Monsieur le Président,
Lors de mon vœu d’urgence du 4 octobre dernier, nous avions déjà regretté votre décision de proposer au Député du Nord, Christian Bataille, la présidence du CLIS de la Meuse....
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Roland Corrier, citoyen de Bar-le-Duc
Vœu d'urgence déposé par Roland CORRIER - séance plénière du Conseil général de la Meuse le 4
octobre 2007
La présidence du CLIS proposée à Christian Bataille
Monsieur le Président,
Nous apprenons par l’Est Républicain que vous avez proposé au Député du Nord Christian Bataille la présidence du CLIS de la Meuse dont le rôle est d'informer la population sur les activités du
laboratoire
Il est paradoxal que la communication de cette décision soit faite à l’occasion d’une conférence de presse 48 heures avant la tenue de la séance plénière du Conseil général de la Meuse alors que
ce sujet n’a jamais fait l’objet d’un débat et a fortiori d’un vote au Conseil général.
Si un Président du Conseil général ne souhaitait pas assurer la présidence de cette structure (ce qui n’a jamais été évoqué dans notre assemblée), vous auriez pu faire appel (après débat et avis
de notre assemblée) à une personnalité meusienne ou haut-marnaise dont la neutralité et la connaissance des sensibilités de notre territoire aurait été unanimement reconnue.
Aussi, nous tenons à nous démarquer vivement de votre décision.
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DELIBERATION :
M. LE PRÉSIDENT : Ma réponse sera très claire et se situera à deux niveaux.
Premièrement, le voeu indique : " Nous apprenons par l’Est Républicain". Vous me permettrez de me porter
totalement en faux contre le contenu de cette phrase. Au cours de la réunion privée du Conseil Général
organisée à la Mairie de Verdun, j'ai indiqué, au titre des questions diverses, que j'avais contacté Christian
BATAILLE pour lui demander de prendre la présidence du CLIS.
Deuxièmement, je réunis régulièrement les Présidents de Groupe. J'ai annoncé cette décision lors de la
réunion des groupes du 10 septembre. Cela étant, la loi du 28 juin 2006 confie aux Présidents, et
exclusivement, des Conseils Généraux de la Haute-Marne et de la Meuse la responsabilité de désigner le
Président du CLIS de Bure.
Cette procédure s'appuie donc sur la loi. Elle n'engage que les seuls Présidents et n'appelle pas de
délibération des instances exécutives. En conséquence de quoi, conformément à ce processus, la mise en
place du nouveau CLIS qui doit être finalisée avant la fin du mois de novembre a été engagée.
Après discussions ou consultations, Bruno SIDO et moi-même avons demandé à Christian BATAILLE et à
Claude BIRRAUX s'ils étaient intéressés à prendre la présidence du futur CLIS pour lui donner une
envergure différente de celle que nous avons connue jusqu'à aujourd'hui.
Après que Christian BATAILLE et Claude BIRRAUX se soient concertés, en leur nom, Christian BATAILLE
nous a informés qu'il était prêt à assumer cette responsabilité dans un contexte d'animation d'une instance
d'information de l'ensemble des Meusiens et Hauts-Marnais. Je n'ai aucun souci sur cette nomination. Je
pense que nous ferons du bon travail avec Christian BATAILLE.
M. CORRIER : Cela n'enlève rien à mon propos.
M. LE PRÉSIDENT : Vous n'avez pas la parole.
M. CORRIER : Je la redemanderai après le débat.
La parole est à M. LHUILLIER.
M. LHUILLIER : Je me suis associé à la déclaration de Roland CORRIER.
Monsieur le Président, s'agissant de l'information, en effet, vous avez livré des informations conditionnelles. De mémoire, Christian BATAILLE n'avait pas encore donné sa réponse. L'information
officielle est donc bien parue dans la presse avant d'être livrée au Conseil Général. C'est montrer bien peu de respect envers l'Assemblée et les Conseillers Généraux que de procéder ainsi. Mais
c'est de votre responsabilité.
S'agissant de la responsabilité institutionnelle du choix du Président du CLIS, de par la loi, il vous appartient avec le Président du Conseil Général de la Haute-Marne de prendre cette décision.
