déchets nucléaires  à l'occasion de leur tournée "Réveiller les esprits antinucléaires"

Saviez-vous que bien avant Bure, des dizaines de territoires se sont soulevés contre des projets d'enfouissement de déchets nucléaires ? 

"Notre terre mourra proprement" est un documentaire précieux qui croise les témoignages de celles et ceux qui partout en France ont lutté sans concession pour refuser l'implantation de l'Andra lorsqu'elle a commencé dans les années 70' à prospecter, cherchant des sites pour des projets de stockage de déchets nucléaires.

Ce film permet de garder la mémoire d'une quarantaine d'années d'oppositions (victorieuses !) dont la lutte à Bure hérite aujourd'hui.

Le "Comité Centrales" qui a réalisé le film organise à partir de début novembre et jusqu'à fin janvier une grande tournée "Réveiller les esprits antinucléaires" pour rappeler ce récit oublié et présenter leur film à partir d'extraits commentés.

Retrouvez ici le tract et l'affiche pour l'événement et ici plus d'infos sur la tournée et le film.
 
Le mot du "Comité Centrales" :  "Le projet d'enfouissement CIGEO vient d'être déclaré d'utilité publique, les piscines de La Hague débordent et l'Etat s'apprête à lancer une nouvelle filière de réacteurs sans faire le bilan des 70 ans de l'industrie nucléaire française. Dans ce contexte, notre collectif Comité Centrales propose, au cours d'une tournée nationale d'une conférence-débat intitulée Réveiller les esprits antinucléaires, de réactiver la mémoire des résistances rurales face au colonialisme du progrès technologique, effacées du récit républicain.
 
En 2021, nous avons réalisé de manière bénévole le film Notre terre mourra proprement qui retrace l'histoire des tentatives de l'ANDRA (Agence Nationale de gestion des Déchets Radioactifs) d'imposer aux territoires ses multiples projets de sites de stockage de déchets nucléaires. Entre corruption éhontée et arrogance technocratique, le film relate - à partir de témoignages d'habitant.es et d'images d'archives - comment depuis 1979 (date de création de l'ANDRA) les populations rurales se sont massivement soulevées contre l'arrivée des rebuts de l'atome dans leurs contrées, grâce à des alliances assez uniques et savoureuses entre les milieux agricoles et écologistes. Partout ou presque, ces soulèvements ont remporté la victoire, jusqu'à ce que l'ANDRA parvienne en 1998 à lancer la construction du laboratoire d'enfouissement à Bure. Aujourd'hui, aux confins de la Meuse et de la Haute-Marne, des habitant.es de la région luttent encore main dans la main avec les jeunes générations de militant.es écologistes anticapitalistes venus les soutenir. 
 
À partir d'extraits commentés de notre film, nous vous proposons de reparcourir avec nous l'histoire des quatre dernières décennies depuis le point de vue des mondes paysans qui jadis habitaient la terre. Notre tournée (Novembre 2022 - Janvier 2023) s’inscrit en parallèle du débat public (Octobre 2022 - Février 2023) sur la relance du nucléaire organisé par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP). Ce débat se focalise principalement sur les questions techniques et ne prend ni le temps de faire un vrai bilan historique, ni le temps d’aller à la rencontre de la population. Ainsi, tandis que la filière est déjà au travail et que le gouvernement légifère pour accélérer le mouvement, le débat organisé par la CNDP se concentre sur dix dates – dont trois seulement auront lieu hors de Normandie. Pour notre part, de manière bénévole, nous organisons une quarantaine de dates partout en France."

L'histoire des luttes contre les déchets nucléaires - 03 novembre 2022
Partager cet article
Repost0
17 octobre 2022 1 17 /10 /octobre /2022 21:31

 

  • lundi 17 octobre à Bure (salle des fêtes) : assemblée générale du CLIS et présentation du Rapport d'évaluation n°16 (juin 2022) de la CNE (Commission Nationale d'Évaluation des recherches et études relatives à la gestion des matières et des déchets radioactifs, est disponible sur le site de la CNE

 

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2022 7 11 /09 /septembre /2022 21:57

Nucléaire : pourquoi la France va manquer d’électricité cet hiver - 28 minutes - ARTE

voir le film sur YouTube

8 sept. 2022  La situation du nucléaire français inquiète : s'il fournit habituellement 70 % de l'électricité du pays, 32 des 56 réacteurs sont à l'arrêt et ne produisent plus d'électricité. Alors que le patron d’EDF critique la politique du président Emmanuel Macron, celui-ci l’accuse en retour de ne pas avoir anticipé la maintenance du parc nucléaire. Aurons-nous assez d’électricité l’hiver prochain ?
 

