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13 décembre 2007 4 13 /12 /décembre /2007 23:30
Question orale déposé par Roland CORRIER au nom des Elus de gauche  -  séance plénière du Conseil général de la Meuse le 13 décembre 2007

Monsieur Christian Bataille au Conseil d'Administration de l’ANDRA

Monsieur le Président,

Lors de mon vœu d’urgence du 4 octobre dernier, nous avions déjà regretté votre décision de proposer au Député du Nord, Christian Bataille, la présidence du CLIS de la Meuse....


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4 octobre 2007 4 04 /10 /octobre /2007 11:11

Vœu d'urgence déposé par Roland CORRIER  -  séance plénière du Conseil général de la Meuse le 4 octobre 2007

La présidence du CLIS proposée à Christian Bataille

Monsieur le Président,

Nous apprenons par l’Est Républicain que vous avez proposé au Député du Nord Christian Bataille la présidence du CLIS de la Meuse dont le rôle est d'informer la population sur les activités du laboratoire

Il est paradoxal que la communication de cette décision soit faite à l’occasion d’une conférence de presse 48 heures avant la tenue de la séance plénière du Conseil général de la Meuse alors que ce sujet n’a jamais fait l’objet d’un débat et a fortiori d’un vote au Conseil général.

Si un Président du Conseil général ne souhaitait pas assurer la présidence de cette structure (ce qui n’a jamais été évoqué dans notre assemblée), vous auriez pu faire appel (après débat et avis de notre assemblée) à une personnalité meusienne ou haut-marnaise dont la neutralité et la connaissance des sensibilités de notre territoire aurait été unanimement reconnue.

Aussi, nous tenons à nous démarquer vivement de votre décision.

 

---------

DELIBERATION :
M. LE PRÉSIDENT : Ma réponse sera très claire et se situera à deux niveaux.
Premièrement, le voeu indique : " Nous apprenons par l’Est Républicain". Vous me permettrez de me porter
totalement en faux contre le contenu de cette phrase. Au cours de la réunion privée du Conseil Général
organisée à la Mairie de Verdun, j'ai indiqué, au titre des questions diverses, que j'avais contacté Christian
BATAILLE pour lui demander de prendre la présidence du CLIS.

Deuxièmement, je réunis régulièrement les Présidents de Groupe. J'ai annoncé cette décision lors de la
réunion des groupes du 10 septembre. Cela étant, la loi du 28 juin 2006 confie aux Présidents, et
exclusivement, des Conseils Généraux de la Haute-Marne et de la Meuse la responsabilité de désigner le
Président du CLIS de Bure.

 

Cette procédure s'appuie donc sur la loi. Elle n'engage que les seuls Présidents et n'appelle pas de
délibération des instances exécutives. En conséquence de quoi, conformément à ce processus, la mise en
place du nouveau CLIS qui doit être finalisée avant la fin du mois de novembre a été engagée.
Après discussions ou consultations, Bruno SIDO et moi-même avons demandé à Christian BATAILLE et à
Claude BIRRAUX s'ils étaient intéressés à prendre la présidence du futur CLIS pour lui donner une
envergure différente de celle que nous avons connue jusqu'à aujourd'hui.

 

Après que Christian BATAILLE et Claude BIRRAUX se soient concertés, en leur nom, Christian BATAILLE
nous a informés qu'il était prêt à assumer cette responsabilité dans un contexte d'animation d'une instance
d'information de l'ensemble des Meusiens et Hauts-Marnais. Je n'ai aucun souci sur cette nomination. Je
pense que nous ferons du bon travail avec Christian BATAILLE.

 

