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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 23:08
La Commission Nationale d'évaluation publie chaque année un rapport d'évaluation relatif aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs

Au cours de l'année 2008-2009, conformément au rôle que lui a confié la loi, la Commission a évalué les études et recherches (E&R) sur la gestion durable de l'ensemble des déchets radioactifs, les modalités de leur entreposage et de leur éventuel stockage, et les possibilités de mise en oeuvre d'une stratégie industrielle de séparation - transmutation permettant le multirecyclage des actinides.

La loi du 28 juin 2006 a confirmé la seconde Commission nationale d'évaluation (CNE2) dans l'ensemble des missions de la première Commission (CNE1) telles qu'elles avaient été définies par la loi de 1991 : évaluer annuellement l'état d'avancement et la qualité des recherches sur la gestion des déchets radioactifs de haute activité et à vie longue ; remettre chaque année un rapport au Parlement et l'informer des recherches effectuées à l'étranger. La loi du 28 juin 2006 a étendu les missions de la CNE2 en apportant un certain nombre de compléments : les évaluations doivent porter sur la gestion durable des matières et des déchets radioactifs ; les évaluations doivent se faire en référence aux orientations fixées dans le « Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs » (PNGMDR), ce qui a élargi le périmètre des sujets à étudier ; la loi, son décret d'application et le PNGMDR fixent un calendrier précis de toutes les décisions à prendre ; ce calendrier s'impose donc à la CNE2 qui doit en tenir compte dans l'organisation de ses travaux ; les modifications dans la nomination des membres de la CNE2 sous-tendent que les évaluations doivent s'étendre aux recherches économiques et sociales. La période juillet 2007-juin 2008 est la première année de plein exercice de la CNE2 et fait l'objet du présent rapport.

Le présent document constitue le premier rapport de la Commission nationale d'évaluation, telle qu'elle a été mise en place en avril 2007, dans le cadre de la loi du 28 juin 2006 relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs. Il revient notamment sur les grandes orientations du CNE et les programmes de l'ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) et du CEA (Commissariat à l'énergie atomique).

 

Ce rapport fait le point sur quatorze années de recherche sur la gestion des déchets radioactifs. Les conclusions de l'évaluation globale de la CNE résultent des évaluations continues qu'elle a faites depuis la promulgation de la loi en décembre 1991 et s'appuient sur des rapports d'experts internationaux qu'elle a sollicités. Les recherches poursuivies sont orientées autour de trois axes :

1 - la recherche de solutions permettant la séparation et la transmutation des éléments radioactifs à vie longue présents dans ces déchets ;

2 - l'étude des possibilités de stockage réversible ou irréversible dans les formations géologiques profondes, notamment grâce à la réalisation de laboratoires souterrains ;

3 - l'étude de procédés de conditionnement et d'entreposage de longue durée en surface de ces déchets.


Le présent rapport annuel de la Commission nationale d'évaluation, instituée par la loi du 30 décembre 1991, fait état de l'avancement des recherches sur la gestion des déchets radioactifs à haute activité et à vie longue, un an avant l'échéance de la loi (2006), qui dispose, en son article 4, que les recherches soient simultanément poursuivies selon trois orientations :

1 - la recherche de solutions permettant la séparation et la transmutation des éléments radioactifs à vie longue présents dans ces déchets ;

2 - l'étude des possibilités de stockage réversible ou irréversible dans les formations géologiques profondes, notamment grâce à la réalisation de laboratoires souterrains ;

3 - l'étude de procédés de conditionnement et d'entreposage de longue durée en surface de ces déchets.

La Commission s'est fondée sur l'ensemble des documents et des informations qui lui ont été communiqués par les acteurs et dont une récapitulation figure au chapitre 2. Le présent rapport, qui fait également état des recherches et des réalisations effectuées à l'étranger, précède le rapport global d'évaluation des recherches, qui sera établi en 2006 au plus tard, conformément à la loi.

 

Mise en place en avril 1994, la Commission Nationale d'Evaluation (CNE) poursuit, dans son rapport n°10, son étude sur la gestion des déchets nucléaires selon les trois axes définis par la loi de 1991 (axe 1 : séparation et transmutation, axe 2 : stockage souterrain, axe 3 : conditionnement et entreposage de longue durée). La CNE fait donc le point sur son activité 2003 ainsi que sur l'avancée des recherches autour de ces trois axes. Dans le cadre de la coopération internationale, la Commission revient également sur l'état des recherches et des réalisations à l'étranger


 

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 22:18

TF1 a diffusé ce lundi 7 septembre 2009 un reportage impressionnant : les forçats du nucléaire
Ces ouvriers intérimaires interviennent dans les centrales nucléaires dès qu'il y a un arrêt de tranche en pleine zone contaminée.