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2022 7 11 /09 /septembre /2022 21:44

Nucléaire : une solution pour la planète ? | ARTE

Voir le lien vers YouTube

24 mars 2022  - Une enquête dense sur les enjeux écologiques et économiques de l’énergie nucléaire, à travers la question cruciale du démantèlement et du retraitement des déchets contaminés. 

À l’heure où l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou la Suisse ont décidé de sortir de l’énergie atomique, la France – pays le plus nucléarisé au monde, dont près de 70 % de l’électricité est produite par ses réacteurs – projette d’investir dans de nouveaux EPR. Ce choix est-il réellement compatible avec la transition écologique ? C’est ce que laisse entendre la Commission européenne, qui vient d’accorder un label "vert" au nucléaire dans le cadre de sa taxonomie, une classification des énergies selon leur durabilité. Certes, les centrales n’émettent pas de CO2, ce qui constitue un avantage incontestable face au réchauffement climatique. Mais le nucléaire implique aussi des niveaux mal maîtrisés de rejets radioactifs aux abords des centrales (tritium, carbone 14...), des quantités exponentielles de déchets dangereux dont le recyclage et le stockage restent problématiques, ou le risque jamais exclu d’accident grave, à l’image des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima. Alors, le nucléaire peut-il être qualifié d’énergie "verte" ?

Débat verrouillé
En s’intéressant aux coulisses de "l’après-Fessenheim" en France, la documentariste Ghislaine Buffard s’est lancée dans une vaste enquête. Partant à la rencontre de scientifiques, de représentants de l’industrie de l’atome et de militants écologistes, elle éclaire avec pédagogie et sans manichéisme un débat verrouillé par des intérêts politiques et économiques complexes, auquel le changement climatique donne une nouvelle perspective. Des voix de plus en plus nombreuses présentent en effet le nucléaire comme la seule alternative crédible aux énergies fossiles. Mais, en France comme ailleurs, les exemples abondent pour illustrer l'"arrogance scientifique" dont les pronucléaires font preuve, selon les termes du consultant Mycle Schneider : recyclage très parcellaire des combustibles dans l’usine de retraitement de La Hague, sûreté controversée du futur "cimetière" de déchets de Bure – dangereux pendant des centaines de milliers d’années –, pollution de la Loire par des rejets radioactifs... Si le nucléaire peut apparaître comme une solution à moyen terme, il semble impossible d’en maîtriser les retombées à une échéance (beaucoup) plus lointaine.

Documentaire de Ghislaine Buffard (France, 2022, 1h34mn)
disponible jusqu'au 28/04/2022

Partager cet article
Repost0
31 août 2022 3 31 /08 /août /2022 22:13

L’énergie nucléaire : quelles perspectives ? | ARTE publié le 19 août 2022
Tandis que l’Allemagne s'efforce de sortir du nucléaire et que la France s’y réengage, un panorama des chantiers en cours des deux côtés du Rhin : démantèlement, traitement des combustibles usés et projets de réacteurs.

voir le lien sur Arte : https://www.youtube.com/watch?v=Ieh2a1yvpaU

À l’heure où l’Allemagne souhaiterait fermer ses dernières centrales en activité, la France, dont 67 % de l’électricité provient du nucléaire, vient d’annoncer la construction de nouveaux EPR (réacteur pressurisé européen). Ces réacteurs de troisième génération, présentés comme plus sûrs et plus rentables que leurs prédécesseurs, seront, nous assure-t-on, plus simples à déployer que le premier EPR français, à Flamanville, dont le chantier accumule les surcoûts et les retards. Outre-Rhin, malgré une sortie du nucléaire annoncée en 2011, la page de l’atome est loin d’être tournée : en témoigne l’exemple de la centrale de Greifswald, dont le chantier de démantèlement et de décontamination, entamé il y a déjà trente ans, ne devrait s’achever qu’en 2065… Des deux côtés du Rhin, la question du traitement des déchets irradiés et des combustibles usés – impliquant de pharaoniques projets d’enfouissement – est tout aussi brûlante. Dans l’Hexagone, où est produit le combustible mox, partiellement issu du retraitement du plutonium, la recherche planche sur la fermeture du cycle du combustible, un "recyclage" qui devrait permettre d’économiser 20 % des ressources en uranium. À l’étude également, les petits réacteurs SMR ainsi que la technologie (encore hypothétique) des "surgénérateurs" de quatrième génération.

