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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 22:31

Samedi 30 janvier 2016 de 22 h 10 à 23 h, sur LCP - Public Sénat, revoir le film "Déchets radioactifs : 100 000 ans sous nos pieds"

lien vers l'annonce

Illustration pour : Déchets radioactifs : 100 000 ans sous nos pieds ?

 

Environnement, France - 

Sortie : 2013 - durée : 50 min

LCP - Public Senat
Résumé : Creusé dans la glaise meusienne, près de Bure, le laboratoire de recherche de l'ANDRA est le prélude du futur site de stockage de déchets radioactifs à vie longue qui accueillera ses premiers «colis» à partir de 2025. En 2013, un «débat public» est officiellement organisé. Promoteurs et opposants au projet s'affrontent à nouveau, lors d'un ultime combat avant la décision finale, prévue en 2015.

 

Casting : Dominique Hennequin

 

 

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pour aller plus loin

 

 
http://mobile.programme.tv/dechets-radioactifs-100-000-ans-sous-nos-pieds-71362841/#xtref=https://www.google.fr/
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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 22:17

relevé dans l'Est Républicain du 27 janvier 2016

Et où on nous affirme que le "reprise des colis de déchets est possible sur une longue période", alors que tous les spécialistes nous assurent que c'est impossible !!! 

.... Opérationnel depuis 2005, le labo souterrain a multiplié les tests divers et variés pour mesurer la résistance et la fiabilité de ces argiles censées, accueillir les premiers colis radioactifs à l'horizon 2030. Les études d'ingénierie ont montré jusqu'à présent des capacités de confinement favorables qui appuient la conception d'un centre de stockage réversible où la reprise des colis de déchets est possible sur une longue période tout en bénéficiant d'un niveau de sûreté élevé.....

Reprise des colis de déchets nucléaires, encore du bluff

Samedi 30 janvier 2016 de 22 h 10 à 23 h, sur LCP - Public Sénat, revoir le film "Déchets radioactifs : 100 000 ans sous nos pieds"

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 21:11

d'après France 3, Publié le 12/01/2016

C’est l’Agence nationale pour la gestion des déchets nucléaires (Andra) qui l’annonce.

Le coût global du projet Cigéo d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure (Meuse) a été réévalué.

Le coût de l'opération passe à  32,8 milliards d'euros, au lieu des 16,5 milliards calculés en 2012.

Bure : le coût double ! (France 3)
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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 21:51

 Mis à jour le 11/08/2014

 

Pour Bernard Laponche, physicien nucléaire, "Il y a une forte probabilité d'accident nucléaire majeur en Europe".

Dans une interview donnée à Telerama, le polytechnicien dresse un portrait sans appel d'une technologie désuète qui est d'après lui : "le moyen le plus dangereux de faire bouillir de l'eau chaude". 

Scientifique et adversaire déterminé de l'énergie nucléaire, il porte un regard critique sur les gouffres budgétaires et les risques encourus par la mise en place des projets ITER et EPR.

 

 

Bernard Laponche

Bernard Laponche

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2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 12:58

relevé dans "le journal de l'Andra" - N° 22 - édition Meuse / Haute Marne - page 15


"La réversibilité, un concept qui s'affine." par Michel Callon, sociologue et chercheur à Mines ParisTech

Michel Callon accompagne l'Andra depuis quelques années dans ses réflexions sur la dimension sociétale de ses activités, en particulier la réversibilité. Il nous expose ici les différentes approches de la notion de réversibilité au cours du temps. Trois définitions successives, qui se complètent, ont été formulées au cours des trente dernières années :