  • Hier, on leur disait "risque zéro"
  • Aujourd'hui, on leur dit "risque calculé !!!"


22 000 hommes interviennent chaque année dans les zones les plus radioactives des centrales françaises. Un travail à haut risque qu'ils exercent dans conditions précaires.

 

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 22:00
J'avais fait suivre à différents correspondants le mail ci-dessous
----
From:* CEDRA <
mailto:cedra.org@orange.fr>
Subject:* STOP déchets nucléaires sur la Route du Tour de France
 
pour voir le reportage filmé > sous l'article, cliquer sur    Non aux déchets nucléaires à Auxon et ailleurs.
http://bourgogne-franche-comte.france3.fr/info/Tonnerre-%2889%29-:-Manif-anti-nucl%E9aire-56104513.html
----
Une correspondante m'a écrit ce qui suit :
----- Original Message -----
Pour avoir une idée + large et + juste de la question et ne pas entrer dans une psycho/paranoïa, peut être qu'un débat/présentation par un ingénieur-chercheur de l'IRSN (qui viendrait dans le cadre d'une mission à Bar-le-Duc) serait LA SOLUTION pour permettre aux uns et aux autres de se faire une opinion plus objective :-)
Donc, dans l'attente de vos sollicitations
A.B.
----

Et voici ce que je lui ai répondu
Bonjour,
C'est vrai qu'il ne faut pas faire de psycho/paranoïa
Mais la question des déchets nucléaires est importante (on pourrait aussi parler des déchets chimiques, des ondes électro-magnétiques, et bien d'autres pollutions encore ainsi que le réchauffement climatique - et de ses conséquences).
Je dispose de beaucoup d'informations pour pouvoir commencer à se faire une opinion sur ce sujet - il existe ausi le CLIS (et des réunions publiques) pour en savoir plus.
Le nucléaire n'est pas une activité industrielle anodine. Les déchets existent - la question posée par le réseau "sortir du nucléaire" http://www.sortirdunucleaire.org/  est moins de dire "qu'est-ce qu'on peut/doit en faire" mais plutôt "comment s'y prendre pour ne plus en produire !"
Il ne faut pas en arriver à banaliser les déchets, c'est ce que fait l'ANDRA (entreprise publique) dans toute sa communication.
Pour ce qui nous concerne en proximité :
  • Est-ce que le projet d'enfouissement à Bure (ou juste à côté) est une bonne chose ?
  • Est-ce que cela règlera les problèmes de besoin d'énergie en France, en Europe pour les décennies qui viennent ?
En France, 80% de l'électricité est d'origine nucléaire, mais cela ne représente que 20% de l'énergie consommée en France (les autres étant le pétrole, le charbon, l'éolien, le solaire,...)
Dans le monde, seulement 2% de l'énergie produite est d'origine nucléaire.
Sauf à créer partout -dans le monde- des centrales nucléaires (on manquerait alors de minerai d'uranium - qui n'est pas "renouvelable") , le besoin d'énergie ne sera pas satisfait par le nucléaire !!!
Il faut donc trouver une autre voie : c'est le véritable enjeu du siècle.
Tu trouveras également des infos intéressantes sur le site de l'IRSN,
Je reste disponible
Avec mes amitiés
Roland
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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 08:50
L'ANDRA organisait à Nancy un colloque sur la réversiblité du 17 au 19 juin 2009

Voir l'article de mon collègue Daniel Lhuillier sur son blog

voir également l'article du Monde du 23 juin consacré à ce thème à partir du colloque de Nancy :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/06/23/que-faire-des-250-000-tonnes-de-dechets-nucleaires_1210264_3244.html

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 21:40
Voeu d'urgence posé par Roland Corrier lors de la séance plénière du Conseil général du 14 mai 2009

Présidence du CLIS de BURE

Monsieur le Président,

Depuis plusieurs mois, le CLIS de Bure ne fonctionne pas normalement.

