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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 23:55

La Commission Nationale d'Evaluation a publié en novembre 2011 le rapport N° 5

Voir ci-dessous le résumé réalisé par le CLIS de Bure

  • L'année 2010-2011 a marqué le passage à la phase de réalisation industrielle avec le projet de Centre Industriel de Stockage Géologique (CIGEO).
  • Les producteurs EDF, AREVA et CEA ont proposé des alternatives dans le dossier STI visant une réduction des coûts, qui ont été présentées tardivement. Même si seule l'ANDRA est chargée par la loi de la conception du stockage, la CNE estime que le STI contient des éléments intéressants et que l'expertise en nucléaire des producteurs devrait être mise à profit au cours de la réalisation du projet industriel.
  • L'ANDRA, maître d'ouvrage, a décidé de confier à une maîtrise d'oeuvre les études de conception à venir et a réalisé un cahier des charges pour un appel d'offre en ce sens. La CNE n'a pas eu le temps d'analyser ce dossier ni les conséquences de faire appel à une entreprise extérieure. La CNE s'inquiète de voir une entreprise, non prévue par la loi, chargée de cette mission en un an à peine et ce, sans que l'ANDRA propose un schéma conceptuel explicite.
  • La CNE rappelle qu'il reste moins d'un an pour livrer le dossier préparatoire au débat public qui devra comporter : le schéma de stockage, les modalités de réversibilité, l'inventaire de déchets concernés par CIGEO et une estimation du coût du projet.

Le chapitre 1 traite de la Séparation -Transmutation : la faisabilité technique de la séparation des actinides est démontrée. Un Réacteur à Neutron Rapide (RNR) permettrait de tester la faisabilité industrielle du multirecyclage du plutonium et de la transmutation des actinides. Le manque d'un RNR disponible pour la recherche sur la transmutation reste un frein. Ces 2 techniques réduiraient un peu la radiotoxicité mais surtout significativement la chaleur dégagée par les déchets, et donc l'emprise du stockage (2 à 4,6 fois moins).

Le chapitre 3 réalise un panorama international : la CNE apprécie le niveau international des recherches de l'ANDRA, du CEA et du CNRS. La Chine, l'Inde, le Japon, et la Russie développent des projets de RNR. La Finlande, la Suède et la France ont des calendriers prévoyant les ouvertures de stockages en 2025. La Suède est la 1er à avoir déposé son dossier de demande d'autorisation de construction en mars 2011. Au niveau européen, le stockage géologique reste la solution la plus pérenne.

Le chapitre 2 concerne plus particulièrement le CLIS en portant sur Stockages et Entreposages.

 

2) Stockages et Entreposages

2.1 Inventaire

La liste des déchets concernés sera détaillée dans le dossier Programme Industriel de Gestion des Déchets (PIGD) qui devra être aussi précis que possible. Il n'est pas prévu d'entreposage pour décroissance thermique dans le cadre de CIGEO, mais seulement un entreposage « tampon » pour gérer le flux de colis. Le stockage ne pourra être fermé avant 100 ans de fonctionnement. La Loi de 2006 ne prévoit plus le stockage des combustibles usés (CU) dans CIGEO, mais les incertitudes pesant sur la poursuite du retraitement et/ou du programme nucléaire laissent la question en suspens.


2.2 ZIRA

- La ZIRA (Zone d'intérêt pour la Reconnaissance Approfondie) de 28,5 kme destinée à l'implantation d'un stockage a été approuvée par le gouvernement fin 2009. Elle a fait l'objet de reconnaissances approfondies qui confirment son homogénéité, l'absence de discontinuité traversant le Callovo Oxfordien... Le modèle géologique régional justifie la transposition à la ZIRA des données obtenues en laboratoire. - La modélisation hydrogéologique régionale et de secteur nécessite d'être plus finalisée pour les impacts à long terme.

 

2.3 ZIIS
L'ANDRA a proposé un projet préliminaire des installations de surface dans la ZIIS (Zone d'Implantation des Installations de Surface) : zone nucléaire de 25 ha, zone industrielle de 35 ha, zone administrative et zone de verse de 120 ha. La liaison fond/surface étant susceptible de se faire par descenderie, la CNE souhaite disposer des études permettant d'en évaluer la pertinence. Un projet d'entreposage de décroissance thermique a été évoqué dans le document ANDRA, la CNE estime qu'il faudrait éclaircir ce point car ce projet devrait être distinct du stockage et faire l'objet d'une procédure spécifique et publique.