M. CORRIER : Cela n'enlève rien à mon propos.
M. LE PRÉSIDENT : Vous n'avez pas la parole.
M. CORRIER : Je la redemanderai après le débat.
La parole est à M. LHUILLIER.
M. LHUILLIER : Je me suis associé à la déclaration de Roland CORRIER.
Monsieur le Président, s'agissant de l'information, en effet, vous avez livré des informations conditionnelles. De mémoire, Christian BATAILLE n'avait pas encore donné sa réponse. L'information officielle est donc bien parue dans la presse avant d'être livrée au Conseil Général. C'est montrer bien peu de respect envers l'Assemblée et les Conseillers Généraux que de procéder ainsi. Mais c'est de votre responsabilité.
S'agissant de la responsabilité institutionnelle du choix du Président du CLIS, de par la loi, il vous appartient avec le Président du Conseil Général de la Haute-Marne de prendre cette décision. Nous tenons à dire deux choses. D'une part, que nous aurions souhaité un processus un peu plus participatif et démocratique, c'est-à-dire l'organisation d'un débat pour recueillir l'avis des Conseillers Généraux, ne serait-ce qu'en commission ou en séance privée. Cela n'a pas été fait. Par ailleurs, nous tenons à nous démarquer officiellement de votre position. Il s'agit bien d'une décision prise par le Président et non par l'Assemblée.
M. LE PRÉSIDENT : Aux termes de loi, c'est le Président qui désigne le Président du CLIS.
M. LUX : Je note que, institutionnellement, c'est de votre pouvoir. Je ne discute donc pas. J'ai suffisamment été critique à l'égard de la procédure qui a prévalu à la création du laboratoire de Bure
pour dire, quand j'approuve une décision, que je l'approuve clairement. J'approuve la proposition qui a été
faite à Christian BATAILLE, non pour faire plaisir à Christian BATAILLE que je connais très bien, mais pour l'impact qu'aura sa présidence. Ses critiques, propositions et contre-propositions participeront à l'efficacité du CLIS. Je connais Christian BATAILLE et son côté expansif. Il sera ou non d'accord sur ce qui sera dit au sein du CLIS, mais il aura, à mon sens, l'honnêteté intellectuelle de porter le débat à l'échelon national tant il est vrai que le centre d'enfouissement de Bure est un problème national. À ce titre, j'approuve, M. le Président, votre proposition. Introduire un peu d'ouverture dans le département de la Meuse ne me gêne pas du tout.
M. LE PRÉSIDENT : Je vous remercie.
Avant de clore le débat, je voudrais dire à notre collègue, Arsène LUX, que j'apprécie sa démarche, lui qui a toujours fait preuve de beaucoup de réserve sur ce dossier.
La discussion que j'ai eue avec Christian BATAILLE et Claude BIRRAUX, puisque nous n'avons pas désigné
l'un ou l'autre – ils ont décidé entre eux – a porté le CLIS sur un plan beaucoup plus national que local.
Je suis tout de même étonné, permettez-moi de le dire, que l'opposition de Gauche ne fasse pas confiance à
un Député de Gauche pour gérer le problème. J'espère que cela va relancer le débat !
M. LHUILLIER : Notre opposition n'est absolument pas politique. La seule remarque politique que j'avance
est pour dire : c'est bien joué ! Des Présidents de Droite n'ont pas envie de s'embêter avec le CLIS – je
regrette de le souligner, mais c'est quand même de cela qu'il s'agit – et le refilent à un élu de Gauche !
M. LE PRÉSIDENT : "Profiter", non "refiler" !
M. LHUILLIER : Notre position est guidée par le fait que localement, sur le plan meusien, haut-marnais,
voire lorrain ou champardennais, des élus de proximité étaient à même d'assurer cette présidence.
M. LE PRÉSIDENT : Étiez-vous candidat ?
M. LHUILLIER : Pas du tout ! On ne me l'a pas proposé !
M. LE PRÉSIDENT : Alors que j'ai évoqué le problème le 10 septembre à Verdun en séance du Conseil
Général, pas un seul d'entre vous n'a formulé de contre-proposition. Pardonnez-moi, mais vous êtes mal
placés aujourd'hui pour dire que le choix retenu par Bruno SIDO et moi-même est contestable.
Je fais confiance à Christian BATAILLE pour élever le niveau du CLIS, ce qui n'a pas été le cas jusqu'à
maintenant ; je fais confiance à un homme de Gauche comme j'aurais fait confiance à Claude BIRRAUX,
puisque ces deux personnalités ont été sollicitées. Vous ne faites pas confiance à Christian BATAILLE ; je
lui dirai au moment voulu. Je vous remercie.
M. LUX : J'ajoute que la loi BATAILLE, la loi initiale de 1991, comportait dans ses premières propositions le
traitement des déchets nucléaires. Y figurait la phrase – je la cite de mémoire : En vue d'un enfouissement
réversible ou irréversible. Quatre ou cinq ans après, Christian BATAILLE a pris nettement position en faveur de l'irréversibilité du stockage ou de l'enfouissement à venir. Ce sont des mots. Il n'est pas neutre que le Président du CLIS qui a pris officiellement et institutionnellement cette position puisse continuer de la porter au niveau national. Dans la mesure où il est parlementaire pour au moins encore quatre ans, je crois que c'est une bonne chose pour le territoire meusien que cette éventualité de l'irréversibilité soit définitivement écartée.
M. LE PRÉSIDENT : C'est une décision importante. Nous l'avons gérée avec Bruno SIDO d'une façon
normale, régulière en appliquant la loi. Vous contestez, c'est votre droit, mais vous mettez en doute la qualité et l'honnêteté de Christian BATAILLE.
("Mais non !" et protestations sur les bancs du Groupe des Élus de Gauche).
Mais si ! Vous contestez, c'est votre droit. Cela ne vous plaît pas.
(Protestation de M. LHUILLIER).
C'est scandaleux, toujours de grands gestes, M. LHUILLIER. Dès que nous ne sommes pas d'accord avec
vous, c'est votre seul moyen de défense : de grands gestes ! Alors, sortez de la salle comme vous le faites
habituellement ! Vous ne le faites pas aujourd'hui ? Je suis étonné. À votre place, je me lèverai, je
contesterai les décisions du Département ! Ce n'est pas grave, je suis habitué avec votre opposition : elle
n'est pas très constructive, plutôt négative en la circonstance. J'en prends acte. Je le répercuterai à qui de
droit en temps voulu.
Nous revenons au débat. La parole est à M. CORRIER, l'auteur du voeu.
M. CORRIER : La réversibilité ou l'irréversibilité est un rideau de fumée tiré devant le problème posé.
M. LE PRÉSIDENT : Je vous coupe la parole, car tel n'est pas l'objet du débat. Merci.
M. CORRIER : On voit dans quelles conditions vous traitez vos interlocuteurs.
M. LE PRÉSIDENT : La parole est à M. PICART.
M. PICART : Je rebondis sur les propos de M. LUX et sur son rappel historique qui date de 1991 avec
l'instauration de la loi BATAILLE. Deux sites à étudier, enfouissement irréversible ou réversible, avec une
bataille parlementaire pour abandonner l'idée d'irréversibilité.
M. LE PRÉSIDENT : On ne va pas revenir sur le débat sur Bure !
M. PICART : Il vous appartient de décider si vous me coupez ou non la parole. Je dis tranquillement les
choses.
Nous avons reçu ici même la visite de Christian BATAILLE. On ne peut dire le contraire, c'est ainsi !
Il y a un engrenage du Laboratoire de recherche sur l'enfouissement irréversible. Nous avons entendu
Christian BATAILLE voilà trois ans, ici même. Nous avons débattu, nous l'avons questionné. Sans intenter
un procès à qui que ce soit – ce n'est pas une question d'ouverture –, à partir du moment où Christian
BATAILLE pense plutôt à l'irréversibilité, je ne suis pas trop favorable à sa candidature. Voilà ! Ce n'est pas une question d'homme, mais d'orientation politique et de loi qu'il a votée. Il a combattu les amendements. Ce n'est pas une affaire politicienne.
M. LE PRÉSIDENT : Sur la question de la nomination de Christian BATAILLE, Pierre PARISSE, vous avez
la parole.
M. PARISSE : Je suis navré de constater que des questions dites d'urgence n'en revêtent pas le caractère.
Je fais observer que j'ai voté contre l'urgence de cette proposition. Je vous propose d'organiser des séances spéciales de questions d'urgence, où nous parlerons de tout, sauf des affaires du Département. Je souhaite que nous revenions rapidement à l'ordre du jour. À seize heures, je quitterai les lieux.
M. LE PRÉSIDENT : La parole est à Mme MALFAIT-BENNI.
Mme MALFAIT-BENNI : Le fonctionnement du CLIS a souvent été mis en cause dans les différentes
interventions. J'espère, quant à moi, que Christian BATAILLE arrivera à mobiliser toutes les personnes ayant voix délibérative en assemblée générale. Je rappelle que le CLIS a connu des difficultés de fonctionnement, car les personnes qui avaient voix délibérative ne se déplaçaient pas et ne donnaient pas de pouvoir. Merci à tous ceux qui ont une voix, soit de venir, soit de donner procuration.
J'espère que M. BATAILLE arrivera à mobiliser tout le monde.
M. LE PRÉSIDENT : Le débat est clos sur ce voeu.