  • la première "technico-économique », assimilait la  réversibilité à la récupérabilité : un stockage est réversible si les colis qui y sont placés peuvent être techniquement récupérés à un  coût acceptable ;
  • une seconde conception, "décisionnelle" ajoute des exigences organisationnelles pour permettre aux générations futures soit de marquer une pause dans la mise en œuvre de Cigéo, soit de revenir en arrière ;
  • la réversibilité «politico-morale", concept qui commence seulement à émerger, englobe la réversibilité technique (récupérabilité), la réversibilité décisionnelle (continuer, s'arrêter ou tout reprendre à zéro) et va encore plus loin : mettre à disposition de la génération suivante une palette de choix au moins équivalente à celle dont disposait notre génération. Cela suppose de doter la génération à venir d'un ensemble de moyens de ressources (notamment technologiques et scientifiques de savoir faire, d'instruments d'évaluation et de structures de gouvernance qui lui permettront, en fonction de ses propres préférences et des progrès techniques réalisés, de décider de continuer dans la voie du stockage profond, ou bien de développer sans tarder d'autres options qui auront été préparées par notre génération, tout en ayant la possibilité, si elle le juge nécessaire, de récupérer tout ou partie des déchets radioactifs.

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Page 16, dans la même revue, on comprend tout le projet de l'Andra au sujet de la réversibilité "Balayons d'entrée de jeu un éventuel malentendu : le stokage géologique est conçu pour être fermé, c'est sur cela même que repose sa sureté à long terme, assurée par la roche."

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Et dire que c'est sur cette confusion entre "réversibilité" et "récupérabilité" (voir plus haut la première définition énoncée par Michel Callon) que le Conseil général de la Meuse a déposé sa candidature en 1993 pour que le (l'un des) laboratoire(s) soi(en)t implanté(s) en Meuse.

Ce dépôt de candidature, s'appuyant sur le principe de réversibilité (définitition donnée en 1993), n'aurait-il reposé que sur un "éventuel malentendu ??? "

Des membres du CLIS de Bure expriment leur différence vis à vis de la définition officielle (exprimée par l'Andra) de la réversibilté

Des membres du CLIS de Bure expriment leur différence vis à vis de la définition officielle (exprimée par l'Andra) de la réversibilté

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 21:45

Le Canard Enchaîné s'est intéressé aux acquisitions de l'Andra (terres, forêts)

Les achats de terres et de forêts par l'Andra (Le Canard Enchaîné)
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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 18:46

relevé dans Society - hors série 2015 1 - hiver 2015

"Entre la Meuse et la Haute-Marne, quelques milliers d'hectares et un projet fou : le premier site d'enfouissement de déchets nucléaires d'Europe. Un endroit stratégique, où la résistance s'organise mollement et où la détresse et l'individualisme des paysans font l'affaire des fossoyeurs."

........

"Le sort final du centre d'enfouissement de Bure sera décidé d'ici 2020, au Parlement, qui autorisera ou non sa construction. L'issue du débat parlementaire ne fait guère de doute. Jean-Paul Baillet ne bouge pas de son fauteuil: "On n'a pas dépensé autant d'argent simplement pour regarder si le caillou était sympathique.

TOUS PROPOS RECUEILLIS PAR PB ET LDC

par Pierre Boisson et Lucas Duvernet Coppola

photos : Renaud Bouchez pour Society (Society N° 2 - mars 2015)

Un projet fou : le premier site d'enfouissement de déchets nucléaires d'Europe
Un projet fou : le premier site d'enfouissement de déchets nucléaires d'Europe
Un projet fou : le premier site d'enfouissement de déchets nucléaires d'Europe
Un projet fou : le premier site d'enfouissement de déchets nucléaires d'Europe
Un projet fou : le premier site d'enfouissement de déchets nucléaires d'Europe
Un projet fou : le premier site d'enfouissement de déchets nucléaires d'Europe
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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 18:36

relevé sur le site internet de l'Est Républicain

Jeudi 17 décembre 2015 à Bure (salle Bellevue) à 18 h 30. le Cercle Jean Goguel a organisé une Conférence-Débat sur le thème « Le stockage des déchets radioactifs HA-MAVL en couche géologique profonde est-il pertinent ? Pourquoi ? »

Le cercle Jean-Goguel (Cercle de réflexion autour du labo) créé en ce début d’année, poursuit ses conférences.