Le 12 avril dernier, lors du dernier Conseil d'administration et de l'assemblée générale du CLIS de Bure, le Président BATAILLE était absent-excusé.

Au cours de ces dernières semaines, j'ai entendu plusieurs fois dire que le Président BATAILLE était démissionnaire.

Monsieur le Président,

Pouvez-vous nous dire si Monsieur BATAILLE est toujours président du CLIS ou, le cas échéant, si les Présidents des Conseils généraux de la Meuse et de la Haute-Marne ont l'intention de désigner un nouveau Président pour cette instance et à quelle échéance ?

Roland CORRIER
-------------------------------------------------------DELIBERATION------------------------------------------------------------------------
M. LE PRÉSIDENT : Je mets aux voix l’urgence.
L’urgence est adoptée.
Je réponds personnellement, puisque je suis directement concerné par ce problème.
Nous avions confié une mission à M. BATAILLE, car nous pensions et que nous pensons toujours que ses capacités à gérer ce type de dossiers étaient d’une importance vitale pour l’avenir de cette réflexion.
Il a adressé à M. SIDO, Président du Conseil Général de la Haute-Marne, et à moi-même une lettre par laquelle il exprime son intention de démissionner. Je l’ai rencontré avec Bruno SIDO à Paris ; nous avons longuement discuté. Compte tenu de son autorité et de son expérience, j’aurais souhaité qu’il reste, d’une façon ou une autre, à nos côtés pour nous aider dans une réflexion nationale et internationale.
Nous sommes également en discussion avec M. Bruno SIDO :
Pour accepter officiellement sa démission. La lettre n’est donc pas partie.
Et par ailleurs pour rechercher le futur Président du CLIS, en essayant de tenir compte des desiderata des populations locales et des élus qui se sont déjà exprimés auprès de moi, en accord avec les représentants de l’Etat. Nous insistons sur les fonctions du CLIS, que je pense relayer à la politique d’information qui doit être mise en place sur ce secteur. Il convient d’intégrer le CLIS au débat public national et lui donner les moyens de faire les travaux qui sont nécessaires pour arriver à cette information.
Voilà la réponse que je puis vous fournir aujourd’hui. Je pense que dans environ trois semaines, Bruno SIDO et moi-même aurons arrêté notre décision, s’agissant d’une décision commune des deux Départements.
Nous avons un certain nombre de candidats potentiels. J’ai cerné moi-même des candidats. Avec Bruno SIDO, nous souhaitons prendre le temps de la réflexion pour, non pas commettre une nouvelle erreur, car je suis persuadé que Christian BATAILLE remplissait les conditions pour assumer la responsabilité du CLIS.
Je pense que d’ici quinze jours à trois semaines, nous aurons pris notre décision, à moins que, M.CORRIER, vous ayez vous-même à nous faire des propositions sur le futur Président du CLIS.
M. CORRIER : Question complémentaire : M. Christian BATAILLE – je ne donne pas d’avis – reste-t-il personne qualifiée ou abandonne-t-il son statut de personne qualifiée au sein du CLIS ?
M. LE PRÉSIDENT : Nous en discutons actuellement avec le Préfet. Si mes souvenirs sont bons, il a été qualifié par l’Assemblée Nationale. Il n’a pas exprimé le désir d’abandonner ses désignations. Mais cela fait partie des questions que nous lui avons posées et auxquelles il n’a pas encore répondu.
M. CORRIER : Michèle RIVASI est également personne qualifiée. Nous n’avons pas eu l’occasion de la rencontrer au sein du CLIS. A-t-elle été désignée pour contrebalancer la présence de M. BATAILLE ?
M. LE PRÉSIDENT : Elle a été désignée par le Préfet. Ce n’est pas de ma responsabilité.
La parole est à M. LHUILLIER.
M. LHUILLIER : Monsieur le Président, je rebondis sur votre proposition faite à M. CORRIER de vous adresser des propositions. Nous n’en avons pas à vous faire, mais si vous souhaitez que nous discutions ensemble de la décision qui va vous incomber, nous sommes ouverts à la discussion.
M. LE PRÉSIDENT : Je vous remercie de cette proposition. Nous en tiendrons compte.
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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 20:39

Ce 25 mars, je découvre avec effarement toute l'ampleur du mensonge d'Etat depuis 40 ans au sujet des essais nucléaires militaires Français en Algérie (Sahara) et en Polynésie.