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4 octobre 2007 4 04 /10 /octobre /2007 10:00
Vœu d'urgence déposé par Roland CORRIER  -  séance plénière du Conseil général de la Meuse le 4 octobre 2007

La présidence du CLIS proposée à Christian Bataille

Monsieur le Président,

Nous apprenons par l’Est Républicain que vous avez proposé au Député du Nord Christian Bataille la présidence du CLIS de la Meuse dont le rôle est d'informer la population sur les activités du laboratoire

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20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 22:44
Gestion durable des matières et déchets radioactifs : avis sur le projet de décret fixant les coefficients des taxes d'accompagnement et de diffusion technologique - séance du Conseil général de la Meuse du jeudi 20 septembre 2007

M. CORRIER : Bien que nous en ayons parlé ce matin, le sujet ne manque pas de nous interpeller surtout si, comme ce matin, on oublie d'évoquer le contexte. Je m'explique.

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20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 19:15
Le 20 septembre 2007, les Conseillers généraux de la Meuse étaient appelés à formuler un avis sur le projet de décret fixant les coefficients des taxes d’accompagnement et de diffusion technologique dans le cadre du Projet de Décret relatif aux taxes additionnelles dites « d’accompagnement » et de « diffusion technologique » auxquelles sont assujetties les installations nucléaires de base. Cet avis devait être transmis le jour-même au Ministère pour le 20/09/2007 !!!

Ci-dessous le texte de mon intervention :
Bien que nous en ayons parlé ce matin, le sujet ne manque pas de nous interpeller surtout si, comme ce matin, on oublie d’évoquer le contexte. Je m’explique.

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20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 19:05
Le 20 septembre 2007, les Conseillers généraux de la Meuse étaient appelés à formuler un avis sur le projet de décret fixant les coefficients des taxes d’accompagnement et de diffusion technologique dans le cadre du Projet de Décret relatif aux taxes additionnelles dites « d’accompagnement » et de « diffusion technologique » auxquelles sont assujetties les installations nucléaires de base. Cet avis devait être transmis le jour-même au Ministère pour le 20/09/2007 !!!