Points d’interrogation
L’atome : investissement pour l’avenir ou fuite en avant technologique ? Alors que l’Europe vient de classer le nucléaire comme "énergie verte", la France et l’Allemagne adoptent des positionnements radicalement différents sur le sujet. Ce documentaire, nourri des avis et des nuances de nombreux experts pro et antinucléaire, prend à bras-le-corps ce débat épineux et hautement technique, et présente les enjeux – technologiques, écologiques, financiers –, les espoirs et les nombreux points d’interrogations des prochaines décennies, du fait de l’instabilité actuelle des approvisionnements énergétiques.

Documentaire de Lucas Gries et Oliver Schmid (Allemagne, 2022, 52mn)
disponible jusqu'au 18/11/2022

Partager cet article
Repost0
23 août 2022 2 23 /08 /août /2022 10:02

Tous n'ont pas dit oui - Bure - 2005 - 
Ce n'est pas nouveau, nucléaire et démocratie ne font pas bon ménage. "Tous n'ont pas dit oui" retrace la lutte de tout ceux qui, depuis 1994 dans un petit coin perdu de l'est de la France, s'opposent avec ténacité au rouleau compresseur du lobby nucléaire.

pour voir le film

Musiques : Patricia Dallio - http://www.patriciadallio.com/

Partager cet article
Repost0
7 août 2022 7 07 /08 /août /2022 13:05

relevé sur reporterre.net le 08 août 2022
« Résistance et sabotage » : à Bure, un festival contre la future poubelle nucléaire
Débats, spectacles ou projections de films étaient au cœur du festival Les Bure’lesques, dans la Meuse, pour raviver la lutte contre Cigéo, le projet d’enfouissement de déchets nucléaires. Hévilliers (Meuse), reportage
« Vous allez à la manifestation ? », demande le gendarme.
– Quelle manifestation ?
– Les Bure’lesques.
– Il n’y a pas de manifestation.
– À la marche ?
– Non. Il n’y a pas de marche, il y a un festival.
– Donc, il y va »,
conclut le gendarme, s’adressant à son collègue.
Cet échange absurde avec la maréchaussée témoigne de la paranoïa qui saisit le pouvoir dès qu’il s’agit de déchets nucléaires. Car le procureur de la République de Bar-le-Duc avait enjoint à la gendarmerie de contrôler pendant trois jours les véhicules se rendant au festival Bure’lesques « contre le projet Cigéo/Bure ».

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2022 6 30 /07 /juillet /2022 13:24

Publié par le Parisien le dimanche 04 Févr. 2001 (mais n'est malheureusement plus en ligne !!!)

 

"IL EST GAULLISTE, maire et conseiller général. « L'Antoine » vit dans une commune rurale de Haute-Marne. Peu d'habitants mais beaucoup d'espace. « Pastorale atomique », dernière histoire du magazine « Strip-tease » (France 3, 17 h 45), raconte l'implantation d'un laboratoire de recherche, en contrepartie de l'édification d'un naturoscope, pour la gestion des déchets nucléaires.

 

Un document qui ne manque ni de charme ni d'intérêt.

Il n'a pas eu d'états d'âme Antoine quand on l'a contacté pour ce projet. Sa campagne se mourant à force de voir les jeunes partir à la ville Avec cette chronique du temps présent, en quatre actes, sur la nécessité de trouver des ressources et du travail aux gamins du coin, on vit avec monsieur le maire, la préparation du nécessaire mariage entre gens des villes et gens des champs. Antoine, de visites à domicile en réflexions d'édile égrenées sur son tracteur, nous fait participer au déroulement « de l'adaptation des mentalités ».

 

Méchouis de mouton, petits coups à la cave maison, bisons paissant tranquillement, comme dans l'Ouest américain, dans de grasses prairies : c'est une pastorale pour de vrai, avec son côté cloche-merle.

 

Et ce n'est pas l'ire d'une quinzaine d'écolos venus d'ailleurs qui déstabilisera l'Antoine et sa majorité."