Nos soldats étaient à 35 - 40 km du lieu d'explosion, ils allaient ensuite sous le nuage en short (les notes assuraient que de "30 à 40 secondes après l'explosion, il n'y avait plus de danger")


Les eaux de nettoyage des avions se retrouvaient dans le lagon et les soldats allaient ensuite se baigner dans le même lagon.


La puissance des bombes était 250 fois celle de Hiroshima !

Le 24 mars, le Ministre de la Défence Hervé Morin annonce une indemnisation et la réparation du préjudice subi

Un reportage à regarder ; cela fait froid dans le dos - site de France 5 (émission "C'est à dire")

Les vétérans du nucléaire ont un site internet

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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 22:38
Ce vendredi 6 mars, à Joinville, Le CLIS de Bure (voir site internet du CLIS) était réuni en Conseil d'Administration puis en Assemblée générale sous la Présidence de Christian Bataille, Député désigné comme Président par les Présidents des Conseils généraux de la Meuse et de la Haute Marne.
Des militants des associations AEMHM - CDR55 - CEDRA 52 - MNE opposées à la désignation du Président Bataille ont manifesté devant la salle des fêtes au cours de ces réunions.
Voir ci-dessous le texte qui a été lu en assemblée générale
 

Les associations AEMHM - CDR55 - CEDRA 52 - MNE
Mardi 3 mars 2009

à
M. Le Préfet de la Meuse au CA du CLIS de BURE
Préfecture de la Meuse
4 Rue du Bourg
55000 BAR LE DUC
M. le Préfet de la Meuse
M. Mmes les membres du Conseil d'administration du CLIS de Bure

Par notre courrier en date du 28 novembre 2008, nous confirmions notre candidature pour les deux places disponibles au collège associations du CA du CLIS de BURE.
  • Première place : AEMHM titulaire - CEDRA suppléant
  • Seconde place : CDR55 titulaire - MNE suppléant
Nous vous demandions de proposer ces candidatures à la prochaine séance plénière qui se tiendra le vendredi 6 mars prochain. Nous vous demandons de bien vouloir lire ce courrier à cette assemblée, si aucun représentant de nos associations ne peut le faire.

Nos associations ont communiqué courant 2008, par courrier à l'adresse de M. le Préfet, ainsi que par voie de presse, leur profond désaccord quant à l'attribution du poste de présidence à M. Bataille.
Etant l'un des principaux artisans des lois et des chantiers d'enfouissement des déchets nucléaires en France, la présence de M. Bataille à sa tête est révélatrice de la mainmise des pouvoirs publics et de l'ANDRA sur le CLIS, dans le seul but d'empêcher l'information indépendante que nous défendons. Nul n'est donc aussi mal placé que lui pour gérer et représenter le CLIS, censé avoir une mission "d'information et de suivi". M. Bataille était encore récemment administrateur de l'Andra.

Nous vous rappelons la conclusion du communiqué de presse consécutif à la nomination de M. Bataille, co-signé par les 4 associations

(...) Pour toutes ces raisons
- nous restons membres du CLIS;
- nous refusons de siéger tant que Monsieur BATAILLE en sera le Président;
- nous manifesterons à chaque plénière pour rappeler none position.
Pour conclure, dans l'attente de la démission de la fonction de président au CLIS de M. Bataille, nous continuerons de dénoncer l'illégitimité de cette instance et appelons ses membres actuels à nous rejoindre.
Dans ces conditions, nous ne siégerons pas au CA sans un changement de présidence.

Dans l'attente, nous vous prions d'agréer, M. le Préfet, M. Mmes les membres du Conseil d'administration du CLIS, l'expression de nos salutations distinguées.
Copie à la presse

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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 00:05
Pièces à Conviction n°72 a été diffusé sur France 3 le 11 février - ci-dessous la présentation extraite du site internet de France 3
"En toute discrétion, dans nos campagnes, à proximité immédiate des villages ou des villes, des déchets radioactifs extrêmement dangereux ont été disséminés, ou ensevelis méthodiquement, depuis des dizaines années.
Pire encore, ils ont parfois servi à construire des routes, des parkings, et même des logements, des écoles ou des aires de jeu pour les enfants... Sans aucune mise en garde sur les risques encourus !
Car entre 1945 et 2001, la France a exploité 210 mines d’uranium sur son territoire. Elles ont produit 300 millions de tonnes de déchets radioactifs qui ont été abandonnés sans mesure de protection ou de surveillance particulière.
Qui sont les responsables ? Pourquoi ceux qui ont tenté de donner l’alerte n’ont-ils jamais été écoutés ? Pourquoi l’Etat n’a-t-il pas alerté les riverains ? Les populations sont-elles en danger ?
Elise Lucet et l’équipe de Pièces à conviction ont mené l’enquête sur ce scandale, au coeur des campagnes et des villes françaises."