Ci-dessous le texte de mon intervention :
Bien que nous en ayons parlé ce matin, le sujet ne manque pas de nous interpeller surtout si, comme ce matin, on oublie d’évoquer le contexte. Je m’explique.
Ce matin, nous avons eu des explications difficiles sur les chiffres, les coefficients, etc. Je n’y reviens pas et m’exprimerai sur un thème plus général. Les montants obtenus sont importants, ce que nul ne conteste.
Vous nous l’avez expliqué ce matin, M. le Président. Ils sont le résultat d’un appel de fonds que les Conseillers Généraux de Meuse et de Haute-Marne ont fait valoir au Ministère en fonction de nos investissements à prévoir, de nos besoins exprimés, mais non en fonction de l’équivalence d’une taxe professionnelle sur des équipements installés. Il ne s’agit pas d’un mode de calcul conventionnel et classique.
Les partenariats avec les universités nancéiennes m’interrogent, non pas sur les géosciences, les techniques et les sciences de l’environnement, mais sur les sciences humaines et sociales qui ont été ou qui seront mobilisées pour étudier les conditions d’acceptabilité sociales du stockage. C’est bien aujourd’hui que se situe là une partie du problème qui nous préoccupe. Depuis les débats et la loi de juin 2006, il n’y a plus de réflexion sur les trois axes. J’avais rappelé en son temps que l’axe 2 « Stockage et enfouissement » était la solution privilégiée – elle était annoncée comme telle – alors que les deux autres axes sont de véritables axes de recherche.
Ensuite, j’avais dit que la réversibilité inscrite dans la loi était un leurre pour faire passer « la pilule ». Même si cela revient en débat en 2015, tout sera alors à ce point engagé que nous ne pourrons jamais faire marche arrière. Aujourd’hui, les sommes en jeu sont importantes et elles deviennent nécessaires à l’équilibre du budget départemental. Tout le monde l’a compris et entendu.
Vous appeliez à une meilleure prise en compte des besoins de départements comme le nôtre il y a quelques mois, avant les élections, et à une meilleure péréquation, à une péréquation plus juste des aides de l’État, à laquelle nous ne pouvons tous que souscrire.
Aujourd’hui, la manne qui nous serait attribuée par le décret est importante. Je m’interroge : ne risquons-nous pas d’être pénalisés à terme, car il nous sera peut-être dit : « Mais vous avez l’argent du laboratoire. ».
Je m’inquiète donc sur le fait que nous ayons, certes avec beaucoup d’énergie comme vous l’avez décrit, obtenu des sommes conséquentes. Dans un équilibre sur l’ensemble, ne serons-nous pas pénalisés ? Cette question me taraude
.

Le rapport a été mis au vote : je me suis abstenu.
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10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 13:37

Le coup de gueule : Retombées de Tchernobyl : présence contre silence relevé dans l'Est Républicain du 10 septembre 2007 (et diffusé avec l'accord de l'auteur)


Peut-être vous êtes-vous demandé pourquoi, on parle si peu actuellement, des conséquences de la catastrophe de Tchernobyl sur la santé des gens de « là-bas » ? Le césium 137 et le strontium 90, largement répandus dans les sols dans toute la région, et qui ont une durée de vie de 300 ans, ne laisseraient-ils aucune trace dans les organismes des populations nombreuses qui vivent encore là ? Et deuxième question : pourquoi justement reste-t-il encore des populations nombreuses, et notamment des enfants, dans ces régions irradiées et pourquoi n'ont-elles pas été évacuées ?

Premier point : il y a bien, effectivement des dégâts importants sur la santé des autochtones. Près de 500.000 enfants qui n'étaient pas nés au moment de la catastrophe, il y a 21 ans, souffrent de dommages : maladies cardio-vasculaires, endocrines, malformations et autres « monstruosités » sont dues à l'ingestion régulière d'aliments contaminés (...).

Deuxième point : pourquoi alors ces maladies ne sont-elles pas connues, révélées ? Ce serait, en l'occurrence, la tâche de l'OMS de le faire. Or, il se trouve qu'il, et analyser ces phénomènes sanitaires. De existe un contrat entre l'OMS et l'Agence Internationale pour l'Energie Atomique (AIEA), passé entre les deux organisations en 1959, qui stipule que « chaque fois que l'une des parties se propose d'entreprendre un programme ou une activité dans un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt majeur pour l'autre partie, la première consulte la seconde en vue de régler la question d'un commun accord » (article 1, paragraphe 2). Or, l'AIEA a pour mission « d'encourager, d'aider et de coordonner dans le monde entier, les recherches ainsi que le développement et l'utilisation de l'énergie atomique, à des fins pacifiques ». Pour qui sait lire entre les lignes et en constatant le silence assourdissant autour de ces nombreuses et lamentables victimes de Tchernobyl, ce contrat revient à taire les conséquences dramatiques de la catastrophe (...).

Troisième point : l'OMS continue à suivre ces pathologies (qu'elle connaît donc fort bien), à faire des statistiques, à observer là à se demander si cette catastrophe n'est pas utilisée comme test, comme expérience en grandeur nature des conséquences qu'une irradiation « douce » (contrairement à une bombe atomique) peut entraîner sur une population humaine, il n'y a qu'un (petit) pas à faire...