2.4 CIGEO 

  • L'ANDRA est passé dans une phase de réalisation industrielle, le projet CIGEO. La CNE insiste pour avoir les coûts du stockage et le surcoût lié à la réversibilité.
  • Le projet STI des producteurs vise globalement à réduire les coûts mais prend moins en compte les objectifs de sûreté. Il propose de rallonger les alvéoles HAVL de 40 à 130 m, d'accroître le diamètre des alvéoles MAVL et de diminuer les galeries d'accès. L'architecture est plus simple mais moins flexible. La sécurité incendie repose sur un principe de sectionnement des galeries par portes coupe-feu tous les 400 m. Même si les analyses sont vraisemblablement plus simples, leurs résultats sont comparables à ceux de l'ANDRA et du coup confirme les conclusions de l'ANDRA sur les propriétés de rétention du Callovo Oxfordien. La CNE recommande un rôle consultatif des producteurs afin de bénéficier de leur expertise.
  • L'ANDRA a décidé de confier à une maîtrise d'oeuvre la finalisation du concept de stockage et son chiffrage. La CNE n'a pas eu le temps d'analyser l'appel d'offre mais s'inquiète de ses conséquences et demande à l'ANDRA d'assumer toutes les responsabilités qui lui ont été confiées par la loi. Elle s'inquiète aussi de nouvelles pistes introduites comme des alvéoles HAVL ouvertes des 2 côtés ou l'imprécision sur l'objectif de température à 1 000 ans.
  • La CNE souhaite une hiérarchisation des critères : la sûreté à long terme, la sûreté en exploitation et la santé des travailleurs et de la population, puis la récupérabilité et la réversibilité, et en dernier lieu les coûts.

2.5) Axes de recherches

  1. Thermique : l'ANDRA a réalisé de nombreuses modélisations mais la CNE souhaite un approfondissement sur les surpressions interstitielles et la coexistence de parties en exploitation et de parties chauffées depuis quelques décennies par les déchets, ainsi que de l'interaction avec l'hydrogène.
  2. Géomécanique : la CNE trouve remarquable le travail de l'ANDRA sur la caractérisation de l'EDZ (zone endommagée). Un test de creusement avec tunnelier sera conduit en 2012, la CNE attend les résultats qui pourraient radicalement modifier la conception du stockage. Elle approuve la poursuite des recherches sur l'auto-colmatage de l'EDZ. La CNE attend par ailleurs plus de précisions sur le chemisage des alvéoles HAVL et ce qui en est attendu, ainsi que le suivi longue durée de ces mêmes alvéoles sans chemisage. De plus, elle approuve la prévision d'une étude par l'ANDRA pour réviser son concept de scellement. La CNE reconnaît les efforts de l'ANDRA sur la modélisation géomécanique et souhaite qu'ils portent sur les principaux couplages. Enfin elle souhaite une orientation plus tournée vers l'application industrielle.

 

3. Expériences en laboratoire souterrain

  • L'ANDRA mène des expériences sur le champ proche : des essais de creusement et de chemisage au laboratoire, mais aussi des études sur les mécanismes hydro-thermo-mécaniques et chimiques dans la zone perturbée, sur la corrosion de l'acier, la migration de gaz ...
  • L'ANDRA mène aussi des expériences sur le champ lointain : étude de la diffusion, suivi des rayonnements bêta et gamma.
  • La CNE félicite les expérimentations en conditions représentatives du stockage et souligne l'importance des essais en grandeur réelle.


2.6) Réversibilité

  • La CNE estime que le mot réversibilité reste ambigu et demande d'adopter un lexique plus précis
  1. Réversibilité : possibilité de revenir à un point antérieur, plus la réalisation avance plus l'irréversibilité est grande
  2. Récupérabilité : capacité d'atteindre des colis et de les extraire afin de leur appliquer d'éventuels traitements
  3. Flexibilité : mode de gestion du projet de stockage pour qu'il puisse être constamment et perpétuellement modifié en fonction des nouvelles informations acquises.
  • La réversibilité est une demande sociétale introduite dans la loi. L'AEN a adopté une échelle de 5 niveaux successifs de réversibilité à laquelle a contribué l'ANDRA.
  • La CNE souhaite des précisions sur la récupérabilité : rythme le plus rapide de déstockage en cas de besoin, calculs de dimensionnement avec le risque d'ovalisation, essais représentatifs de conditions de stockage, entreposage des colis retirés ... et même la conduite d'exercices de réversibilité périodiques.
  • La CNE se pose des questions sur les limites de la réversibilité, quels éléments du stockage sont indispensables à la réversibilité, quelles sont ses conséquences sur la sûreté, quel est son surcoût ...


2.7) Mémoire du site
La CNE félicite l'ANDRA sur son projet d'archivage mais aimerait plus d'informations sur les modalités envisagées par l'ANDRA pour perpétuer la mémoire du site.

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 00:38
“ Est-il convenable de prélever un tiers de l'eau en France pour refroidir des centrales ? ”

Information relevée dans http://www.actu-environnement.com/

 

Green Cross France Territoire participe depuis lundi 12 mars au Forum mondial de l'eau. Son directeur exécutif, Nicolas Imbert, revient sur les problématiques de l'accès à l'eau et du partage de la ressource, entre pays mais aussi entre usages.