Il est encore possible de revoir cette émission sur http://programmes.france3.fr/pieces-a-conviction/51415247-fr.php
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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 23:21
Le Conseil municipal de Gondrecourt ayant décidé de déposer sa candidature (à la candidature) pour le stockage de déchets nucléaires FAVL (Faible Activité à Vie Longue), plus de 300 manifestants ont défilé dans Gondrecourt pour demander un référendum

Sit in sur la place de la mairie








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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 21:49
Ce mardi 19 août, à la mairie de Bure, j'ai participé à une rencontre avec une délégation japonaise souhaitant connaître le fonctionnement du CLIS, les relations du CLIS avec l'ANDRA,... La qualité de nos interlocuteurs admirablement servie par une interprète exceptionnelle ont fait de cette rencontre un grand moment d'échange. (CLIS = Comité Local d'Information et de Suivi du laboratoire de Bure) - voir le dossier "industrie nucléaire, déchets & sécurité"



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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 15:00
France Inter diffusait le mardi 22 juillet 2008 "Bientôt un Tchernobyl en France ?"
 

Cela commence à 1 mn 35 de l'enregistrement (plus de 50 mn intéressantes)
Avec la participation de :

  • Stéphane Lhomme,Porte parole du Réseau Sortir du Nucléaire (voir le site "Sortir du nucléaire")
  • Francis Sorin, Directeur du pôle information porte parole de la SFEN (Société français d’énergie nucléaire) - voir le site de la "SFEN"
  • Jacques-Emmanuel Saulnier, Directeur de la Communication - Porte parole d'AREVA - voir le site d'"AREVA"



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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 21:54
Comme vous, j'ai entendu parler de l'incident survenu à la centrale de Tricastin. Je me permets de vous faire suivre quelques liens internet à ce sujet - page à consulter

"Un rejet accidentel d'effluents uranifères de 30m3 s'est produit pendant une opération de nettoyage d'une cuve, avec déversement sur le sol ainsi que dans le canal adjacent. Ces effluents, qui contenaient 12 grammes d'uranium par litre, se sont écoulés pour partie jusqu'aux rivières la Gaffière et l'Auzon", selon le communiqué.

Dans le Monde du 09 juillet, on peut lire : "
Les préfets du Vaucluse et de la Drôme ont interdit, jusqu'à nouvel ordre, la consommation d'eau potable issue de captages privés sur trois communes, mais aussi la baignade et la pêche dans les cours et plans d'eau avoisinants. L'irrigation agricole est stoppée. Les effluents radioactifs se sont en effet infiltrés pour partie dans le sol à l'intérieur même de l'établissement. Mais une quantité mal évaluée a rejoint par le réseau des eaux pluviales les rivières de la Gaffière, puis du Lauzon qui se déverse dans le Rhône. La société Socatri, qui a immédiatement effectué des mesures, "a constaté un dépassement de la valeur préconisée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les eaux destinées à la consommation humaine d'un facteur 1000 pendant une courte période correspondant au passage du pic de pollution", indique l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Chargé de l'expertise en cas d'accident, cet organisme estime cependant que les "conséquences radiologiques pour les populations devraient être négligeables".

La sécurité des centrales n'est quand même pas au top. Et pendant ce temps-là, AREVA veut vendre ses centrales dans le monde entier !!!
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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 21:50
Au moment où de nombreux maires de Meuse (et de 20 autres départements) viennent de recevoir une invitation à présenter la candidature de leur commune pour accueillir un site de stockage de déchets radioactifs "FAVL - Faible Activité à Vie Longue",...