Pour dénoncer cet accord et demander la révision, depuis avril 2007, tous les jours, de 8 h à 18 h deux ou trois militants se relaient, différents chaque semaine, avec des pancartes devant le siège de l'OMS à Genève, et cela pour une durée indéterminée. Le calendrier est déjà plein jusqu'en novembre. Une présence discrète, assidue qui commence à faire parler d'elle. La dernière semaine d'août, c'était deux Meusiens qui prenaient leur tour.
M. François SIMONET - 5 rue du Docteur Champion - 55000 Bar-le-Duc - fransim@wanadoo.fr

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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 08:49

Extrait du Monde du 20 juillet 2007

 

L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), chargé des expertises sur le nucléaire en France, a recensé pas moins de 67 anomalies sur la centrale nucléaire japonaise de Kashiwazaki-Kariwa à la suite du tremblement de terre du 16 juillet, selon une note d'information rendue publique, vendredi 20 juillet.

Si l'institut français note qu'"à ce stade des investigations, il ne semble pas y avoir d'anomalie de nature à mettre en cause le maintien à l'état sûr des installations", il prévient néanmoins que "les contrôles, les réparations et les études nécessaires avant redémarrage dureront certainement plusieurs mois". "Des investigations vont être effectuées pour reconnaître plus précisément la localisation de la faille à l'origine du séisme", ajoute la note.

A la suite du tremblement de terre, dont l'épicentre se situait à une dizaine de kilomètres de la centrale, un incendie s'était déclaré sur un transformateur électrique à l'extérieur d'un réacteur. "Il s'agit du premier cas connu d'incendie dans une centrale nucléaire résultant d'un tremblement de terre", précise l'IRSN, estimant que celui-ci, qui n'a été maîtrisé que deux heures après son départ, est probablement le résultat"d'un affaissement du sol au niveau d'un pylône soutenant des câbles électriques, ce qui aurait entraîné un court-circuit et l'inflammation d'huile par les étincelles produites".

La centrale, qui n'était pas conçue pour résister a un séisme d'une telle magnitude, pourrait être fermée pendant au moins un an par les autorités japonaise, selon le quotidien économique Nikkei.

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Je souhaite que ce même organisme ait la même réactivité quant à la diffusion des informations relatives aux incidents de fonctionnement des centrales nucléaires en France !!!

 

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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 23:00
Vœu d'urgence déposé par Roland CORRIER au nom des Elus de gauche  -  séance plénière du Conseil général de la Meuse le 8 février 2007

CLIS et travaux à Bure

Le compte rendu de la réunion du Bureau du CLIS du laboratoire de Bure le 14 décembre 2006 a particulièrement attiré mon attention.

Il mentionne que « l’ANDRA, dans l’attente du décret prolongeant l’autorisation d’exploitation du laboratoire, prépare les campagnes de forages et sismique à venir...


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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 22:32

Vœu déposé par Roland CORRIER Au nom du groupe des élus de gauche - séance plénière du Conseil général de la Meuse du 12 octobre 2006

Déchets nucléaires, il ne faut pas les oublier

La Loi a été votée en juin dernier, on pourrait être tenté de dire : 10 ans de gagnés puisque les études sont poursuivies jusqu’en 2015.

Non, rien n’est gagné. L’ANDRA est toujours au travail sur le territoire de Bure. L’ANDRA continue d’affirmer que les propriétés de la roche permettent d’envisager le stockage de déchets nucléaires.

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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 22:09
Vœu déposé par Roland CORRIER Au nom du groupe des élus de gauche  - séance plénière du Conseil général de la Meuse du 12 octobre 2006

Déchets nucléaires, il ne faut pas les oublier

La Loi a été votée en juin dernier, on pourrait être tenté de dire : 10 ans de gagnés puisque les études sont poursuivies jusqu’en 2015.

Non, rien n’est gagné. L’ANDRA est toujours au travail sur le territoire de Bure. L’ANDRA continue d’affirmer que les propriétés de la roche permettent d’envisager le stockage de déchets nucléaires.

Par ailleurs, la Loi a élargi le type de déchets susceptibles d’être stockés : il ne s’agirait plus seulement que des déchets à haute activité, mais également des déchets de moyenne activité. Le volume correspondant est multiplié par 12 - on s’approche de 90.000 M3 selon les estimations à l’horizon 2020.

En ce qui concerne la période de réversibilité, demandée de 300 ans, la Loi a réduit cette durée à 100 ans.

Mais le plus inquiétant de la situation actuelle réside dans le propos du nouveau directeur du site de Bure qui envisage « qu’un jour, il faudra bien oublier les colis ».

Que veut dire réversibilité dans ces conditions ? Tout est bien fait pour que le stockage devienne irréversible.

Et maintenant un petit rappel de définitions :

Matière ou déchet ? Une substance est dite radioactive si elle contient des éléments radioactifs, naturels ou artificiels, dont l'activité ou la concentration justifie des mesures de protection pour la santé et l'environnement (art.5). Si une utilisation ultérieure de celle-ci est envisagée, c'est une « matière radioactive ». Sinon, c'est un « déchet ».
Entreposage ou stockage ? L’entreposage consiste à placer temporairement des substances dans une installation aménagée en surface ou à faible profondeur (moins de 10 mètres). Un stockage est une installation destinée à conserver des substances de façon définitive. Il peut être situé en surface comme en profondeur.