 

Si quelqu'un pouvait retrouver la vidéo ? je l'en remercie vivement d'avance

=============================

Retrouvé page 11 dans CigéoMag N° 3 d'août 2013 

 

"La parole à"

Antoine Allemeersch, Maire de Cirfontaines-en-Ornois et vice-président du conseil général de la Haute-Marne. «Une grande disponibilité et des échanges réguliers»

 

Comment se sont passés vos premiers contacts avec l’Andra ?

En 1996, quelqu’un a frappé à la porte de notre habitation et s’est présenté comme géologue travaillant à l’Andra. Il avait repéré un terrain dans la commune pour réaliser un forage destiné à mesurer l’épaisseur de la couche d’argile.

Étant à l’époque premier adjoint, je suis allé informer le maire et, le soir même, nous avons tenu un conseil municipal extraordinaire pour délivrer l’autorisation de forer. Mon frère et moi, qui exploitions ce terrain, avons renoncé à notre récolte pour qu’il soit cédé à l’Andra et lui permettre ainsi de commencer ses travaux.

Je peux dire que c’est grâce à la commune de Cirfontaines-en-Ornois que l’Andra a pu lancer son projet en Haute-Marne et en Meuse.

 

Pourquoi avez-vous dit oui tout de suite à ce projet ?

Parce que l’Andra a su nous expliquer le projet et nous a donné confiance grâce à une grande disponibilité et des échanges réguliers.

Nous avions entendu dire également qu’il y aurait des emplois à la clé. Aujourd’hui, sept personnes de ma commune travaillent au Centre de Meuse/Haute-Marne.

C’est important pour le maintien des services en milieu rural, comme la sauvegarde de nos écoles.

C’est également important pour nos artisans car l’argent du GIP que reçoivent les communes pour financer leurs travaux va directement aux entreprises locales qui les réalisent.

 

Quels sont les faits qui vous ont marqué depuis que l’Andra s’est installée en Haute-Marne et en Meuse ?

Il y a eu des réunions scientifiques très importantes, comme celles organisées par l’Andra à Nancy en 1999, qui nous ont permis de rencontrer des scientifiques de grande valeur et de mieux comprendre le concept du stockage.

À cette même période, j’ai le souvenir d’une réunion houleuse à Gondrecourt-le-Château où la salle était remplie à 80 % par des opposants.

Cette réunion était filmée par Marie Ka, pour l’émission Strip Tease de France 3, qui a décidé d’en faire une chronique et m’a ensuite suivi pendant toute une année.

Et pour finir, je citerais les rencontres avec des délégations étrangères ainsi que deux déplacements au Japon pour parler de l’implantation du Laboratoire souterrain.

Partager cet article
Repost0
29 juillet 2022 5 29 /07 /juillet /2022 20:44

ITER, la fusion nucléaire nous sauvera-t-elle ?
diffusion 30 sept. 2018  

pour voir le film complet

D’ici 2050, les réserves de combustibles fossiles de la planète seront quasi épuisées alors que les besoins en énergie ne font qu’augmenter. Une solution : La fusion nucléaire - une source d’énergie à la fois puissante, propre et sûre.

Partager cet article
Repost0
29 juillet 2022 5 29 /07 /juillet /2022 16:31

Nucléaire : une solution pour la planète ? | ARTE

pour voir le film

Une enquête dense sur les enjeux écologiques et économiques de l’énergie nucléaire, à travers la question cruciale du démantèlement et du retraitement des déchets contaminés. 

À l’heure où l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou la Suisse ont décidé de sortir de l’énergie atomique, la France – pays le plus nucléarisé au monde, dont près de 70 % de l’électricité est produite par ses réacteurs – projette d’investir dans de nouveaux EPR. Ce choix est-il réellement compatible avec la transition écologique ? C’est ce que laisse entendre la Commission européenne, qui vient d’accorder un label "vert" au nucléaire dans le cadre de sa taxonomie, une classification des énergies selon leur durabilité. Certes, les centrales n’émettent pas de CO2, ce qui constitue un avantage incontestable face au réchauffement climatique. Mais le nucléaire implique aussi des niveaux mal maîtrisés de rejets radioactifs aux abords des centrales (tritium, carbone 14...), des quantités exponentielles de déchets dangereux dont le recyclage et le stockage restent problématiques, ou le risque jamais exclu d’accident grave, à l’image des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima. Alors, le nucléaire peut-il être qualifié d’énergie "verte" ?