Jeudi soir, Bernard Laponche, ingénieur spécialiste du nucléaire, consultant international dans les domaines de l’énergie et de l’efficacité énergétique et membre de l’association Global Chance et de l’ATEE (Association technique énergie environnement), est venu présenter son point de vue sur la pertinence d’un stockage des déchets radioactifs à vie longue en couche géologique profonde.

Une quarantaine de personnes avait fait le déplacement pour écouter son exposé.

C’est à partir des années 70, que Bernard Laponche, ancien conseiller technique de Dominique Voynet prend conscience de certains dangers. « J’ai commencé sérieusement à me poser des questions sur le nucléaire et tous les risques ».

De là, il commence à travailler sur les économies d’énergie.

Selon lui, l’enfouissement apparaît une solution, mais la décision ne peut être prise qu’à la condition que la faisabilité soit démontrée par un pilote.

Pour Bernard Laponche, le projet CIGEO (Centre industriel de stockage géologique) n’est pas correct. « Le faire d’un coup, tel qu’il est prévu, dans sa grandeur, ce n’est pas possible. C’est même irresponsable. Il faut passer par des étapes et surtout ne pas se précipiter ».

Il préconise une expérimentation sérieuse et de longue durée avec un stockage en petite quantité, tout en y produisant des accidents comme des inondations, explosions. « Il suffit de voir comment cela se passe ». Si cette voie ne convient pas, l’ingénieur propose de travailler sur un stockage en subsurface « pérenne », protégé de toutes intrusions et qui peut fonctionner pendant au moins 300 ans. D’ici toutes ces années, la science aura fait des progrès.

La conférence s’est poursuivie par des échanges entre le spécialiste et le public.

S.L.

Relevé dans l'Est RépublicainRelevé dans l'Est Républicain

Relevé dans l'Est Républicain

Exposé de 45 minutes et débats animés par Bernard LAPONCHE (Physicien nucléaire, consultant international dans les domaines de l’énergie et de l’efficacité énergétique et membre de l’association Global Chance et de l’association ATEE (Association Technique Energie Environnement)

 

ac_bernard_laponche_1000_03

 

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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 18:28

J'ai relevé dans l'Est Républicain de ce 02 octobre 2015

Enquête en cours

Un autre malaise s'est emparé de la population, qui avait, le 13 janvier 2013, lors d'un référendum local rejeté par 50 voix contre 35 concernant un projet d'échange proposé par l'Andra sur la commune de Mandres-en-Barrois. Il était question d'échanger 220 hectares de forêt sur la commune contre 370 hectares situés dans des communes avoisinantes entre 5 et 11 km de distance.

Le conseil municipal de l'époque avait entériné le vote par une délibération de refus de l'échange.

Mais en 2015, après les élections, le nouveau conseil revoit cette décision et donne les pleins pouvoirs au maire pour conclure avec l'Andra une convention d'échange du bois communal Lejus avec un bois situé sur la commune voisine de Bonnet.

La préfecture a reçu des courriers des habitants pour dénoncer l'irrégularité dans la décision prise par le conseil municipal et une enquête est en cours.

L'occupation des sols par l'Andra en vue du projet Cigéo a de quoi surprendre.

 

Alors que les installations en surface devrait représenter 300 ha, l'Andra est maintenant propriétaire de 3.000 ha de terres en Meuse.

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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 11:21

mardi 29 septembre à 20 h 50 sur ARTE

 

Documentaire de Kenichi Watanabe Coproduction : ARTE France, Kami Productions, Seconde Vague productions (2015 - 1 h 24) 

  •  Rediffusion vendredi 09 octobre 2015 à 08 h 50
  •  Rediffusion mercredi 14 octobre 2015 à 08 h 55

ou jusqu'au 07 octobre 2015 par replay

Avec le plutonium, l’homme a cru pouvoir maîtriser la matière.