 

lire la suite de l'article

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 23:57

Le projet d'enfouissement nommé "CIGEO" ("Centre Industriel de stockage GEOlogique" - où se trouve donc l'information qu'il s'agit de l'enfouissement de déchets nucléaires de haute et moyenne activité à vie longue ???) est menée dans un calendrier qui ne permet pas des études suffisantes, d'autant que les études dans le laboratoire sont prolongées jusqu'en 2030.

 

Ceci autorise à penser que les études actuellement disponibles (et abouties) sont particulièrement insuffisantes !!!

  • voir également l'article sur le blog de Daniel Lhuillier, Conseiller général : Cigéo

Une décision urgente s'impose donc : ne pas enfouir les déchets nucléaires !!!

 

d'après l'éditorial du Président du CLIS de Bure

Et pourtant le calendrier mentionné dans la loi du 28 juin 2006 précise de manière indicative quatre échéances dans le processus devant mener au stockage géologique

  • avant 2015, l'organisation d'un débat public sur le projet,
  • en 2015, le dépôt par l'ANDRA de la demande d'autorisation de création du centre de stockage,
  • entre 2015 et la date d'autorisation, l'adoption d'une loi fixant les conditions de la réversibilité,
  • en 2025, la mise en exploitation du centre.

... Ce rappel permet de faire apparaître une incohérence certaine dans le calendrier : le fait que le dépôt de la demande d'autorisation de création soit envisagé avant la loi sur les conditions de la réversibilité est peu compréhensible. En effet, dans la mesure où la loi prévient que "l'autorisation de création d'un centre de stockage (...) ne garantissant pas la réversibilité de ce centre dans les conditions prévues par cette loi ne peut être délivrée", il serait sans doute préférable de déposer cette demande après l'adoption de la loi sur la réversibilité pour être sûr d'être en conformité avec elle.


Mais au-delà de cette contradiction, tout laisse à penser que ce calendrier est très (trop ?) tendu

  • que ce soit les recherches menées à l'étranger dans des laboratoires souterrains (en Belgique, Suisse ou Suède), dont la durée excède toujours 20 ans, alors que le laboratoire de Bure aura été opérationnel à peine 10 ans en 2014
  • que ce soit le rapport remis au CLIS par l'IEER en début d'année 2011 ou les rapports annuels de la Commission Nationale d'Evaluation, qui montrent l'étendue de ce qui reste à faire pour prouver la faisabilité et la sûreté d'un stockage à partir de modélisations fiables.

Il semble évident que l'échéance de 2015 arrive trop tôt.

Compte-tenu des enjeux considérables de ce projet, pour l'homme, pour l'environnement ou pour les territoires concernés, le CLIS doit veiller à ce qu'il évolue à un rythme raisonnable, sans hâte ni précipitation, d'autant qu'il n'y a, assurément, aucune urgence à disposer d'un centre de stockage.

Jean-Louis CANOVA, Président

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 23:57

Communiqué du Parti socialiste


Avant même que le rapport de la Commission Energies 2050 soit présenté ce matin, Eric Besson a clos le débat en proposant la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires au-delà de 40 ans.


A sa manière désinvolte habituelle, il s’assoit ainsi sur le débat démocratique, évacue rapidement les questions de sûreté nucléaire, prolonge la stratégie du "tout-nucléaire" dans laquelle la droite s’est enfermée, et néglige la nécessité absolue d’ériger la sobriété et l’efficacité énergétiques en grande cause nationale, comme le préconisent d’ailleurs les co-présidents de la Commission.


La politique énergétique de notre pays mérite mieux que des propos irresponsables et un débat bâclé.

François Hollande s’est engagé quant à lui à rééquilibrer le mix énergétique en réduisant la part du nucléaire de 75 à 50% dans la production d’électricité, à engager un grand plan d’économies d’énergie, notamment par la rénovation des logements, et à engager un large débat sur la transition énergétique que nous devrons conduire, pour des raisons économiques, écologiques, et sociales.

  • Marie-Hélène Aubert, Responsable du pôle Environnement, Développement durable et Energie dans l’équipe de campagne de François Hollande
  • François Brottes, Chargé de l’énergie dans l’équipe de campagne de François Hollande

 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 00:51

3 vidéos bien faites pour savoir l’essentiel sur la radioactivité et les déchets nucléaires

Extraits des commentaires accompagnant les films...

On se pose cette question en apparence simple : qu'est-ce que la radioactivité ? Eléments de réponse avec Annabelle Comte, responsable vulgarisation scientifique chez l'Andra.

http://www.terre.tv/fr/4288_cest-quoi-la-radioactivite-

 

 
A la frontière entre les départements de la Meuse et de la Haute-Marne se situe le laboratoire souterrain de Bure, creusé à 490m sous terre. Son objectif ? Tester la roche et les moyens de confinement pour le stockage des déchets radioactifs de longue durée, de haute et moyenne activité.