Débat verrouillé
En s’intéressant aux coulisses de "l’après-Fessenheim" en France, la documentariste Ghislaine Buffard s’est lancée dans une vaste enquête. Partant à la rencontre de scientifiques, de représentants de l’industrie de l’atome et de militants écologistes, elle éclaire avec pédagogie et sans manichéisme un débat verrouillé par des intérêts politiques et économiques complexes, auquel le changement climatique donne une nouvelle perspective. Des voix de plus en plus nombreuses présentent en effet le nucléaire comme la seule alternative crédible aux énergies fossiles. Mais, en France comme ailleurs, les exemples abondent pour illustrer l'"arrogance scientifique" dont les pronucléaires font preuve, selon les termes du consultant Mycle Schneider : recyclage très parcellaire des combustibles dans l’usine de retraitement de La Hague, sûreté controversée du futur "cimetière" de déchets de Bure – dangereux pendant des centaines de milliers d’années –, pollution de la Loire par des rejets radioactifs... Si le nucléaire peut apparaître comme une solution à moyen terme, il semble impossible d’en maîtriser les retombées à une échéance (beaucoup) plus lointaine.

Documentaire de Ghislaine Buffard (France, 2022, 1h34mn)
disponible jusqu'au 28/04/2022

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2022 2 26 /07 /juillet /2022 15:48

 

  • Rapport d'évaluation n°16 (juin 2022) de la CNE (Commission Nationale d'Évaluation des recherches et études relatives à la gestion des matières et des déchets radioactifs, est maintenant disponible sur le site de la CNE

 

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2022 5 08 /07 /juillet /2022 17:14

Relevé dans "Cfdt - information" publié le 29 mars 1979

"Le gouvernement s'est engagé dans la réalisation d'un vaste programme nucléaire. La CFDT pense qu'il faut faire une pause poue examiner et étudier les aitres vies possibles, relancer la recherche sur les énergies nouvelles et s'orienter vers un nouveau type de développement."

Se donner le temps de la réflexion
Dans les débats sur l'énergie, les syndicats de travailleurs sont l'objet d'un double chantage. Les partisans du programme nucléaire leur affirment que seul un développement rapide de l'industrie électronucléaire permettra à nos économies d'échapper à la pénurie d'énergie et par conséquent au chômage et à la diminution du bien-être ; les adversaires du nucléaire leur décrivent les dangers effroyables qui guettent la santé des travailleurs et les menaces qui pèsent sur l'avenir de la démocratie lorsque nos pays seront couverts par des réseaux d'installations atomiques.


Les organisations ouvrières françaises sont particulièrement concernées. La France est, avec le Japon et aussi l'Italie et l'Espagne, un des pays les moins pourvus en ressources énergétiques naturelles. Pour relever ce défi, le gouvernement français a choisi avant tout la solution nucléaire. Après la crise du pétrole en 1973, il a lancé un programme d'une ampleur exceptionnelle qui devait permettre de couvrir, dès 1985, 21 % des besoins en énergie par l'électricité des centrales nucléaires. Non content de lancer des usines gigantesques pour l'enrichissement de l'uranium nécessaire aux centrales à eau, il a fait de notre pays le leader mondial pour le retraitement des combustibles irradiés, la fabrication du plutonium (La Hague) et la construction de surrégénérateurs industriels de grande capacité (Centrale de Creys-Malville).


Ces choix sont-ils bons ? Étaient-ils nécessaires ? Rien n'en donne la certitude. Les décisions ont été prises à la hâte, dans le secret, par les états-majors politiques et sous la pression constante des groupes industriels liés aux firmes américaines. Le programme nucléaire français représente un enjeu de 200 milliards de francs et toute l'information officielle a pour objectif de le faire admettre par le Parlement et l'opinion, et non de l'expliquer.


La réussite d'un tel pari, qui servirait de base à une politique d'exportation, conduit à des décisions inquiétantes : privatisation des services de production du Commissariat à l'énergie atomique, absence d'indépendance des offices de contrôle, accélération des mises en service avant la fin des études de sécurité.