À travers trois lieux dans le monde dominés par des sites nucléaires

  • Hanford aux États-Unis,
  • Rokkasho au Japon
  • et La Hague en France,

Kenichi Watanabe (Le monde après Fukushima) retrace l’histoire du plutonium et de ses usages.

Il en révèle les enjeux scientifiques, industriels et géopolitiques, et s’interroge sur le passage du nucléaire militaire au nucléaire civil.

 

Terres nucléaires, une histoire du plutonium
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4 septembre 2015 5 04 /09 /septembre /2015 21:38

relevé le 21 août 2015 dans le journal LeMonde.FR 


Le redémarrage du réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Sendai, une première au Japon depuis la catastrophe de Fukushima en mars 2011, a été interrompu vendredi 21 août en raison d’un problème de pompe au niveau du système secondaire de refroidissement, a annoncé un porte-parole de la compagnie Kyushu Electric Power.

 

****** un redémarrage suspendu, c'est pas un arrêt ??? ******

 

Le Japon suspend le redémarrage du réacteur nucléaire de Sendai
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4 septembre 2015 5 04 /09 /septembre /2015 21:30

Sortir du nucléaire : communiqué du 3 septembre 2015

 

Alors qu’EDF vient de confirmer un nouveau report de la mise en route de l’EPR de Flamanville et de nouveaux surcoûts, le Réseau “Sortir du nucléaire“ appelle à l’abandon du chantier.

Il rappelle également qu’il est irresponsable et malhonnête de rendre l’arrêt de Fessenheim tributaire de la mise en service de Flamanville.

  • Une fuite en avant au mépris de la sûreté ?
  • Coûts de construction triplés : il faut arrêter les frais !
  • Une mise en service hors délai
  • La fermeture de Fessenheim ne doit pas être tributaire de l’EPR !

Le fiasco de Flamanville ne doit pas prolonger la folie de Fessenheim !
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4 septembre 2015 5 04 /09 /septembre /2015 21:25

Confrontés au déclin mondial du nucléaire, les industriels du secteur et leurs relais politiques et médiatiques essaient d’imposer l’idée que cette technologie est une solution pertinente et indispensable à la lutte contre le changement climatique.

Mais qu’en est-il en réalité ?

 

Le nucléaire : une fausse solution pour le climat
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13 août 2015 4 13 /08 /août /2015 21:09

Jean-Pierre Masseret, Président du Conseil régional de Lorraine vient de publier un article sur sa page Facebook. Je ne peux m'empêcher de le publier ci-dessous (je me sens moins seul) : merci Monsieur Masseret.

 

Cigeo, un sujet brûlant au coeur de l'Eté

Avant la fin de session de juillet, au dernier moment de l'examen de la loi Macron, le gouvernement a introduit un amendement qui permet d'avancer vers l'enfouissement contesté des déchets nucléaires à Bure.

Fort heureusement, le Conseil Constitutionnel a invalidé ce "cavalier législatif" et ses dispositions.

Le sujet reste cependant d'actualité à quelques mois de la COP 21 de décembre prochain.

 

Résumons si possible le dossier Bure - Cigeo.

La France a fait le choix de l'énergie nucléaire. Choix soutenu par une majorité de Français et contesté par une minorité. Depuis, le débat n'a jamais cessé.

Pourtant, des déchets sont produits et qu'en fait-on? C'est un sujet non négligeable.

L'enfouissement a été retenu mais la France devait explorer plusieurs méthodes et plusieurs sites selon les débats devant le Parlement. Cet engagement n'a pas été respecté.

Le site de Bure, à cheval sur les départements de la Haute-Marne et de la Meuse, a été retenu. Des travaux continuent d'être réalisés. Des tests sont effectués. Certains y voient un intérêt économique, d'autres un danger. Les débats sur Bure continuent.

Les investissements nécessaires appellent des engagements financiers énormes. L'Andra est au coeur du dispositif. Le Parlement a toute sa responsabilité mais peut-il réellement l'exercer devant les technostructures puissantes qui portent le projet?