Nous tenons à dire deux choses. D'une part, que nous aurions souhaité un processus un peu plus participatif et démocratique, c'est-à-dire l'organisation d'un débat pour recueillir l'avis des
Conseillers Généraux, ne serait-ce qu'en commission ou en séance privée. Cela n'a pas été fait. Par ailleurs, nous tenons à nous démarquer officiellement de votre position. Il s'agit bien d'une
décision prise par le Président et non par l'Assemblée.
M. LE PRÉSIDENT : Aux termes de loi, c'est le Président qui désigne le Président du CLIS.
M. LUX : Je note que, institutionnellement, c'est de votre pouvoir. Je ne discute donc pas. J'ai suffisamment été critique à l'égard de la procédure qui a prévalu à la création du laboratoire de
Bure
pour dire, quand j'approuve une décision, que je l'approuve clairement. J'approuve la proposition qui a été
faite à Christian BATAILLE, non pour faire plaisir à Christian BATAILLE que je connais très bien, mais pour l'impact qu'aura sa présidence. Ses critiques, propositions et contre-propositions
participeront à l'efficacité du CLIS. Je connais Christian BATAILLE et son côté expansif. Il sera ou non d'accord sur ce qui sera dit au sein du CLIS, mais il aura, à mon sens, l'honnêteté
intellectuelle de porter le débat à l'échelon national tant il est vrai que le centre d'enfouissement de Bure est un problème national. À ce titre, j'approuve, M. le Président, votre proposition.
Introduire un peu d'ouverture dans le département de la Meuse ne me gêne pas du tout.
M. LE PRÉSIDENT : Je vous remercie.
Avant de clore le débat, je voudrais dire à notre collègue, Arsène LUX, que j'apprécie sa démarche, lui qui a toujours fait preuve de beaucoup de réserve sur ce dossier.
La discussion que j'ai eue avec Christian BATAILLE et Claude BIRRAUX, puisque nous n'avons pas désigné
l'un ou l'autre – ils ont décidé entre eux – a porté le CLIS sur un plan beaucoup plus national que local.
Je suis tout de même étonné, permettez-moi de le dire, que l'opposition de Gauche ne fasse pas confiance à
un Député de Gauche pour gérer le problème. J'espère que cela va relancer le débat !
M. LHUILLIER : Notre opposition n'est absolument pas politique. La seule remarque politique que j'avance
est pour dire : c'est bien joué ! Des Présidents de Droite n'ont pas envie de s'embêter avec le CLIS – je
regrette de le souligner, mais c'est quand même de cela qu'il s'agit – et le refilent à un élu de Gauche !
M. LE PRÉSIDENT : "Profiter", non "refiler" !
M. LHUILLIER : Notre position est guidée par le fait que localement, sur le plan meusien, haut-marnais,
voire lorrain ou champardennais, des élus de proximité étaient à même d'assurer cette présidence.
M. LE PRÉSIDENT : Étiez-vous candidat ?
M. LHUILLIER : Pas du tout ! On ne me l'a pas proposé !
M. LE PRÉSIDENT : Alors que j'ai évoqué le problème le 10 septembre à Verdun en séance du Conseil
Général, pas un seul d'entre vous n'a formulé de contre-proposition. Pardonnez-moi, mais vous êtes mal
placés aujourd'hui pour dire que le choix retenu par Bruno SIDO et moi-même est contestable.
Je fais confiance à Christian BATAILLE pour élever le niveau du CLIS, ce qui n'a pas été le cas jusqu'à
maintenant ; je fais confiance à un homme de Gauche comme j'aurais fait confiance à Claude BIRRAUX,
puisque ces deux personnalités ont été sollicitées. Vous ne faites pas confiance à Christian BATAILLE ; je
lui dirai au moment voulu. Je vous remercie.
M. LUX : J'ajoute que la loi BATAILLE, la loi initiale de 1991, comportait dans ses premières propositions le
traitement des déchets nucléaires. Y figurait la phrase – je la cite de mémoire : En vue d'un enfouissement
réversible ou irréversible. Quatre ou cinq ans après, Christian BATAILLE a pris nettement position en faveur de l'irréversibilité du stockage ou de l'enfouissement à venir. Ce sont des mots. Il
n'est pas neutre que le Président du CLIS qui a pris officiellement et institutionnellement cette position puisse continuer de la porter au niveau national. Dans la mesure où il est parlementaire
pour au moins encore quatre ans, je crois que c'est une bonne chose pour le territoire meusien que cette éventualité de l'irréversibilité soit définitivement écartée.