L'Andra (Agence Nationale pour la Gestion des déchets radioactifs), qui est en charge du projet, l'assure : ce laboratoire n'accueillera aucun déchets radioactifs. Pourtant, ce qui ne devait rester qu'un projet expérimental pourrait bien déboucher sur le stockage effectif des déchets, à quelques kilomètres de l'actuel laboratoire...

Pour faire le point sur la situation, nous avons interrogé le journaliste Ben Cramer, auteur de 'La descente aux enfers nucléaires'.
http://www.terre.tv/fr/4303_a-bure-le-nucleaire-touche-le-fond

 

 

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 22:52

Extrait de l'introduction du document publié par la Cour des Comptes le 31 janvier 2011

 

Par une lettre du 17 mai 2011, le Premier ministre a demandé à la Cour des comptes, au titre de sa mission d’assistance au Gouvernement, d’expertiser « les coûts de la filière nucléaire, y compris ceux relatifs au démantèlement des installations et à l’assurance des sites », en précisant qu’il souhaitait « pouvoir disposer de ce rapport avant le 31 janvier 2012 ». Dans sa réponse du 8 juin suivant, le Premier président a indiqué « qu’au regard de l’intérêt majeur présenté par le sujet », il a « décidé de l’inscrire au programme de travail de la Cour » et précise les dispositions d’organisation qu’il a prises pour que cette enquête soit réalisée « dans le cadre des procédures habituelles de la Cour des comptes ».

 

Le présent rapport est le résultat de cette démarche. L’objectif premier de cette enquête n’est pas, comme dans un travail classique de la Cour, de contrôler des comptes ni de porter un jugement sur l’efficacité ou l’efficience des politiques menées en matière énergétique.

 

Le rapport a pour seule ambition de mesurer des coûts sans porter de jugement sur leur niveau, ce qu’il n’était pas possible de faire dans les délais fixés. Il vise donc essentiellement à identifier et à mesurer les différents coûts afférents à la production de l’électricité électronucléaire en France et à expliquer les modes de calcul et les hypothèses retenues pour chacun, même si l’enquête permet aussi de faire quelques recommandations regroupées à la fin du présent rapport, dans la conclusion générale.

 

Ne traitant que les « coûts » liés à la production d’électricité nucléaire, le présent rapport ne fait aucune analyse des « prix » de cette électricité, notamment des tarifs qui financent les coûts. Il ne traite pas de l’évolution de la demande d’électricité ni du « mix » énergétique, contrairement aux exercices de prospective menés dans d’autres enceintes.

 

On peut se reporter utilement à l'ensemble du document "Les coûts de la filière électronucléaire"

 

 

 

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 10:00

L'ANDRA vient d'obtenir la prolongation par décret (*) du délai (18 ans) pour ses recherches en vue d'un éventuel stockage des déchets nucléaires les plus dangereux que l'homme à produit jusqu'au 31 décembre 2030.

Précisions sur l'objet des investigations, expérimentations et essais en laboratoire souterrain

==> réunir les données nécessaires à l'exploitation d'un éventuel stockage de déchets radioactifs en couche géologique profonde, dans le respect des exigences de sûreté et du principe de réversibilité applicables à cette installation. Ils viseront notamment à :

  • approfondir la connaissance des phénomènes physico-chimiques, mécaniques et thermiques au sein d'un stockage ;
  • poursuivre l'étude de l'extension des perturbations dues au stockage, évaluer le comportement des argilites perturbées et le comportement des matériaux aux interfaces ;
  •  confirmer les résultats de l'étude des capacités de confinement des argilites de la formation géologique dite du « callovo-oxfordien » et caractériser les argilites en place ;
  • évaluer les conditions du transfert en observant le contexte hydro-géologique dans la durée ;
  • développer, optimiser et mettre au point les méthodes de construction et d'exploitation d'un stockage ;
  • mettre au point des méthodes de scellement des ouvrages et de remblaiement de galeries ;
  • développer et mettre au point des méthodes d'observation et de surveillance, notamment en vue de la gestion réversible d'un stockage ;
  • acquérir l'expérience nécessaire à la construction et l'exploitation d'un stockage.

Depuis 2006, un calendrier "à marche forcée" est imposé par l'État (le Gouvernement) à l'ANDRA en vue de déposer en 2015-2016 une demande d'autorisation de travaux de construction du stockage avec la perspective de commencer à stocker ces déchets à partir de 2025.

 

On est en pleine incohérence : des travaux paurraient être commencés en 2016, des déchets pourraient être stockés en 2025, alors que les travaux de recherche sont prolongés jusqu'en 2030

(*) « Les investigations, expérimentations et essais en laboratoire souterrain ont pour objet de réunir les données nécessaires à l'exploitation d'un éventuel stockage de déchets radioactifs en couche géologique profonde », selon ce décret.