 

Des débats sont ouverts. D'autres sont promis. Sont-ils des leurres ou bien ont-ils une sincérité démocratique avérée? Le citoyen a du mal à se faire une opinion tant les arguments et les échanges sont, comme toujours, d'une valeur opposée.

La violence des actes et des mots n'est pas la meilleure des voies. Pourtant, c'est cela qui caractérise la situation. Ce qui dérange précisément c'est l'incapacité de chacun à dépasser ses certitudes. L'affaire n'est pourtant pas légère.

Les déchets nucléaires sont des produits toxiques, personne ne le nie. C'est d'ailleurs l'argument le plus lourd et le plus facile à utiliser.

La certitude des technocrates vire souvent à l'arrogance et au déni démocratique alors que les opposants usent de tous les moyens pour créer des rapports de force les plus utiles à leur cause.

 

Que faire? D'abord distinguer 2 choses.

  • La 1ère, la plus importante, est de traiter scientifiquement les études liées à la production d'énergie nucléaire donc au traitement des déchets et à investir les moyens nécessaires à ces recherches: moyens matériels et humains. Le site de Bure doit être légitimement le lieu de ces investissements, leurs pertinences dépassant, tout comme leurs applications, ce site.
  • Ensuite, se saisir de la question de l'enfouissement mais de la bonne manière, c'est à dire sans diktat et sans ignorer les exigences de l'exercice démocratique qu'il convient, à travers ce dossier, de régénérer. Les postures technocratiques du type "je sais ce qui est bon pour vous, je sais mieux que vous et circulez y a rien à voir !" sont à proscrire absolument.

 

La Ministre Ségolène Royal, après l'incident de l'amendement de juillet, s'est dite dubitative sur la question de l'enfouissement. Elle a raison et il faut la suivre. D'autant plus que nous sommes à quelques mois seulement de la COP 21 si importante pour l'avenir de la planète.

Economie et Environnement sont la clef de la croissance et du progrès humain du XXIème siècle. Ce n'est donc pas le moment de déraper.

 

Le gouvernement serait bien inspiré de refuser tout amendement parlementaire qui reviendrait sur la décision du Conseil Constitutionnel. Il y a donc du travail devant nous. Il dira si nous sommes vraiment soucieux d'inventer enfin une démocratie correspondant à l'évolution du monde !

Monsieur Masseret : "Cigeo, un sujet brûlant au coeur de l'Eté"
Monsieur Masseret : "Cigeo, un sujet brûlant au coeur de l'Eté"
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5 août 2015 3 05 /08 /août /2015 19:25

Mercredi 5 août 2015

L'amendement CIGEO glissé dans la Loi Macron (cavalier législatif) vient d'être retoqué par le Conseil Constitutionnel. Les articles correspondants ont été jugés "contraires à la Constitution".

"157. Considérant que l'article 201 modifie l'article 3 de la loi du 28 juin 2006 de programme relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs ainsi que l'article L. 542-10-1 du code de l'environnement, relatifs au stockage en couche géologique profonde des déchets nucléaires ;"

Cela me convient bien

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Mais hélas Bercy envisage déjà une proposition de loi "au premier semestre 2016" pour remettre en selle le contenu de cet amendement !!!

Dossier à suivre...

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5 août 2015 3 05 /08 /août /2015 09:56

En fin de nuit du 9 juillet 2015, la commission spéciale de l’Assemblée nationale, chargée d’étudier les amendements du Sénat, décidait d’intégrer dans son texte à débattre au cours de l'après-midi suivant l’amendement des plus pernicieux glissé par Gérard Longuet (sénateur LR de la Meuse).

  • C'est le type même du "cavalier législatif", c'est à dire un petit article rajouté "en douce" dans une loi qui ne concerne pas la loi votée !!!

Notons que cet amendement était soutenu par Jean-Louis Dumont (député PS de la Meuse) et Jean-Yves Le Déaut (député PS de la Meurthe et Moselle), mais Denis Baupain (député EELV) n'a pas pu s'y opposer.