M. LE PRÉSIDENT : C'est une décision importante. Nous l'avons gérée avec Bruno SIDO d'une façon
normale, régulière en appliquant la loi. Vous contestez, c'est votre droit, mais vous mettez en doute la qualité et l'honnêteté de Christian BATAILLE.
("Mais non !" et protestations sur les bancs du Groupe des Élus de Gauche).
Mais si ! Vous contestez, c'est votre droit. Cela ne vous plaît pas.
(Protestation de M. LHUILLIER).
C'est scandaleux, toujours de grands gestes, M. LHUILLIER. Dès que nous ne sommes pas d'accord avec
vous, c'est votre seul moyen de défense : de grands gestes ! Alors, sortez de la salle comme vous le faites
habituellement ! Vous ne le faites pas aujourd'hui ? Je suis étonné. À votre place, je me lèverai, je
contesterai les décisions du Département ! Ce n'est pas grave, je suis habitué avec votre opposition : elle
n'est pas très constructive, plutôt négative en la circonstance. J'en prends acte. Je le répercuterai à qui de
droit en temps voulu.
Nous revenons au débat. La parole est à M. CORRIER, l'auteur du voeu.
M. CORRIER : La réversibilité ou l'irréversibilité est un rideau de fumée tiré devant le problème posé.
M. LE PRÉSIDENT : Je vous coupe la parole, car tel n'est pas l'objet du débat. Merci.
M. CORRIER : On voit dans quelles conditions vous traitez vos interlocuteurs.
M. LE PRÉSIDENT : La parole est à M. PICART.
M. PICART : Je rebondis sur les propos de M. LUX et sur son rappel historique qui date de 1991 avec
l'instauration de la loi BATAILLE. Deux sites à étudier, enfouissement irréversible ou réversible, avec une
bataille parlementaire pour abandonner l'idée d'irréversibilité.
M. LE PRÉSIDENT : On ne va pas revenir sur le débat sur Bure !
M. PICART : Il vous appartient de décider si vous me coupez ou non la parole. Je dis tranquillement les
choses.
Nous avons reçu ici même la visite de Christian BATAILLE. On ne peut dire le contraire, c'est ainsi !
Il y a un engrenage du Laboratoire de recherche sur l'enfouissement irréversible. Nous avons entendu
Christian BATAILLE voilà trois ans, ici même. Nous avons débattu, nous l'avons questionné. Sans intenter
un procès à qui que ce soit – ce n'est pas une question d'ouverture –, à partir du moment où Christian
BATAILLE pense plutôt à l'irréversibilité, je ne suis pas trop favorable à sa candidature. Voilà ! Ce n'est pas une question d'homme, mais d'orientation politique et de loi qu'il a votée. Il a
combattu les amendements. Ce n'est pas une affaire politicienne.
M. LE PRÉSIDENT : Sur la question de la nomination de Christian BATAILLE, Pierre PARISSE, vous avez
la parole.
M. PARISSE : Je suis navré de constater que des questions dites d'urgence n'en revêtent pas le caractère.
Je fais observer que j'ai voté contre l'urgence de cette proposition. Je vous propose d'organiser des séances spéciales de questions d'urgence, où nous parlerons de tout, sauf des affaires du
Département. Je souhaite que nous revenions rapidement à l'ordre du jour. À seize heures, je quitterai les lieux.
M. LE PRÉSIDENT : La parole est à Mme MALFAIT-BENNI.
Mme MALFAIT-BENNI : Le fonctionnement du CLIS a souvent été mis en cause dans les différentes
interventions. J'espère, quant à moi, que Christian BATAILLE arrivera à mobiliser toutes les personnes ayant voix délibérative en assemblée générale. Je rappelle que le CLIS a connu des
difficultés de fonctionnement, car les personnes qui avaient voix délibérative ne se déplaçaient pas et ne donnaient pas de pouvoir. Merci à tous ceux qui ont une voix, soit de venir, soit de
donner procuration.
J'espère que M. BATAILLE arrivera à mobiliser tout le monde.