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 22:30

Le projet d'enfouissement de déchets nucléaires ne figure pas dans les documents relatifs au Budget Primitif 2012. Seul l'acronyme CIGEO est mentionné, il banalise le projet fou de stocker d'une ...

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 22:17

Le projet d'enfouissement de déchets nucléaires ne figure pas dans les documents relatifs au Budget Primitif 2012. Seul l'acronyme CIGEO est mentionné, il banalise le projet fou de stocker d'une manière irréversible  les déchets de la filière nucléaire, les plus dangereux que l'Homme a créé et continue de produire.

 

La marche forcée que l'Etat impose à l'ANDRA n'est pas compatible avec les études que cet organisme est chargé de mener avant de présenter le dossier dans le cadre du débat public en 2013 et à proposer à la représentation nationale en 2015.

 

Le terme "réversibilité", malvenu, ambiguë, associé au projet de stockage n'est là que pour semer le trouble dans la compréhension de ce projet dans la population et même chez les élus, qu'ils soient locaux, départementaux et nationaux.

 

La réversibilité n'est qu'un rideau de fumée pour faire accepter le stockage définitif. Ce n'est pas acceptable.

 

Même la "récupérabilité" n'est pas assurée, et encore moins explicite.

 

Le CLIS de Bure, par différentes voix, s'est déjà exprimé sur ces sujets, mais il n'est pas entendu !!!

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 10:49

Communiqué de Patrick BLOCHE,  Secrétaire national du Parti Socialiste chargé des médias

 

 EDF - La Tribune

 

En décidant de supprimer toutes ses publicités dans le quotidien La Tribune, Henri Proglio, patron d'EDF porte deux mauvais coups à la presse.

 

Tout d'abord il contribue à fragiliser un peu plus un quotidien qui connaît actuellement de graves difficultés financières. Or, de par son existence même,  La Tribune contribue au pluralisme dans le domaine de l'information économique.

 

Par ailleurs, prendre une mesure de rétorsion comme annonceur au prétexte qu'un article n'a pas plu met fondamentalement en cause la liberté d'expression et l'indépendance de la presse qui sont au coeur de notre démocratie.

 

Aussi le PS demande-t-il au président d'EDF de se ressaisir et de revenir sur cette décision qui ne correspond pas à ce que doit être la culture d'une grande entreprise publique.

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 10:47

Communiqué de Michel Sapin et de Jean-Vincent Placé

 

L'accord que nous avons négocié au nom du Parti socialiste et de Europe Ecologie Les Verts stipule que « nous renforcerons les garanties de sûreté du parc nucléaire français et engagerons une reconversion à emploi constant de la  filière de retraitement de la fabrication du MOX, et des moyens de stockage des différents types de déchets, notamment du laboratoire de BURE en centres d'excellence du traitement des déchets et du démantèlement. »

 

Des interprétations divergentes ont été données sur l'avenir des filières de retraitement des déchets nucléaires et de fabrication des combustibles nucléaires dont le MOX, au cours des cinq prochaines années. Il nous paraît donc nécessaire d'en rappeler le sens.

 

Il est prévu dans l'accord, que la part du nucléaire dans la production d'électricité en France passera à l'horizon 2025 de 75% à 50 %. En conséquence et concomitamment avec cette diminution, la quantité de combustible nécessaire à l'approvisionnement des centrales en activité sur notre territoire, ainsi que les besoins de retraitement de ces combustibles se poursuivront mais diminueront. C'est pourquoi il est prévu d'accompagner cette évolution progressive,  d'un plan de reconversion permettant de maintenir le nombre d'emplois, par la mise en oeuvre de centres d'excellence du traitement des déchets et du démantèlement.

 

Au cours de la prochaine législature, les activités dans les filières concernées de retraitement et de production de combustible avec les emplois afférents seront maintenus dans les deux sites de production, La Hague et Marcoule.

 

Tel est la lettre et l'esprit de l'accord que nous avons conclu. Toute autre interprétation ne saurait prévaloir.

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 12:40

Glané dans le Nouvel Observateur du 8 septembre 2011

 

Les bonnes affaires durables

 

L'allemend Siemens a pris très au sérieux le business des énergies vertes.

A la sortie de l'été, ça ne lui rapporte pas moins de quinze nouveaux contrats de centrales solaires clés en main. Six en Italie et neuf installées en... Martinique et en Guadeloupe.

Que fait EDF ?

 

 

Puis le 18 septembre 2011

Siemens renonce au nucléaire et met le cap sur les énergies "vertes"

Le géant de l'industrie allemande Siemens renonce à son activité dans le nucléaire, qu'il juge sans issue depuis l'abandon de l'atome civil en Allemagne, pour se renforcer encore dans les énergies renouvelables.