L'hebdo des socialistes sorti le 5 juillet s'intitule "Le pétrole, et après", on peut le lire sur le
site internet

Une page de cet hebdo traite plus particulièrement : Le nucléaire, alternative centrale ?
La France a longtemps privilégié le nucléaire pour préserver son indépendance énergétique. Aujourd'hui, il représente 80% de l'électricité produite. Mais est-ce vraiment la solution miracle ?
Martine Billard, députée Verte de Paris en pointe les limites et les dangers. Mais pour le député socialiste Jean-Yves Le Déaut, l'après-pétrole passe certes par les énergies renouvelables mais aussi, inévitablement, par le nucléaire.

On retrouve ce débat sur le
site internet
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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 08:35
Clis fantôme

Décidément on parle beaucoup du labo de Bure en ce moment. Après le site de stockage mis en balance dans la motion-8e RA du conseil général ; le siège de l'Andra, dont la délocalisation à Commercy est réclamée, voici le Clis sous les projecteurs.
Le comité local d'information de suivi du laboratoire de Bure est une instance de concertation forte de 91 membres composée d'élus, de syndicalistes, de responsables d'associations...
La semaine dernière c'est Roland
Corrier, conseiller général (PS) de Bar-le-Duc qui en séance publique a interpellé le président Christian Namy. L'élu local dénonçait le fait que le Clis ne se soit pas encore réuni en 2008, ajoutant, que le député Christian Bataille, nouveau président du Clis, siégeait toujours au conseil d'administration de l'Andra. Tacle immédiat du président du Conseil général : « M. Bataille a démissionné le 3 avril de l'Andra et vous savez bien qu'il fallait attendre les élections pour désigner les représentants des communes... » Aucun débat n'a suivi puisque l'urgence a été refusée par la majorité départementale.
Le second coup de boutoir vient du CDR 55 (Collectif meusien d'opposants à Bure) qui n'entend pas siéger « à un Clis fantôme ». Une lettre ouverte demande au préfet les raisons du « blocage du Clis », mais aussi le coût pour la collectivité en emplois dédiés. Question aussi sur la réalité de la démission de M. Bataille de l'Andra. Des questions de pure forme à en juger par la conclusion du CDR 55, qui rappelle « sa position claire vis-à-vis du Clis » dont « le rôle est plus que limité. Créé sur mesure pour donner officiellement une illusion de transparence sur un dossier des plus obscurs. Il permet malheureusement d'escamoter un point capital : l'avis des Meusiens ». Au CDR 55, on ne manie pas la langue de bois.

Fernand DOYEN - Est Républicain du 30 mai 2008
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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 22:45
Vœu d'urgence déposé par Roland CORRIER au nom des Elus de gauche  -  séance plénière du Conseil général le 22 mai 2008

Le CLIS et la présidence de Monsieur Bataille : un silence assourdissant !

Monsieur le Président,

Le 4 octobre dernier, j’avais attiré votre attention et celle de notre assemblée sur l’information que nous avions découverte dans l’Est Républicain et qui nous apprenait que vous aviez proposé au Député du Nord Christian Bataille la présidence du CLIS de la Meuse.

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26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 21:36
Ils nous invitent à ne pas oublier !!!

Extrait du Monde du 27 avril 2008

L
'Ukraine commémore, samedi 25 avril, le 22ème anniversaire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Dans la nuit de vendredi à samedi, une centaine d'Ukrainiens, dont le président Viktor Iouchtchenko, ont déposé des gerbes devant un monument aux victimes de Tchernobyl à Kiev et allumé des cierges lors d'un office religieux consacré à cette tragédie.
Plus de 25 000 "liquidateurs" de la catastrophe, essentiellement Russes, Ukrainiens et Biélorusses qui ont effectué divers travaux, dont la construction d'un sarcophage autour du réacteur accidenté, sont morts, selon des estimations officieuses.
Un bilan de l'ONU en septembre 2005 avait estimé à 4 000 le nombre de décès avérés ou à venir en Ukraine, en Biélorussie et en Russie par suite de cancers, mais il avait été très contesté par de nombreuses ONG.