M. LE PRÉSIDENT : Le débat est clos sur ce voeu.
Le coup de gueule : Retombées de Tchernobyl : présence contre silence relevé dans l'Est Républicain du 10 septembre 2007 (et diffusé avec l'accord de l'auteur)
Peut-être vous êtes-vous demandé pourquoi, on parle si peu actuellement, des conséquences de la catastrophe de Tchernobyl sur la santé des gens de « là-bas » ? Le césium 137 et le strontium 90,
largement répandus dans les sols dans toute la région, et qui ont une durée de vie de 300 ans, ne laisseraient-ils aucune trace dans les organismes des populations nombreuses qui vivent encore là
? Et deuxième question : pourquoi justement reste-t-il encore des populations nombreuses, et notamment des enfants, dans ces régions irradiées et pourquoi n'ont-elles pas été évacuées ?
Premier point : il y a bien, effectivement des dégâts importants sur la santé des autochtones. Près de 500.000 enfants qui n'étaient pas nés au moment de la catastrophe, il y a
21 ans, souffrent de dommages : maladies cardio-vasculaires, endocrines, malformations et autres « monstruosités » sont dues à l'ingestion régulière d'aliments contaminés (...).
Deuxième point : pourquoi alors ces maladies ne sont-elles pas connues, révélées ? Ce serait, en l'occurrence, la tâche de l'OMS de le faire. Or, il se trouve qu'il, et analyser
ces phénomènes sanitaires. De existe un contrat entre l'OMS et l'Agence Internationale pour l'Energie Atomique (AIEA), passé entre les deux organisations en 1959, qui stipule que « chaque fois
que l'une des parties se propose d'entreprendre un programme ou une activité dans un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt majeur pour l'autre partie, la première consulte la seconde
en vue de régler la question d'un commun accord » (article 1, paragraphe 2). Or, l'AIEA a pour mission « d'encourager, d'aider et de coordonner dans le monde entier, les recherches ainsi que le
développement et l'utilisation de l'énergie atomique, à des fins pacifiques ». Pour qui sait lire entre les lignes et en constatant le silence assourdissant autour de ces nombreuses et
lamentables victimes de Tchernobyl, ce contrat revient à taire les conséquences dramatiques de la catastrophe (...).
Troisième point : l'OMS continue à suivre ces pathologies (qu'elle connaît donc fort bien), à faire des statistiques, à observer là à se demander si cette catastrophe n'est pas
utilisée comme test, comme expérience en grandeur nature des conséquences qu'une irradiation « douce » (contrairement à une bombe atomique) peut entraîner sur une population humaine, il n'y a
qu'un (petit) pas à faire...
Pour dénoncer cet accord et demander la révision, depuis avril 2007, tous les jours, de 8 h à 18 h deux ou trois militants se relaient, différents chaque semaine, avec des pancartes devant le
siège de l'OMS à Genève, et cela pour une durée indéterminée. Le calendrier est déjà plein jusqu'en novembre. Une présence discrète, assidue qui commence à faire parler d'elle. La dernière
semaine d'août, c'était deux Meusiens qui prenaient leur tour.
M. François SIMONET - 5 rue du Docteur Champion - 55000 Bar-le-Duc - fransim@wanadoo.fr
Extrait du Monde du 20 juillet 2007
'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), chargé des expertises sur le nucléaire en France, a recensé pas moins de 67 anomalies sur la centrale nucléaire japonaise de Kashiwazaki-Kariwa à la suite du tremblement de terre du 16 juillet, selon une note d'information rendue publique, vendredi 20 juillet.
Si l'institut français note qu'"à ce stade des investigations, il ne semble pas y avoir d'anomalie de nature à mettre en cause le maintien à l'état sûr des installations", il prévient néanmoins que "les contrôles, les réparations et les études nécessaires avant redémarrage dureront certainement plusieurs mois". "Des investigations vont être effectuées pour reconnaître plus précisément la localisation de la faille à l'origine du séisme", ajoute la note.
A la suite du tremblement de terre, dont l'épicentre se situait à une dizaine de kilomètres de la centrale, un incendie s'était déclaré sur un transformateur électrique à l'extérieur d'un réacteur. "Il s'agit du premier cas connu d'incendie dans une centrale nucléaire résultant d'un tremblement de terre", précise l'IRSN, estimant que celui-ci, qui n'a été maîtrisé que deux heures après son départ, est probablement le résultat"d'un affaissement du sol au niveau d'un pylône soutenant des câbles électriques, ce qui aurait entraîné un court-circuit et l'inflammation d'huile par les étincelles produites".