Un programme inacceptable

Quand on regarde de près le programme nucléaire français et la manière dont il se développe, on se rend compte que :

  • les décisions en matière d'énergie ont été prises sans débat, sans analyse réelle des besoins de la collectivité. Elles sont soumises à la stratégie des firmes transnationales.
  • l'accélération en 1974 du programme nucléaire présente des risques importants pour les travailleurs et la population.
  • le programme « tout électrique, tout nucléaire » n'est pas une fatalité. Des alternatives plus ouvertes, plus diversifiées et économiquement moins risquées sont possibles.
  • le programme nucléaire est caractéristique du type de croissance actuel des pays industrialisés et il participe à engendrer une société centralisée, technocratique et policière.

A la croissance capitaliste et productiviste, la CFDT estime qu'il faut substituer un nouveau type de développement prenant en compte les besoins fondamentaux des hommes, leur épanouissement dans un cadre de vie fait pour eux, leurs relations mutuelles dans un climat de coopération et non de compétition ou de solitude.

Partager cet article
Repost0
28 mai 2022 6 28 /05 /mai /2022 22:25

Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
par David Lurinas | Mai 25, 2022


A terme, après avoir été le chantier européen le plus important et le plus long à finaliser, le projet Cigéo sera le lieu concentrant le plus de radioactivité en Europe. Mais rien n’est fait. Et plus de trente ans après les débuts de sa conception, études et simulations se poursuivent afin de parachever ce site de stockage. Car les controverses scientifiques et interrogations légitimes n’en restent pas moins persistantes et nombreuses. Compte tenu des échéances et de son importance stratégique, le dossier semble devenu éminemment politique.

Pour consulter l'article complet, voir le lien sur internet

voir les vidéos de l'article

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que faire de nos déchets

 

Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
Le projet Cigéo va-t-il se prendre un Bure ?
Partager cet article
Repost0
30 avril 2022 6 30 /04 /avril /2022 09:46

Nucléaire : le phénomène de corrosion sous contrainte pourrait concerner tous les modèles de réacteurs
relevé le 28 avril 2022 dans "Actu-Environnement.com"

La centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne)

Quatre réacteurs supplémentaires, dont un de 900 mégawatts (MW), pourraient être concernés par le phénomène de « corrosion sous contrainte » détecté sur des portions de tuyauteries auxiliaires du circuit primaire de certains réacteurs nucléaires d'EDF. Cette annonce s'inscrit dans le cadre du passage en revue de certaines soudures engagé fin 2020 et qui doit s'achever en 2024. L'entreprise poursuit ses échanges avec l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) « sur la stratégie globale des contrôles, des expertises et du traitement de ce phénomène ».

Partager cet article
Repost0
31 mars 2022 4 31 /03 /mars /2022 20:37

L'Andra ne propose t'elle pas une gigantesque expérimentation dont nous serions, habitant(e)s et élu(e)s locaux consultés mais jamais entendus, les cobayes pour le siècle à venir.

plaquette rédigée par les collectifs de citoyens et d'élus opposés à l'enfouissement des déchets nucléaires

pour plus d'infos, voir le lien ainsi que le lien 

Cigéo : toujours autant de questions - 09/2021
Cigéo : toujours autant de questions - 09/2021
Cigéo : toujours autant de questions - 09/2021
Cigéo : toujours autant de questions - 09/2021
Cigéo : toujours autant de questions - 09/2021
Cigéo : toujours autant de questions - 09/2021
Partager cet article
Repost0
30 mars 2022 3 30 /03 /mars /2022 22:47

Nucléaire : une solution pour la planète ?

Projet d'enfouissement de déchets nucléaires - Cigéo. Comment avoir confiance ?
Meuse : un documentaire d'Arte évoque un risque en cas d’incendie généralisé lié au sous-sol argileux de Bure
Publié le 30/03/2022 écrit par Emmanuel Bouard
L'ANDRA prévoit de stocker des déchets radioactifs à partir de 2035 à Bure (Meuse).

Diffusé sur Arte mardi 29 mars, le documentaire "Nucléaire : une solution pour la planète ?" évoque directement les rejets radioactifs qui pourraient intervenir en cas d’incendie généralisé dans le sous-sol argileux du futur site d’enfouissement de Bure (Meuse).
https://www.arte.tv/fr/videos/098818-000-A/nucleaire-une-solution-pour-la-planete/

Nucléaire : une solution pour la planète ?
Nucléaire : une solution pour la planète ?