Extrait du réseau "Sortir du nucléaire"
le 26 avril 2008
Aujourd’hui encore, des millions des gens continuent à vivre dans les zones les plus touchées et à consommer des produits agricoles contaminés, en particulier par le césium. En Ukraine, en Russie et en Biélorussie, l’espérance de vie diminue, contrairement à ce qui se passe dans le reste de l’Europe (cf "Rapport mondial sur le développement humain 2006", du Programme des Nations-unies pour le développement - PNUD).
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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 23:37
Vœu d'urgence déposé par Roland CORRIER au nom des Elus de gauche   
séance plénière du Conseil général le 7 février 2008

Bure et la consultation des citoyens

Dans le cadre de ses échanges avec la population, l'ANDRA a décidé d'entreprendre dès 2008 une large démarche d'information et de consultation dans le cadre de son projet de stockage souterrain des déchets radioactifs

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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 23:33

Vœu d'urgence déposé par Roland CORRIER au nom des Elus de gauche - séance plénière du Conseil général le 7 février 2008

Bure et la consultation des citoyens

Dans le cadre de ses échanges avec la population, l'ANDRA a décidé d'entreprendre dès 2008 une large démarche d'information et de consultation dans le cadre de son projet de stockage souterrain des déchets radioactifs

Aujourd'hui, je m'étonne que l'ANDRA développe de son côté, à son initiative propre, une nouvelle campagne avec l'objectif de faire participer les populations alors que la Commission Particulière du Débat Public sur la gestion des déchets nucléaires avait organisé ce type de débat lors de la préparation de la Loi de juin 2006 en offrant une large ouverture aux scientifiques et responsables politiques de tous horizons et de toutes sensibilités, ainsi qu'à l'ensemble de la société civile.

Je crains que la seule perspective de l'ANDRA soit exclusivement axée en direction des sciences humaines afin d'étudier les modalités d'une acceptabilité sociale de l'enfouissement des déchets nucléaires.

Monsieur le Président, pouvez-vous nous indiquer quels sont précisément les objectifs et la démarche engagés par l'ANDRA ?

 

--------

DELIBERATION :
 
M. LE  PRESIDENT : Je vous propose de refuser l’urgence. Certes, cette question mérite un débat ; néanmoins, nous n’avons aujourd’hui aucune information sur ce sujet. Nous allons vérifier l’information livrée aujourd’hui. Je vais rencontrer les responsables de l’ANDRA pour connaître leurs intentions. Dès lors que je disposerai des réponses, je demanderai à Roland CORRIER de reposer la question.
 
M. CORRIER : J’ai tiré l’information du journal interne de l’ANDRA, largement diffusé sur l’ensemble du territoire. Elle est officielle.
 
M. LE  PRESIDENT : Cela conforte mon intention de prendre contact avec eux ; merci d’avoir soulevé le problème.
 
M. CORRIER : J’essaie d’être attentif à la documentation qui me parvient.
 
M. LE PRESIDENT : Je vous soumets ce refus. Il est adopté.
 
Je prends contact avec l’ANDRA dans les huit jours qui viennent.

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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 21:54
Le CLIS (Comité Local d'Information et de Suivi)  de Bure a fait l'objet d'un décret  préfectoral. Celui-ci en fixe la composition; il compte 91 membres.
Quatre personnalités qualifiées ont été désignées :
- Christian Bataille,
député du Nord, pressenti par les 2 présidents des Conseils généraux de Meuse et de haute-Marne pour en être le Président,
- Michèle Rivasi, présidente du Criirem , mais surtout ancienne présidente de la CRIIRAD
(Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité - association à but non lucratif qui défend le droit à l’information sur la radioactivité et le nucléaire, le droit à la protection contre les dangers des rayonnements ionisants), 
- Marc Deschamps, géologue, maître de conférence honoraire de l'Université Henri-Poincaré de Nancy
- Jean-Claude Liehn, chef de service de médecine nucléaire de l'Institut Jean-Godinot de Reims.

Pour ma part, je considère que la présidence du CLIS proposée à Monsieur Bataille est une véritable provocation : voir mes interventions au Conseil général :
- La présidence du CLIS proposée à Christian Bataille - 04/10/2007
- Monsieur Christian Bataille au Conseil d'Administration de l’ANDRA - 13/12/2007

J'ai été désigné par mes collègues du Groupe des Elus de Gauche pour participer au travaux du CLIS de Bure.


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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 13:06
Dans l'Est Républicain du 14 novembre 2007, j'ai relevé que les autorités des cantons Suisses de Bâle-Ville et du Jura  avaient demandé que la résistance de la centrale nucléaire de Fessenheim soit réévaluée.
 
Ils estiment que le risque sismique a été sous-évalué lors de la construction de la centrale nucléaire et qu'ils sont potentiellement menacés en cas d'accident.

Qui dit que toutes les précautions prises et que les centrales nucléaires sont sûres ???
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