"Nous ne nous impliquerons plus dans la gestion totale de la construction de centrales nucléaires ou dans leur financement. Ce chapitre est clos pour nous", a déclaré Peter Löscher, PDG du groupe, dans un entretien à l'hebdomadaire Der Spiegel, rendu public dimanche.

"A l'avenir nous continuerons à livrer des pièces conventionnelles, comme des turbines à vapeur. Cela signifie que nous nous bornons à des technologies qui ne servent pas qu'au nucléaire, mais que l'on trouve aussi dans les centrales à gaz ou à charbon", a-t-il précisé.

Après l'émotion suscitée en Allemagne par la catastrophe de Fukushima, le gouvernement allemand avait décidé en mars d'arrêter immédiatement les plus vieux réacteurs nucléaires du pays puis de condamner les autres à l'horizon 2022.

"Cela a changé les choses pour nous", a reconnu M. Löscher.

Prudent, le patron de Siemens avait été l'un des rares en Allemagne à ne pas signer en 2010 une lettre ouverte émanant des poids lourds de l'économie allemande pour réclamer un allongement de la durée d'exploitation des centrales nucléaires du pays.

Il voit aujourd'hui dans la décision du groupe de se désengager totalement de ce secteur une "réponse à la position claire prise par la société et le monde politique en Allemagne".

 

 Lire la suite avec ce lien

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 21:42
  • Le réseau "Sortir du Nucléaire" défend cette option depuis plusieurs années !!!
  • Certains candidats à l'élection "Primaires" en France le défendent également, mais avec des échéances et des vitesses différentes !

Et voilà maintenant que le Gouvernement vient de charger "une commission d'établir d'ici janvier 2012 des scénarios pour l'énergie en France d'ici 2050, a annoncé mardi 6 septembre 2011 le ministre de l'Energie Eric Besson, incluant une "sortie progressive" du nucléaire, une option qu'il combat pourtant fermement.


Parmi les scénarios à « explorer » pour les experts, ONG, professionnels et pouvoirs publics, figurent la prolongation de la durée de vie du parc nucléaire actuel, l’accélération de la modernisation du parc nucléaire, ainsi que la possibilité « d’aller vers une sortie progressive du nucléaire à horizon 2050 voire 2040, ou vers une réduction progressive de la part du nucléaire », a expliqué le ministre à l’AFP.


Actuellement, la part du nucléaire dans la production d’électricité de la France est d’environ 75 %, de très loin la plus élevée des grandes puissances, et le gouvernement de François Fillon a répété ces derniers mois qu’il assumait le choix de l’atome malgré la catastrophe de Fukushima au Japon.


Mais le gouvernement a également lancé un vaste plan de développement du renouvelable, notamment par l’éolien en mer, visant à atteindre 23 % de la production totale d’ici 2020 et à diversifier les ressources de l’Hexagone.
« L’objectif est d’explorer plusieurs scénarios possibles du devenir du système énergétique français aux horizons 2030-2050, d’en préciser les limites et d’en établir les conséquences, avantages et inconvénients », a souligné M. Besson.


La réflexion française intervient alors que plusieurs pays européens, en premier lieu l’Allemagne mais également la Suisse et l’Italie, ont tourné le dos à l’énergie nucléaire après Fukushima, remettant en question « la renaissance » de l’atome espérée par l’industrie nucléaire française et mondiale 25 ans après Tchernobyl."

 

Lire l'article complet dans "La gazette des communes"

 

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 22:39

Paris, le 12 septembre 2011 - Communiqué Aurélie Filippetti, Secrétaire nationale aux Questions Energétiques, Laurence Rossignol, Secrétaire nationale à l'Environnement et au Développement Durable

Explosion à Marcoule : de la transparence et une prise de responsabilité immédiates.

L’explosion d’un four sur le site de traitement de déchets radioactifs de Marcoule a tué une personne et en a blessé 4 autres.

Le Parti socialiste présente toutes ses condoléances à la famille de la victime et assure les blessés et leurs familles de sa solidarité face à ce tragique accident.

Cet accident industriel grave démontre que, quelles que soient les mesures de sécurité, une défaillance humaine est toujours possible.

Dans ce cas, elle aurait pu conduire à des fuites radioactives présentant de graves menaces sanitaires. C'est pourquoi nous avions demandé à ce que l'ensemble des activités connexes au nucléaire et des sites sur lesquels sont stockés ou manipulés des substances radioactives soient soumis aux même procédures d'audit que les centrales : un audit pluraliste, contradictoire et exhaustif.

Ce dont les riverains ont besoin aujourd'hui, c'est avant tout de transparence, d'information et de confiance dans la capacité des autorités à prendre les mesures nécessaires pour garantir leur sécurité.

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 22:26

Je fais suivre l'information

 

Dans le cadre du " Week-end international contre la folie nucléaire" et en solidarité avec l'appel japonais pour une "Semaine de commémoration internationale pour les 6 mois du déclenchement de la catastrophe de Fukushima"

 

affbonnet 

17 et 18 septembre 2011

Bonnet (sud-meuse)

 

 

C'était bien l'année dernière alors on remet ça !