Aujourd’hui, il s’agit bien de stockage de déchets. Il faut donc bien retenir la réutilisation ultérieure n’est pas envisagée et que les études à Bure sont bien dans la perspective d’un stockage de façon définitive.
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29 juin 2006 4 29 /06 /juin /2006 22:37
Vœu déposé par Roland CORRIER au nom du Groupe des Elus de Gauche - séance plénière du Conseil général de la Meuse du 29 juin 2006

Suites de notre motion « sur la gestion des déchets radioactifs »

Le 15 juin 2006, L'Assemblée nationale a adopté sans modification, en deuxième lecture, le projet de loi, modifié par le Sénat.

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27 avril 2006 4 27 /04 /avril /2006 21:50
Motion du Conseil général de la Meuse sur l'avenir du laboratoire de Bure dans le cadre de la future loi sur les déchets radioactifs
Intervention de Roland Corrier lors de la séance du 27 avril 2006 au Conseil général de la Meuse

M. CORRIER : Nous sommes rendus à un point tel aujourd'hui que nous ne pouvons pas passer outre un certain nombre de questions ou de remarques que je me permettrai de présenter.

Personne ne sait précisément de quoi il est question quand on parle de réversibilité. L'expression est, selon moi, inadaptée. Il conviendrait plutôt d'employer le terme "d'extractibilité", c'est-à-dire la possibilité de reprendre les colis là où ils sont, de les reformater, de se les réapproprier et de les replacer là où ils étaient.

Pour vour la suite du document
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27 avril 2006 4 27 /04 /avril /2006 20:50

Motion du Conseil général de la Meuse sur l'avenir du laboratoire de Bure dans le cadre de la future loi sur les déchets radioactifs

 

Intervention de Roland Corrier lors de la séance du 27 avril 2006 au Conseil général de la Meuse

 

 

M. CORRIER : Nous sommes rendus à un point tel aujourd'hui que nous ne pouvons pas passer outre un certain nombre de questions ou de remarques que je me permettrai de présenter.

Personne ne sait précisément de quoi il est question quand on parle de réversibilité. L'expression est, selon moi, inadaptée. Il conviendrait plutôt d'employer le terme "d'extractibilité", c'est-à-dire la possibilité de reprendre les colis là où ils sont, de les reformater, de se les réapproprier et de les replacer là où ils étaient.

La réversibilité, c'est revenir à une situation antérieure, avant que les colis ne soient constitués, afin d'extraire au maximum toute l'énergie encore disponible. Il y a là un problème de fond crucial : tous les colis vitrifiés ne pourront pas "repasser dans la moulinette" de l'axe 1. On ne pourra pas utiliser la technologie de séparation-transmutation sur les produits vitrifiés. Certes, on peut le comprendre pour les produits vitrifiés jusqu'à aujourd'hui, donc depuis que cette technique existe, mais on s'entête dans cette technologie, puisque la vitrification est déjà planifiée jusqu'en 2040. C'est dire que jusqu'à cette date, on s'interdit de reprendre les colis pour les repasser dans l'axe 1 "séparation-transmutation". Bien sûr, rien n'est impossible. Mais il est précisé que cela nécessiterait une masse de crédits considérable. À quoi bon alors vitrifier pour, le cas échéant, dépenser de l'argent pour réexploiter l'énergie ?

Le contrôle parlementaire est indispensable. Il n'est pas acceptable que le Gouvernement, par décret, décide à tout moment de ce qu'il y a lieu de faire. Le Parlement est la représentation nationale, la représentation des citoyens, il doit conserver toute sa place.

À l'instar de la Haute-Marne, il eût été intéressant qu'en Meuse les Parlementaires aient une parole unanime et partagée, ce que nous n'avons pas eu l'occasion d'apprécier en public, même si peut-être des conversations ont eu lieu en privé.

Que peut-on dire du deuxième laboratoire ? L'ANDRA prétend travailler sur le second laboratoire granit. Certes, mais ce n'est pas en France. La perspective d'un stockage dans cette couche y est inenvisageable. Il est donc préférable de ne pas trop insister.

Le second laboratoire c'est aussi la question des crédits. Certains demandent pourquoi ne pas utiliser les fonds économisés par les producteurs, par le Gouvernement, pour directement alimenter telle ou telle caisse ? Il serait plus important que ces sommes "économisées" ou non consommées soient versées à la recherche. Dans quel ordre ? L'axe 1 et l'axe 3.

Je m'inquiète du calendrier. Rien n'a été modifié dans la loi sur l'axe 2. Arsène LUX l'a indiqué très justement. En 2015, avant et après la loi en cours de débat, il s'agirait de décider si le stockage peut être ou non envisagé. Quel intérêt d'envisager un stockage qui débuterait dès 2025 si, en regardant précisément l'état d'avancement de l'axe 1 et de l'axe 3, on ne se situe pas sur la même échelle de temps ? Sur l'axe 1, les premières prévisions de réalisation en situation industrielle ne pourraient être entendues qu'à partir de 2040. Le stockage, à partir de 2025, s'avère par conséquent extrêmement prématuré.