La centrale, qui n'était pas conçue pour résister a un séisme d'une telle magnitude, pourrait être fermée pendant au moins un an par les autorités japonaise, selon le quotidien économique Nikkei.
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Je souhaite que ce même organisme ait la même réactivité quant à la diffusion des informations relatives aux incidents de fonctionnement des centrales nucléaires en France !!!
Vœu déposé par Roland CORRIER Au nom du groupe des élus de gauche - séance plénière du Conseil général de la Meuse du 12 octobre 2006
Déchets nucléaires, il ne faut pas les oublier
La Loi a été votée en juin dernier, on pourrait être tenté de dire : 10 ans de gagnés puisque les études sont poursuivies jusqu’en 2015.
Non, rien n’est gagné. L’ANDRA est toujours au travail sur le territoire de Bure. L’ANDRA continue d’affirmer que les propriétés de la roche permettent d’envisager le stockage de déchets nucléaires.
Motion du Conseil général de la Meuse sur l'avenir du laboratoire de Bure dans le cadre de la future loi sur les déchets radioactifs
Question orale déposée par Roland CORRIER au nom du groupe des élus de gauche - séance plénière du Conseil général de la Meuse du 15 décembre 2005
Débat public sur les déchets nucléaires (volet économique)
Comme vous le savez, la Commission Particulière du Débat Public sur la gestion des déchets nucléaires a organisé une série de débats dans différentes villes de France sur des thématiques différentes ; le 1er débat ayant eu lieu à Bar-le-Duc le 12 septembre dernier.
Le récent débat du 9 novembre à Joinville avait pour thème « Accompagnement économique local des expérimentations ». Différentes informations y ont été communiquées :
Le 12 juillet, il a été décidé de créer un comité de haut niveau, qui autour du ministre délégué à l'Industrie, rassemblera les présidents d'EDF, d'AREVA, de l'Andra, l’administrateur général du CEA, de grands élus des deux départements, les préfets des deux départements ainsi que les grands services de l'État qui sont concernés.
Cette réunion qui se tiendra le 19 décembre doit rassembler les enjeux qui intéressent les territoires de la Haute-Marne et de la Meuse et réfléchir en même temps au dispositif d'accompagnement local et à des projets industriels
Par ailleurs, le Gouvernement a demandé, notamment aux Conseils généraux et aux préfets des deux départements de faire un bilan des GIP.
Le Président de la CCI 52 constatait que Bure-Saudron, situé sur un plateau où il n'y a pratiquement pas de population, rendait difficile de faire du développement, mais qu’en revanche, sur les bassins de Bar-le-Duc et de Saint-Dizier, il y aurait des réflexions à mener. De plus les CCI ont demandé à être membre du conseil d'administration du GIP et cela leur a été refusé.
Aujourd’hui, Monsieur le Président, pouvez-vous nous dire :
Enfin, pouvez-vous présenter le bilan du GIP 2004, notamment dans le domaine de la promotion du développement économique et l’emploi.
Question orale de Roland CORRIER Au nom du groupe des élus de gauche - séance plénière du Conseil général de la Meuse du 22 mars 2005
Labo de Bure
Ces temps derniers, plusieurs médias (presse écrite, radios, télévision) nous ont rappelé la question « Que faire des déchets nucléaires ? » et le labo de Bure.
Tout va dans le même sens.
C’est à dire faire entendre à tous que le stockage en couches géologiques profondes est LA SEULE SOLUTION à court terme pour, au mieux, attendre qu’une solution de retraitement soit trouvée dans le cadre de la réversibilité et dans l’hypothèse où aucune solution n‘était trouvée, d’assurer aux générations futures un stockage irréversible en toute sécurité.
La mise en service du stockage est même précisée : entre 2020-2025.
De votre côté, Monsieur le Président, vous souligniez le 19 mars « la carence que représente la non réalisation d’un deuxième laboratoire prévue par la Loi de 1991 » et vous insistiez sur « la nécessité d’un accompagnement économique lié à la poursuite de l’expérimentation sur le site de Bure générant des créations d’emplois durables sur le territoire départemental ».
Monsieur le Président, nous souhaitons être éclairés sur vos intentions et vos attentes dans ce dossier sensible.
Ces questions sont suffisamment importantes pour que nous vous rappelions notre demande d’un débat suivi d’un vote au sein de notre Assemblée Départementale affirmant solennellement une position meusienne.