  • Voir la vidéo http://videos.assemblee-nationale.fr/video.6989.commission-speciale--croissance-et-activite-9-juillet-2015 (cliquer sur : Amendements 81 (article 24 bis A) à 21 et 98 id (article 54 bis AA), puis amener curseur à 8 mn (fin des échanges sur la sujet à 43 mn)
  • Que de confusions dans les expressions des participants : coûts, réversibilité & récupérabilité, phase pilote, sûreté, accord de la Meuse, volumes à traiter, AREVA et ses difficultés financières, besoins en énergie,…
  • Et tout cela dans un paquet « Croissance et activité » !!!

Pourquoi tant d'agitation à vouloir court-circuiter la fameuse loi sur la réversibilité ? Tout simplement parce qu’une telle loi s’appuierait sur un débat parlementaire préalable, débat que certains élus qui veulent imposer l’enfouissement redoutent au plus haut point.

En effet, si la «réversibilité» est un concept rassurant (et qui favorise ô combien «l’acceptabilité» de l’enfouissement, but réel du concept), un débat parlementaire démontrerait vite qu’il n’est qu’une vue de l’esprit et que la récupérabilité de colis est de plus en plus reconnue comme impossible.

Il n’est d’ailleurs que de voir ce qu’il en est au WIPP (Etats-Unis), à Asse (Allemagne), à Stocamine (Alsace), trois sites d’enfouissement qui ont connu des accidents et dont la réversibilité (récupération des ‘colis’) s’avère mission impossible.

Et l'on voit d’ici les conséquences d’une loi sur la réversibilité qui conclurait celle-ci impossible : l’abandon logique du projet Cigeo.

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Par ailleurs, je suis affligé en regardant la vidéo du rapport annuel fait par l'ASN devant l’OPECST !!! (Cette vidéo peut être visionnée jusqu'au 29/02/2016)

http://videos.assemblee-nationale.fr/video.6691.opecst--rapport-annuel-de-l-autorite-de-surete-nucleaire-15-avril-2015

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Le projet Cigeo prévu à Bure représenterait 99% de la radioactivité française et ferait ainsi partie des projets européens les plus conséquents des prochaines années. Le site d’enfouissement des déchets de Bure (à 500 m sous terre) occuperait 200 ha de terre agricole, 200 ha de forêt et une vallée comblée. A cela s’'ajouteraient 10 millions de mètres cube de déblais, 2 trains en moyenne par semaine pendant 130 ans. 50 % du volume prévu concernerait des déchets non produits.

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Cet amendement a été "retoqué" par le Conseil constitutionnel mercredi 5 août 2015

 

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Le projet Cigeo prévu à Bure représenterait 99% de la radioactivité française et ferait ainsi partie des projets européens les plus conséquents des prochaines années. Le site d’enfouissement des déchets de Bure (à 500 m sous terre) occuperait 200 ha de terre agricole, 200 ha de forêt et une vallée comblée. A cela s’'ajouteraient 10 millions de mètres cube de déblais, 2 trains en moyenne par semaine pendant 130 ans. 50 % du volume prévu concernerait des déchets non produits
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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 16:16

Relevé dans l'Est Républicain du 09 juillet 2015

Nucléaire Le fabricant du réacteur aurait tardé à informer l'Autorité de sûreté

Défauts de l'EPR : Areva savait depuis 2006

 

Areva a-t-il volontairement caché pendant neuf ans les défauts de la cuve du réacteur de l'EPR de Flamanville ? C'est ce que laisse penser une note de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) adressée au président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Selon ce document révélé hier par le Canard Enchaîné, Areva aurait mené dès 2006 des analyses chimiques sur des copeaux d'acier prélevés sur l'énorme pièce de 160 tonnes destinée au couvercle de la cuve du réacteur.