L'axe 3 promet qu'au minimum pendant cent ans, voire jusqu'à trois cents ans, on peut conserver en l'état les colis tels qu'ils sont organisés. Pourquoi donc faut-il presser le pas dès 2025 pour envisager le stockage en couches géologiques profondes ? Je voudrais savoir pourquoi on se précipite.

Une autre notion est à porter au débat. La technologie, les recherches progressent très rapidement. Dans cent ans, où en serons-nous dans la connaissance, dans l'exploitation de l'énergie nucléaire, de l'énergie en général ? Des progrès considérables seront effectués dans les cent années qui viennent. Personne ne peut aujourd'hui les apprécier. L'échelle de temps en cause est comparable à celle qui sépare les pyramides d'aujourd'hui. L'évolution entre aujourd'hui et dans cent ans sera de même nature. On ne sait pas trop ce qui peut être considéré dans cent ans. Sans compter que d'autres problématiques se poseront à cette époque, non pas à la taille de la France ou de l'Europe, mais à l'échelle du monde avec les problématiques liées à l'énergie et aux gaz à effet de serre. Ce sont des éléments à prendre en compte.

L'axe 2 prévoit le stockage en couches géologiques avec la fermeture des galeries au fur et à mesure de leur remplissage. J'ai posé la question à Joinville, car j'ai suivi l'essentiel des débats de la commission particulière aussi bien en Région Lorraine qu'en Région Champagne ou à Paris. Ce que j'ai entendu m'a glacé. Le remplissage étant effectué, la fermeture étant intervenue, nous n'aurons plus la possibilité de connaître dans quel état se situe les colis. Une personne a imaginé une liaison par fil pour, de la surface, détecter des fuites, d'éventuels dégagements d'hydrogène, mais ce serait la dernière bêtise à faire, car un fil reviendrait à rendre le confinement impossible, puisque les différents produits pourraient s'échapper.

Il a été imaginé de procéder à un contrôle par radio. Les émetteurs seraient posés à l'intérieur des galeries, à proximité des fûts, mais, au bout de cinq années, nous aurions perdu le contact et nous ignorerions ce qui se passerait à moins de 450 mètres. Imaginez dans cent ans !

Il est une autre question restée sans réponse. Si le stockage est envisagé à Bure, dans quelles conditions allons-nous subir le transport de centaines de milliers de mètres cubes entre le lieu de production ou le lieu de stockage actuel et Bure ou à proximité ? Nous savons que des produits très dangereux circulent sur la route ou par le rail. En général, nous ne sommes pas avertis des produits transportés. Vu la dangerosité, le secret que j'ai évoqué dans une autre intervention serait insupportable.

J'en viens aux modalités des études. Je vous soumettrai un point de vue personnel : au titre de l'axe 2, certes, les études géologiques sont avancées, mais de quels éléments disposons-nous pour déterminer les évolutions dans cent, mille ou dix mille ans ? Rien, si ce ne sont des simulations sur ordinateurs.

En revanche, les deux autres voies répondent à des exigences et il peut y avoir des preuves. L'axe 1 est relatif à la séparation et à la transmutation : cela marche ou cela ne marche pas. Aujourd'hui, cela marche en laboratoire. Nous attendons de passer en situation plus industrielle pour voir si ce qui est attendu se matérialise. Il y aura des preuves effectives.

Pour l'axe 3, les preuves sont au rendez-vous. Il y a dix ans, on disait que les colis au terme de dix, vingt ou trente ans, commençaient à fuir. Aujourd'hui, on commence à faire du confinement qui tient pendant cent ans. On pense le vérifier pendant trois cents ans. Mais c'est visible. En ce qui concerne l'axe 2, de quelles preuves disposons-nous pour affirmer que la géologie serait le coffre-fort le plus sécurisé possible pour que dans cent mille ans rien ne remonte à la surface ou par les eaux à proximité ?'

La consultation est proposée dans la motion présentée par la majorité. Dans la mesure où ils ne sont pas là, je ne voudrais pas utiliser ce qu'ils n'ont pas dit, mais les opposants au dossier demandent la consultation des populations. Un référendum a été demandé, non sur l'opposition éventuelle au laboratoire, mais au stockage. Nous demandons donc que les populations soient consultées et informées de même que les collectivités. Je retrouve dans votre texte ce que j'évoque.

J'en viens à quelques points plus généraux sur les fonds dédiés. Nous n'avons pas tous la même confiance dans la pérennité des entreprises. GDF et Suez s'entendent aujourd'hui à l'intérieur d'une nouvelle entreprise, mais quelle est la pérennité de cette entreprise ? Or, GDF et Suez ont bien prévu de venir aussi sur le terrain de l'énergie nucléaire.

Nous n'avons pas non plus obtenu de réponse précise sur une question fondamentale. Qu'est-ce qui sera stocké à moins de 450 mètres ? Les déchets haute activité vie longue ou moyenne activité à vie longue ? La diversité des produits est telle que, n'a pas été annoncé, ce qui serait stocké.