Meuse : un documentaire d'Arte évoque un risque en cas d’incendie généralisé lié au sous-sol argileux de Bure (francetvinfo.fr)

Meuse : un documentaire d'Arte évoque un risque en cas d’incendie généralisé lié au sous-sol argileux de Bure
Publié le 30/03/2022 écrit par Emmanuel Bouard
L'ANDRA prévoit de stocker des déchets radioactifs à partir de 2035 à Bure (Meuse). • © PETIOT LUDOVIC / MAXPPP

Diffusé sur Arte mardi 29 mars, le documentaire "Nucléaire : une solution pour la planète ?" évoque directement les rejets radioactifs qui pourraient intervenir en cas d’incendie généralisé dans le sous-sol argileux du futur site d’enfouissement de Bure (Meuse).

Un morceau de roche argileuse chauffée sur une gazinière qui éclate bruyamment en petits morceaux : l’expérience filmée par la documentariste Ghislaine Buffard pointe un risque précis, resté jusque-là relativement dans l’ombre. Ce documentaire a été diffusé par Arte, mardi 30 mars 2022.

Dans le débat autour du futur site d’enfouissements de déchets nucléaire de Bure, qui doit accueillir ses premiers "colis" en 2035, la question de la possible contamination radioactive se concentre dans le documentaire de nos confrères sur un élément : l’enfouissement prévu de 18% de déchets de moyenne activité à vie longue (MA-VL) "bitumés".
Car ceux-ci présenteraient un risque plus élevé d’incendie en raison de leur composition : l’un des experts plusieurs fois cité, François Besnus, directeur de l'Environnement de l’Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (IRSN) affirme notamment "qu’il ne faudrait pas stocker de déchets inflammables (…), un incendie généralisé provoquerait à l’extérieur une quantité de radioactivité significative".

Partager cet article
Repost0
22 mars 2022 2 22 /03 /mars /2022 23:12
Samedi 26 mars à la salle Couchot à 09 h 30 : conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure. Entrée libre
Descriptif court : "...des venues d'eau dans les ouvrages surface-fond, des pompages permanents pendant 150 ans, des rejets en surface, des karsts en formation où l'eau circule rapidement à plus de 300 m sous terre…"
 
 
Descriptif détaillé : "Les descenderies de Cigéo, qui sont les éléments clés de la phase pilote, sont des tunnels inclinés de large diamètre et longs de plusieurs kilomètres. Ces descenderies interceptent en particulier les calcaires de l'Oxfordien sur près de 300 mètres d'épaisseur. Si les perméabilités retenues lors des premiers forages de l'ANDRA pour cette formation géologique étaient faibles, les nombreuses investigations complémentaires en 2003 et 2008 démontrent que l'Oxfordien présente régulièrement des circulations préférentielles rapides dans des fractures en profondeur qui invalident les faibles valeurs de perméabilité initialement retenues. La caractérisation plus précise de ce karst en cours de formation interroge sur la faisabilité de Cigéo :
  • en construction, ces singularités hydrogéologiques renforcent les aléas et les contraintes de creusement des ouvrages surface-fond.
  • en exploitation, les pompages permanents dans les ouvrages pour évacuer ces eaux d'infiltration impliquent une gestion constante des rejets en surface et des risques supplémentaires au fond.
  • après fermeture, comment évolueront les karsts sous couverture de l'Oxfordien sous la zone de Bure? Dans 100 ans, 1 000 ans, 10 000 ans, quelles seront les vitesses de circulation de l'eau dans les fissures, fractures, dissolutions et cavités générées au fil du temps dans ces formations calcaires? Quels impacts à long terme sur la dispersion des radionucléides ?
Conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure - 26 mars 2022
Conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure - 26 mars 2022
Conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure - 26 mars 2022
Conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure - 26 mars 2022
Conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure - 26 mars 2022
Conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure - 26 mars 2022
Conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure - 26 mars 2022
Conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure - 26 mars 2022
Conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure - 26 mars 2022
Conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure - 26 mars 2022
Conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure - 26 mars 2022
Conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure - 26 mars 2022
Conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure - 26 mars 2022
Conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure - 26 mars 2022
Conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure - 26 mars 2022
Conférence "Cigé-eau" autour de la problématique de l'eau à Bure - 26 mars 2022
Partager cet article
Repost0

Retour à l'accueil

Recherche Article