Les chapiteaux vont refleurir à Bonnet.


La 2ème édition du petit festival contre la grosse poubelle nucléaire propose information indépendante sur le nucléaire et le projet de Bure, des spectacles de cirque ou théâtre, des concerts et plusieurs stands d'info.

 

 

L'objectif est toujours d'informer les populations, surtout locales, sur les réalités du projet de Bure, tout en proposant un évènement culturel de qualité, 100% indépendant !

 


 

Entrée à prix libre 

 

 

Films, débats, cirque, concerts, stands d’information, animations pour les enfants, restauration….

Tout ça à prix libre !

Bar sous chap’. Camping sur place

 

 

 

TOUTES LES INFOS > http://festivaldebonnet2011.over-blog.com

 

·         On y débattra -aussi- du projet fou qui cible le secteur de Bure, de l’enfouissement des déchets du nucléaire : où en est-on ? enjeux et risques majeurs locaux-régionaux-nationaux… et européens depuis le 19 juillet ? ampleur du gouffre…. financier ? échéances annoncées ? résistance active, que faire et comment faire pour stopper cette machine infernale ? 

 

·         Médias : il se dit qu’une équipe de ARTE sera sur place

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 00:52
Into Eternity : comment nos déchets nucléaires vont être stockés pendant 100 000 ans !

Michael Madsen, documentariste danois homonyme d'un célèbre acteur américain, est allé sous la terre de Finlande filmer les travaux du futur tombeau à déchets nucléaires d'Onkalo.

 

Que faire des déchets radioactifs ? En Finlande, pour la première fois, un lieu de stockage permanent est en cours d’installation. Des milliers de kilomètres de tunnels sont creusés avant d’y déposer les déchets nucléaires, qui doivent être isolés de toute forme de vie pendant 100 000 ans.

 

Mais comment s’assurer que ce lieu ne contaminera jamais personne ?

Comment prévenir les générations futures des dangers que représente cette cargaison mortelle ?

 

Voir la bande annonce du film

 

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 00:27

Un calendrier officiel est actuellement décidé - on voit bien que celui-ci est intenable.

Il y a bien trop d'incertitudes, d'études non finalisées, de questions en suspens, d'approximations, d'extrapolations.

 

C'est à "marche forcée", tout le monde le pense, personne n'ose le dire !!!

 

J'y reviendrai dans un prochain article

 

Calendrier du projet Meuse / Haute Marne

  • 2012 : Remise du dossier de présentation du projet de centre de stockage profond à la Commission nationale du débat public en vue du débat public. Présentations des bases scientifiques et techniques du futur dossier de demande d'autorisation de création.
  • 2013 : Tenue du débat public, visant à éclairer les décisions relatives au projet, en particulier la loi sur les conditions de sa réversibilité.
  • Choix du site d'implantation du centre de stockage.
  • 2014 : Remise de la demande d'autorisation de création (DAC).
  • 2015 : Instruction technique et scientifique de la DAC.
  • 2016 : Projet de loi fixant les conditions de réversibilité applicable au stockage profond.

Sous réserve de son autorisation :

  • 2017 : début de la construction du centre de stockage.
  • 2025 : Mise en exploitation du centre de stockage (sous réserve de son autorisation de création).
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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 20:33

Paris, le 29 Avril 2011 - Parti socialiste : communiqué de Laurence ROSSIGNOL, Secrétaire Nationale chargée de l'environnement, Philippe MARTIN, secrétaire National adjoint de l'environnement

 

Voir également les articles de la rubrique :  http://roland.corrier.over-blog.com/categorie-1250117.html


Nicolas Sarkozy sera-t-il le dernier nucléariste au monde ?

Avec le sens de la nuance qu’on lui connait, le Président de la République a profité de son déplacement dans une scierie pour défendre la poursuite du tout nucléaire. A peu près aussi délicat que d’aller faire la promotion de l’aspartame dans une exploitation de betteraves à sucres!


En recourant aux clichés les plus éculés, et en associant environnement et retour au moyen âge, il tourne encore un plus  le dos au Grenelle de l'environnement.


Alors que le défi du XXIème siècle est d’inventer un nouveau modèle de progrès capable de satisfaire les besoins humains et de protéger la planète,  il s’inscrit dans l’opposition stérile entre développement et écologie.

 

Son discours en Corrèze est un tissu de sottises et de contre vérités. Dire que l’accident au Japon n’est pas un accident nucléaire mais est du à un tsunami relève du pur déni de réalité. Un tel propos est d’ailleurs très inquiétant sur sa capacité à gérer la survenance d’un accident similaire en France. Nicolas Sarkozy est probablement  le dernier nucléariste au monde, pour lequel, il n’y a pas d’après Fukushima.