Nous connaissons de grandes incertitudes. La question qui est posée aux Parlementaires comme à nous-mêmes à l'occasion du débat que vous proposez est de savoir si nous faisons confiance à l'homme pour les dix, cinquante années qui viennent - d'après des études, des recherches, pour réduire au maximum, voire totalement, la dangerosité des produits - ou revient-il à la géologie de confiner à un point tel que c'est la solution qui serait retenue.

La solution résiderait, selon moi, dans l'axe 3 pour gagner du temps, dans l'axe 1 pour travailler pendant ce temps-là. Quant à l'axe 2 : jamais !

 

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15 décembre 2005 4 15 /12 /décembre /2005 22:16

Question orale déposée par Roland CORRIER au nom du groupe des élus de gauche  - séance plénière du Conseil général  de la Meuse du 15 décembre 2005

Débat public sur les déchets nucléaires (volet économique)

Comme vous le savez, la Commission Particulière du Débat Public sur la gestion des déchets nucléaires a organisé une série de débats dans différentes villes de France sur des thématiques différentes ; le 1er débat ayant eu lieu à Bar-le-Duc le 12 septembre dernier.

Le récent débat du 9 novembre à Joinville avait pour thème « Accompagnement économique local des expérimentations ». Différentes informations y ont été communiquées :

Le 12 juillet, il a été décidé de créer un comité de haut niveau, qui autour du ministre délégué à l'Industrie, rassemblera les présidents d'EDF, d'AREVA, de l'Andra, l’administrateur général du CEA, de grands élus des deux départements, les préfets des deux départements ainsi que les grands services de l'État qui sont concernés.
Cette réunion qui se tiendra le 19 décembre doit rassembler les enjeux qui intéressent les territoires de la Haute-Marne et de la Meuse et réfléchir en même temps au dispositif d'accompagnement local et à des projets industriels
Par ailleurs, le Gouvernement a demandé, notamment aux Conseils généraux et aux préfets des deux départements de faire un bilan des GIP.

Le Président de la CCI 52 constatait que Bure-Saudron, situé sur un plateau où il n'y a pratiquement pas de population, rendait difficile de faire du développement, mais qu’en revanche, sur les bassins de Bar-le-Duc et de Saint-Dizier, il y aurait des réflexions à mener. De plus les CCI ont demandé à être membre du conseil d'administration du GIP et cela leur a été refusé.

Aujourd’hui, Monsieur le Président, pouvez-vous nous dire :

 

  1. Quelles sont les attentes mais aussi quelles sont les propositions concrètes que le Conseil général de la Meuse exprimera lors de cette réunion du 19 décembre prochain,
  2. Quelle est la position du Conseil général quant à la participation des CCI au Conseil d’administration du GIP


Enfin, pouvez-vous présenter le bilan du GIP 2004, notamment dans le domaine de la promotion du développement économique et l’emploi.

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22 mars 2005 2 22 /03 /mars /2005 22:29

Question orale de Roland CORRIER Au nom du groupe des élus de gauche - séance plénière du Conseil général  de la Meuse du 22 mars 2005

Labo de Bure

Ces temps derniers, plusieurs médias (presse écrite, radios, télévision) nous ont rappelé la question « Que faire des déchets nucléaires ? » et le labo de Bure.

  • La publication du dernier rapport de la Commission Nationale d’Evaluation N° 10 de juin 2004 présenté au CLIS du 13 octobre 2004, d’une part,
  • L’intervention de Monsieur Christian Bataille le 1er mars dernier, d’autre part,
  • Enfin, les informations auxquelles je viens de faire de faire référence,


Tout va dans le même sens.

C’est à dire faire entendre à tous que le stockage en couches géologiques profondes est LA SEULE SOLUTION à court terme pour, au mieux, attendre qu’une solution de retraitement soit trouvée dans le cadre de la réversibilité et dans l’hypothèse où aucune solution n‘était trouvée, d’assurer aux générations futures un stockage irréversible en toute sécurité.

La mise en service du stockage est même précisée : entre 2020-2025.

De votre côté, Monsieur le Président, vous souligniez le 19 mars « la carence que représente la non réalisation d’un deuxième laboratoire prévue par la Loi de 1991 » et vous insistiez sur « la nécessité d’un accompagnement économique lié à la poursuite de l’expérimentation sur le site de Bure générant des créations d’emplois durables sur le territoire départemental ».

Monsieur le Président, nous souhaitons être éclairés sur vos intentions et vos attentes dans ce dossier sensible.

  • Comment pensez-vous obtenir la décision et la réalisation du 2ème laboratoire, certes inscrit dans la Loi, mais dont la réalisation paraît de moins en moins probable ?
  • Qu’entendez-vous par « accompagnement économique lié à la poursuite de l’expérimentation sur le site de Bure générant des créations d’emplois durables sur le territoire départemental » ?
  • Que ferez-vous dans l’hypothèse où le Parlement déciderait en 2006 de poursuivre les études dans le laboratoire, considérant qu’il doit devenir un lieu de stockage ?


Ces questions sont suffisamment importantes pour que nous vous rappelions notre demande d’un débat suivi d’un vote au sein de notre Assemblée Départementale affirmant solennellement une position meusienne.

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