Ces analyses auraient mis en évidence sur certaines zones du couvercle fabriqué à l'usine Areva du Creusot (Saône-et-Loire) une concentration en carbone trop élevée, entraînant un risque de fissures sur une pièce qui serait fragilisée en cas de forte pression.

Des défauts révélés seulement en avril dernier

L'ASN n'avait été informée d'une anomalie dans la composition de l'acier de la cuve du réacteur de l'EPR qu'en avril dernier après des essais chimiques et mécaniques réalisés par Areva sur un couvercle de cuve similaire à celui de l'EPR.

Selon le gendarme du nucléaire, les résultats de ces essais avaient montré, fin 2014, « la présence d'une zone présentant une concentration importante en carbone et conduisant à des valeurs de résilience mécanique plus faibles qu'attendues ».

Des mesures effectuées par Areva avaient alors confirmé la présence de cette anomalie dans le couvercle et le fond de la cuve de l'EPR de Flamanville. Le 24 juin dernier, le directeur général de l'IRSN a estimé qu'il était trop tôt pour déterminer le degré de gravité de l'anomalie, sans exclure la possibilité qu'un remplacement de l'ensemble de la cuve soit nécessaire.

Les déboires du chantier de l'EPR ont déjà fait passer la facture de 3,2 à 9 milliards d'euros. En juin dernier, l'ASN a estimé que le dossier de demande d'autorisation de mise en service du réacteur EPR de Flamanville déposé par EDF était incomplet.

L'électricien doit donc revoir sa copie.

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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 09:53

Je viens lire ce matin dans l'Est Républicain (8 juillet 2015) dans l'article "Bure - Cigéo : l'amendement de Gérard Longuet revient"

".. C'est regrettable car la définition de la réversibilité est un sujet fédérateur : qui voterait contre la possibilité de pouvoir récupérer ces déchets ?".

Alors que plus personne ne croit à cette définition de la réversibilité !!!

Projet Cigéo et la réversibilité !!!
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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 14:39

relevé dans Le Monde du 19 juin 2015

Le chantier de l'EPR de Flamanville, le 19 février 2014.

C’est un énième coup dur pour le chantier du réacteur nucléaire EPR, en construction à Flamanville, dans la Manche. De nouveaux défauts de soudure ont été détectés sur le circuit primaire, a indiqué vendredi 19 juin le directeur EDF du chantier, Antoine Ménager. « Comme d’habitude, on va faire ce qu’il faut pour réparer complètement le défaut », a-t-il expliqué, précisant qu’il s’agissait de « trois des vingt-quatre soudures de 10 cm d’épaisseur chacune ». Selon le directeur du chantier, ces défauts de soudure « ne bloquent pas le chantier » et devraient être résolus d’ici« quatre mois ».

 

 

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 22:35

Relevé sur le site internet de l'ASN - voir le lien 

Le démantèlement des installations nucléaires

 

photo_accueil

En France, l'industrie nucléaire civile a pris son essor dans les années 1960.

Plusieurs installations construites dans cette période sont arrivées en fin de vie et leur exploitation à des fins de production ou de recherche a cessé. Elles doivent faire l'objet d'une série d'opérations d'assainissement et de démontage que l'on regroupe sous le vocable de "démantèlement".
 
En France, en 2008, plus d'une trentaine d'installations nucléaires, dont les 8 réacteurs constitutifs du premier parc électronucléaire d'EDF, sont actuellement en phase de mise à l'arrêt définitif et de démantèlement. Le démantèlement des installations nucléaires est le plus souvent constitué d'opérations de longue haleine, constituant des défis pour les exploitants en termes de gestion de projets, de maintien des compétences et de coordination des différents travaux.
 
Les risques liés à la sûreté nucléaire et à la radioprotection ne sont pas absents lors de la phase de démantèlement. Ils doivent être considérés avec le sérieux nécessaire, de même que les risques classiques liés à tout chantier de déconstruction. Ces raisons conduisent l'ASN à consacrer des moyens importants et proportionnés aux enjeux du démantèlement.

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