Sur les énergies renouvelables que le gouvernement français a sabordées, par une politique brouillonne et inconstante, les chiffres affichés par le Président de la République (multiplication par 18 de l’éolien) sont fort éloignés de ceux indiqués par les professionnels (plus 30%). En tout état de cause, qu’il s’agisse de l’éolien ou du photovoltaïque, le retard français, en termes de filières, production et ambition est patent. Nous sommes probablement le seul pays dans lequel on licencie dans le secteur des énergies renouvelables.

 

En ce qui concerne l’avenir du nucléaire, toutes les démocraties ( Etats-Unis, Suisse, Allemagne..) s’interrogent sur la poursuite de leurs programmes. Et toutes le font, avec le sens des responsabilités qu’exige une telle technologie. En France, le Président de la République préfère la polémique politicienne à une réflexion collective et sensée. Il n’y a pas que les tsunamis qui sont dangereux pour la sureté nucléaire, il y a aussi les postures des dirigeants politiques qui refusent de voir la réalité en face.

 

Le Parti Socialiste réaffirme, après Tchernobyl, Three Miles Island et Fukushima sa volonté  fonder note politique énergétique sur la sobriété, le développement massif et réel des énergies renouvelables pour mettre fin à notre dépendance au nucléaire.

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 18:46

On parle du Japon ; les équipes se relaient au péril de leur vie

 

Mais en France, quand on nous dit que la sécurité (et la santé des personnels) est surveillée !!!

  • 24 avril 2001 : Des souvenirs d’avoir eu une information quelconque sur les produits avec lesquels vous alliez travailler ? – Oui on me disait qu’il n’y avait pas de problèmes, que ce n’était pas dangereux. On insistait sur les problèmes électriques, mais ça on connaissait. Bon on nous disait qu’il fallait avoir des chaussures de sécurité à cause des clous. Voilà, mais ça on sait aussi (rires). Qu’il fallait avoir des ceintures de sécurité quand on montait dans les étages… Mais sur l’uranium, non, il n’y avait pas de problème, ce n’était pas dangereux... http://membres.multimania.fr/stnogent/89_90_risques.html
  • 15 mars 2011 : Ils sillonnent la France en caravane et huit mois par an. Destination : les centrales nucléaires de tout l’Hexagone. Qui ont besoin d’intervenants en zone à risque, pour la maintenance annuelle. Des journées de 12h, une vie sociale à réinventer à chaque étape. Puis ils repartent. 600 km dans la nuit, vers la centrale suivante. On les appelle les « nomades du nucléaire ». Ce sont eux qui supportent plus de 80% de la dose collective annuelle d’irradiation reçue dans le parc nucléaire français. http://voila-le-travail.fr/2011/03/15/lindustrie-nucleaire-sous-traitance-et-servitude/
  • 11 mai 2009 : http://voila-le-travail.fr/2009/05/11/ras-nucleaire-rien-a-signaler/ Des ouvriers du nucléaire sortent de l’ombre pour dresser un tableau inquiétant de leurs conditions de travail et de sécurité. Une enquête exemplaire. On les appelle les « jumpers », ils sont chargés d’entrer dans le générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire. Séjour maximum autorisé : de 90 à 120 secondes, sous peine de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs…).

  • 11 mai 2009 : Le travail de maintenance des centrales nucélaires est indispensable au fonctionnement et à la sûreté des installations. La précarisation organisée (via la sous-traitance) altère non seulement les droits des travailleurs en matière de santé et de représentativité, mais porte atteinte également à la connaissance des effets sanitaires de l’exposition aux risques toxiques : http://www.mouvements.info/Sous-traitance-des-risques.html
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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 10:46

Extrait d'un article du Nouvel Observateur (avril 2011)

 

Et on est incapable de croire que l'intelligence actuelle ne peut pas nous donner une société plus sereine.

 

Nos chercheurs et techniciens seraient hyperforts pour dompter le nucléaire, mais incapables de faire du renouvelable. Ils sont des dieux en qui on croit pour le nucléaire, mais des petits bricoleurs besogneux pour les énergies renouvelables.

 

Il faut sortir de cette nucléocroyance aveugle et entrer, à petits pas mais vite, dans la société du renouvelable. Et ça, ce n'est pas une croyance.

 

Visitez le site de negawatt, tenu par d'aussi bons chercheurs et ingénieurs que ceux du nucléaire (souvent d'ailleurs des transfuges éclairés) et dont le travail rejoint celui d'autres scientifiques dans le monde. http://negawatt.org/


Visitez aussi ce site qui, non exhaustif, apporte des preuves de faisabilité : 

http://societe-du-renouvelable.fr/Accueil.html

 

Voilà pourquoi il est temps de se tourner vers l'avenir tout en essayant de se protéger de l'existant et d'exiger une autre route énergétique, sûrement longue à suivre. Donc il est urgent de commencer.

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